100 entreprises « où il fait bon travailler en France » et 5 chiffres intéressants pour les DRH

Pour 2023, ce sera un chiffre rond : 100 entreprises ont été labellisées « Best Workplaces » par l’équipe de Great Place To Work France, sur un total de 489 sociétés participantes.

De nombreuses entreprises dans ce palmarès relèvent de la Tech : éditeurs de logiciels, cabinets de conseil, start-uppers ou encore spécialistes de la Cyber. Quelques exemples : LDLC, Informatica, Inoco, SentinelOne, Sumit, Abylon, Mirakl, Mozoo, FastCube, Objectware, Advens, Equinix, Cadence, Elevate Agency, Salesforce….

A tel point qu’un palmarès spécial Tech sera diffusé en juin prochain, à la demande du marché : la guerre des talents y est tellement marquée que les recruteurs ont demandé une déclinaison du label.

Voici quelques chiffres intéressants glanés au fil de la cérémonie :

1/2

D’après l’enquête « Great Insights » (4 390 salariés français interrogés tout récemment, en janvier-février 2023), un collaborateur sur deux pense que les entreprises n’en font pas assez sur le sujet de la formation et de la requalification de la main d’oeuvre. Pire, chez les plus de 45 ans, 69% déclarent n’avoir bénéficié d’aucune formation l’année dernière (ni en ligne, ni physique), ni même d’un entretien avec leur hiérarchie pour évaluer leurs performances, identifier leurs besoin de formation ou encore leur envie d’évolution (versus 29% pour les 25-45 ans).

58 %

Il y avait 338 participants en 2022 : la hausse de +44% des inscrits cette année est positive, cependant, 58% des actifs français interrogés dans l’enquête Great Insights répondent que leur entreprise « ne fait aucune action » ou « se limite à des actions cosmétiques sans réel impact », à la question « Pensez-vous que votre entreprise prenne suffisamment en main l’enjeu de la qualité de vie au travail ?»

Le classement 2023 voit la percée de nouveaux secteurs, comme le transport ou la grande distribution. À noter également, l’arrivée d’organisations de la sphère publique et parapublique, dans le classement (RTE) comme dans les entreprises participantes (URSAFF de Picardie). 

Deux

Les entreprises qui obtiennent le label « Best Workplace » partagent deux caractéristiques qui les distinguent des autres : la diversité et inclusion d’une part, la qualité du management de l’autre.

22%

D’après l’enquête « Great Insights » toujours, 22% des salariés français pensent quitter leur entreprise sous six mois. Le chiffre grimpe à 30% chez les moins de 35 ans.

Il y a trois raisons majeures à cela, a expliqué l’équipe : la rémunération, le management et la quête de sens. A noter que les femmes placent en 3e position plutôt l’équilibre des temps de vie que la quête de sens.

La quête de sens (au niveau de son poste) est différente de la mission de l’entreprise, les deux ayant été distinguées dans l’enquête.

Un palmarès Great Place To Work spécial Femmes sera établi en octobre prochain.

3 sur 5

Le classement de cette année « souligne la belle réussite des organisations françaises », avec trois entreprises Made In France parmi les cinq entreprises en tête de chaque catégorie du palmarès : Mozoo , Uptoo et Wavestone.

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Méthodologie

L’enquête « Trust Index » (64 questions) est adressée à l’ensemble des salariés (CDI, CDD, alternance) de l’entreprise candidate. Pour figurer au palmarès, une entreprise doit à la fois recueillir 65% minimum de réponses positives à l’enquête et compléter le « Culture Audit », dossier évaluant ses pratiques managériales et piloté par une équipe Great Place To Work. Le classement final est réalisé par un algorithme qui prend en compte les résultats de l’entreprise, mais aussi les écarts de perception entre les différentes catégories de collaborateurs (en fonction du genre, de l’âge, de l’ancienneté, de la fonction, …). Les entreprises les mieux classées sont celles qui ont la perception à la fois la plus positive et la plus homogène.