Réalisée en collaboration avec East & Partners, l’étude Finastra révèle que les banques investissent massivement dans des partenariats fintech ainsi que dans la digitalisation afin de répondre aux exigences des clients et de la réglementation.
Cette enquête a été menée auprès de 783 professionnels au sein de 206 banques au Royaume-Uni, en Europe, au Moyen Orient, en Asie-Pacifique et aux Amériques, y compris la réalisation de 393 entretiens avec des banques et des institutions financières des marchés communautaires d’Amérique du Nord. L’étude s’attarde sur l’intérêt du marché pour les fintechs et les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
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Elément stratégique pour les banques, les partenariats Fintech ont le vent en poupe. Selon l’étude Finastra, 3 banques mondiales sur 4 prévoient de nouer des partenariats – avec en moyenne 3 fintechs – au cours des 12 à 18 prochains mois. Plus de la moitié des personnes interrogées privilégient l’utilisation d’une plateforme externe de solutions intégrées (56 %), contre seulement 6 % qui préfèrent développer ces solutions en interne. Cette tendance est plus marquée en Europe, où les chiffres sont respectivement de 73 % et 5 %.
Ce choix est avant tout motivé par la réduction des coûts opérationnels (46 %), le déploiement efficace de nouvelles technologies (43 %) et la conformité aux réglementations en évolution continue (37 %).
La transformation digitale reste une priorité pour les institutions financières puisqu’elles y attribuent un budget moyen de 367,6 millions de dollars en 2023. Ce sont les banques européennes qui se montrent les plus attentives avec des investissements s’élevant à 886 millions de dollars. Cependant, si les répondants déclarent une digitalisation de leurs processus à hauteur de 47 %, seulement une personne sur cinq estime que ce parcours est à la pointe (20 % des répondants) et une sur deux se dit en retard. Même constat au Moyen-Orient où seulement 12 % des répondants se disent en avance et plus de 62 % en retard.
Outre ces enseignements, l’étude met en avant les conclusions clés comme :
- Les fintechs aident les banques à améliorer l’expérience client – lorsqu’elles recherchent un nouveau partenaire fintech pour améliorer leur offre client, les banques mondiales privilégient des fintechs qui disposent des portails / canaux bancaires en ligne (55 %), des processus dits transparents, tels que la disponibilité des mises à jour en temps réel sur l’avancement de l’onboarding (45 %), l’amélioration de la connectivité de bout en bout, ainsi que des services à valeur ajoutée (44 %).
- Les priorités ESG des organisations diffèrent d’un pays à l’autre – selon 49 % des banques mondiales, la réduction de leurs propres émissions de carbone est le principal objectif ESG, suivi par l’alignement du management et de la direction sur les initiatives de développement durable (46 %). Les banques du Moyen-Orient suivent le rythme de ces dernières statistiques, pendant qu’en Europe, la priorité est donnée à la réduction des émissions de carbone, suivie par l’adoption de définitions et de termes (67 %). Dans la région APAC, les principales priorités sont l’obtention d’un financement ESG à la fois interne et sur le long-terme (63 %) et l’alignement du management et de la direction sur les initiatives de développement durable (61 %).
- Les prêts verts deviennent de plus en plus populaires – 3 banques mondiales sur 4 prévoient d’augmenter leur exposition de plus de 16 % au cours des 12 à 18 prochains mois ou plus. Les principaux obstacles auxquels les banques sont confrontées en matière d’ESG sont les suivants :
- Le manque de produits ESG fournis par les fintechs que les banques peuvent proposer aux entreprises (40 %).
- Le maintien du rythme de l’évolution rapide des exigences réglementaires (20 %).
« Dans un contexte d’incertitude croissante, d’une forte inflation, des taux d’intérêt fluctuants et des risques de récession, les banques sont soumises à une pression grandissante pour réduire leurs coûts opérationnels tout en continuant à optimiser le parcours de leurs clients », déclare Isabel Fernandez, EVP Lending chez Finastra. « Notre enquête montre que les banques reconnaissent qu’elles ne peuvent pas naviguer seules dans ces eaux. Elles choisissent désormais de s’associer aux fintechs qui proposent idéalement des solutions fintech intégrées, pour les aider à s’adapter rapidement tout en réduisant les coûts. »
« Cette étude montre également que les critères ESG continuent de s’étendre à l’ensemble des processus, y compris les opérations internes et les offres externes des banques. Chez Finastra, nous croyons en une finance ouverte. Une conviction qui se traduit par notre plateforme ouverte de collaboration et d’innovation – FusionFabric.cloud, notre ADN technologique, notre état d’esprit et notre culture ouverts. Ainsi, nous aidons les banques à pérenniser leurs offres et à assurer un meilleur avenir auxa communautés qu’elles servent. »
« Les principaux points d’inflexion de ces dernières années ont eu, et ont encore, un impact considérable sur l’évolution de l’industrie financière », commente Martin Smith, responsable mondial de l’analyse des marchés chez East & Partner. « Cela oblige les institutions à reconsidérer la façon dont elles gèrent les risques, à accroître leur agilité et à accélérer l’innovation pour évoluer avec les nouvelles demandes. Nous nous sommes associés à Finastra pour mieux comprendre cette conjoncture et montrer comment les banques s’adaptent à cet environnement. En dépit des défis auxquels sont confrontées les banques mondiales, l’accent mis par le secteur sur la collaboration et l’avancement des initiatives ESG, et qui est mis en évidence par l’étude, aura en fin de compte de grands avantages pour les institutions financières et leurs clients, aujourd’hui et à l’avenir. »