[Diaporama] 11 start-up pour recruter différemment

Et oui. Pourquoi aller chercher ailleurs, ce qu’on a sous la main ?

Dénicher en interne les profils adéquats, c’est ce que propose clustree.com, fondée en 2014 par la Française Bénédicte de Raphélis Soisson, mathématicienne passionnée d’algorithmes.

Rachetée par l’américain Cornerstone en 2020, la start-up estime que « l’entreprise néglige 95% des compétences disponibles » dans ses propres rangs.

La cooptation n’est pas un phénomène nouveau, mais en pleine explosion notamment pour les profils Tech, sur-sollicités. Elle crée un climat de confiance : l’un met son réseau personnel au service de l’entreprise, l’autre souhaite faire honneur à ce « parrain ».

Des start-up comme hellotrusty.io, keycoopt.com ou basile.io se sont lancées sur le créneau avec des promesses chiffrées : « 12 recommandations suffisent en moyenne pour trouver le meilleur profil pour votre équipe. En comparaison, c'est 110 candidatures à analyser de votre côté », indique par exemple hellotrusty.

Keycoopt estime que l’on peut réduire par 2, voire par 3, les coûts de recrutement. HelloTrusty et Basile vont jusqu’à 4. Et tous soulignent l’augmentation du taux de rétention des salariés co-optés, deux ou trois ans après leur arrivée.

Ceux-là misent sur la rapidité. « Glissez votre CV, Qapa vous trouve du travail », annonce ainsi Qapa.fr, la solution digitale d’Adecco. La plateforme indique que dans 80% des cas, une heure en moyenne suffit à une entreprise pour trouver son intérimaire.

Chez side.co, autre plateforme d’intérim, on annonce d’emblée qu’on « recrute en 24h les meilleurs profils en automatisant les démarches administratives ».

Nicolas Morby est bien placé pour connaître les richesses des rencontres que l’on fait dans la rue : il a passé 14 ans dans la collecte de fonds pour les ONG. Il a fondé ethypik.com pour proposer aux entreprises une formule de recrutement audacieuse : le « street-sourcing ». Sa conviction : « le recrutement innovant est inclusif - et il se passe dans la rue ! »

Jeux vidéo, sciences cognitives, serious games… Le « recrutainment » (recrutement + entertainment) permet au recruteur de modifier son image de marque.

La start-up goshaba.com raconte ainsi comment elle a travaillé avec McDonald’s en proposant aux candidats de différencier le plus vite possible des icônes représentant soit des frites, soit un café.

Chez origamix-rh.com, on propose des escape games géants, des chasses au trésor, des séries d’énigmes ou encore des jeux d’enquête.

Certaines start-up comme oohee.co se sont spécialisées dans le recrutement d’expatriés et d’experts basés à l’étranger. Oohee propose ainsi à ses clients désireux de s’implanter à l’international de sélectionner pour eux les profils les plus pertinents pour des missions courtes et ponctuelles, dans une communauté de 13 000 professionnels présents dans 155 pays.

Plusieurs start-up proposent des solutions d’entretien vidéo différé. C’est le cas de itwapp.io, visiotalent.com (« Vos candidats sont plus que de simples CV, donnez-leur la parole »).

De son côté, Bee Ready s’adresse aux candidats, avec une solution d'entretien vidéo différé

Seeqle.com diffuse les offres d’emploi en s’appuyant sur les outils du marketing programmatique. La start-up parle d’ailleurs « d’acquisition de candidats ».

Les offres d’emploi, personnalisables, sont présentées aux « talents » lors de leur navigation sur Internet : ils sont ciblés en fonction de leurs centres d’intérêt, catégorie socio-professionnelle, zone géographique, etc.

La solution mindmatcher.org fondée en 2012 utilise la donnée pour faciliter la « rencontre » entre l’offre et le candidat. Elle s’appuie plus précisément sur l’analyse sémantique des offres : « Ne saisissez plus de mots clés pour trouver les meilleurs CV pour votre offre : rentrez votre document en entier dans la machine, et laissez-la vous suggérer immédiatement les meilleurs profils correspondants ».

D’autres plateformes comme wesuggest.io se sont lancées en croisant recrutement… et Big Data.

La start-up clevy.io estime que « l’avenir sera conversationnel » et propose à ses clients d’automatiser leurs processus métier grâce à des chatbots. Les ressources humaines en font partie.

Les chatbots RH peuvent orienter le candidat vers l’offre la plus adaptée et même réaliser une première sélection.

Et une fois l’employé arrivé dans l’entreprise, il continue de discuter avec des robots pour ses questions les plus simples - un autre exemple chez lepetitmartin.com.

Vous êtes à la recherche de la perle rare sur LinkedIn ? Et si vous changiez votre fusil d’épaule ?

Avec pertinence et humour, Jean-Marc Potdevin a fondé le site LinkedOut.fr : il relève le pari de trouver un emploi aux plus précaires, sans réseau mais compétents et très motivés.

« Ici, vous pouvez concilier vos besoins de recrutement et votre engagement pour l’inclusion ! Les candidats LinkedOut ont des histoires de vie difficiles. Ils ont tous un point commun : la capacité à travailler et l’envie de s’en sortir. Vous pouvez changer leur vie en les recrutant. »