30 start-up qui montent dans le big data

• Création : janvier 2013
• Fondateurs : Marc Batty, Thomas Cabrol, Florian Douetteau, Clément Sténac
• Siège : Paris
• Effectif : 17
• CA 2013 : 650 000 euros
• Prévisionnel 2014 : 1,3 million d'euros
• dataiku.com

Dataiku espère imposer sa plateforme logicielle Data Science Studio (DSS) comme standard international d'ici à cinq ans. Et ça commence plutôt bien ! La jeune pousse parisienne collectionne les récompenses. Dernières en date : le Grand prix du jury du 16ème concours national i-Lab et le « Coup de Coeur » du Fete (French Evening for Talented Entrepreneurs) décerné par les CTO de Blablacar et de Criteo, des références ! « Le studio de Dataiku nous aide à aller plus vite », expliquent les créateurs enthousiastes. Cette solution permet aux data scientist de retrouver en une interface unique, simple et intuitive tout l'univers big data open source (Hadoop, MongoDB, Elastic Search, Scikit-learn). Résultat : ils peuvent se concentrer sur la création d'applications data-driven et prédictives.

Testée en bêta pendant neuf mois par Pages Jaunes, un de leurs premiers clients, qui assure avoir augmenté sa productivité de 30 %, la solution de Dataiku est également utilisée par Vente Privée, CDiscount, Fotolia ou encore Cityvox... Une levée de fonds devrait intervenir prochainement pour lancer le développement à l'international en 2015, Etats-Unis en tête. D'ici là, Dataiku a officialisé la sortie d'une version gratuite. De quoi convertir les futures générations d'apprentis data scientist.

• Création : avril 2012
• Fondateurs : Rand Hindi, Mael Primet, Michael Fester
• Siège : Paris
• Effectif : 9
• http://snips.net

Finaliste du concours Innovation 2030 (catégorie big data), cette jeune start-up s'est fait remarquée grâce à l'application mobile Tranquilien, développée pour la SNCF. Elle permet de prédire le taux de remplissage des trains et lui a valu une récompense lors du concours Dataconnexions, organisé par la mission Etalab en juin 2013.

Snips travaille également avec La Poste, pour prévoir l'affluence dans ses bureaux, ou avec la ville de San Francisco sur la prédiction des accidents de la route. Si ces projets " grands comptes " lui ont permis d'être profitable dès le premier jour, l'ambition de Snips va au-delà : elle compte développer sa propre application grand public, qui sortira fin 2014. Véritable cerveau de poche, elle sera capable de suggérer aux citadins connectés les informations (ou les applications) dont ils ont besoin, au moment opportun. Objectif : que la ville s'adapte à l'individu et non l'inverse. En avril dernier, le cofondateur de Snips, Rand Hindi, a reçu le prix du MIT Technology Review du jeune innovateur français de l'année (www.technologyreview.com/lists/innovators-under-35/2014/entrepreneur/rand-hindi/).

• Création : juillet 2011
• Fondateurs : Jean Luc Marini, Olivier Figon
• Siège : Clermont-Ferrand (et Lyon)
• effectif : 11
• CA prévisionnel 2014 : 200 000 euros
• www.searchxpr.com

Développé par la start-up auvergnate Search'XPR et lancé en janvier dernier, le système Oorace de recommandation prend à revers les modèles de recommandation sémantiques. Fruit de six années de recherche dans le domaine des sciences psycho-cognitives, Oorace est une API qui s’intègre aux modèles de recommandation existants pour les enrichir d'une part d'émotionnel et d'inattendu. Basée sur le principe de sérendipité (ou découverte accidentelle), elle permet de prendre en compte les schémas mentaux et les centres d’intérêt inconscients de l’internaute pour lui proposer un produit/service qu'il n'aurait pas cherché de façon consciente. « Ce n’est pas rationnel. Cela n’a strictement rien à voir avec la sémantique », déclare Jean-Luc Marini , CEO et co-fondateur de Search’XPR. Et ça marche ! En moyenne autour de 20 % des recommandations d'Oorace déclencheraient un clic, avec une augmentation de 2,15 % des ventes ensuite. Déjà présent en Chine et aux Etats-Unis, où l'entreprise a signé ses premiers contrats, Search'XPR espère convaincre entre 5 et 10 e-marchands d'ici fin 2014. En France, Search XPR travaille avec Fugam, filiale d'Oxylane.

• Création : juin 2013
• Fondateurs : Bertrand Grèzes-Besset, Jean Louis Fuccellaro
• Siège : Lannion (et Paris)
• Effectif : 20
• CA 2013 ou 2014 : 400 000 euros
• http://predicsis.com

Cette spin-off d'Orange, née en juin 2013, a convaincu l'opérateur de lui céder, contre royalties, une licence exclusive sur le moteur big data développé à Lannion (Côtes-d'Armor) par Orange Labs. Fruit de dix ans de R&D, celui-ci est utilisé en interne dans la prédiction des comportements réseaux. L'idée de PredicSIS est d'exploiter cette technologie en dehors du domaine des télécoms pour s'imposer parmi les leaders de l'analyse prédictive dans le big data.

Priorité immédiate : le marché de la publicité sur internet. Mais l'entreprise, dirigée par Jean-Louis Fuccellaro et Bertrand Grezes-Besset, deux anciens cadres dirigeants d'Orange, souhaite se diversifier rapidement : marketing, service client, etc. Elle a finalisé fin 2013 une levée de 1 million d'euros auprès d'Innovacom et en prévoit très vite une seconde pour se renforcer dans le commercial. PredicSis emploie une vingtaine de personnes, ingénieurs développeurs, ergonomes et experts en base de données, à Lannion, à proximité de l'Orange Labs avec lequel elle continue de travailler étroitement pour la R&D. Son effectif devrait monter à une cinquantaine de personnes rapidement.

• Création : février 2012
• Fondateur : Loïc Lecerf
• Siège : Grenoble (et Paris)
• Effectif : 7 pers
• smartmeup.org

Grâce à son expertise en machine learning, cette start-up grenobloise est capable reconnaître, en temps réel (0,03 seconde), sur un visage, l'âge, le sexe, l'humeur d'une personne ou même de son identité (si documentée). Les applications sont potentiellement nombreuses : sécurité, robotique, médecine, automobile (ex : lutte contre la somnolence)." Nous sommes davantage limités par l'imagination que par la technologie ", explique Loïc Lecerf, son fondateur.

Parmi les projets en cours : une entreprise dans la photographie, qui souhaite suivre le sourire des utilisateurs de cabines automatiques et un opticien pour recommander des lunettes adaptées à la forme de visage de ses clients. Smart Me Up vient de lancer une levée de fond de 1 million d'euros qu'elle espère conclure début 2015. Elle vise le leadership sur ce marché de l'analyse de visage en temps réel et souhaite également participer à des partenariats technologiques, en apportant sa technologie pour améliorer l’interaction homme/machine.

• Création : juillet 2011
• Fondateurs : François Bancilhon, Christian Frisch
• Siège : Paris
• Effectif : 11
• CA 2013 : 392 000 euros
• data-publica.com

Datapublica est née en juillet 2011 dans le prolongement d'un projet de recherche Open Data qui a permis de constituer le premier annuaire en France de données publiques privées (16 000 jeux de données, dont 4 300 en dataviz). Après quoi, Datapublica s'est fait une spécialité de récupérer et traiter des données brutes pour fournir à ses clients, administrations, grandes entreprises, des flux structurés pertinents pour leur business.

Depuis janvier 2014, après deux ans de R&D, la start-up descend dans la chaîne de valeur en se lançant dans l'exploitation de données. C-Radar, son service de ventes prédictives, permet de croiser des données internes et externes pour enrichir et améliorer la qualité des prospects et donc le taux de conversion. C-Radar a été récompensé au concours Innovation 2030 et a déjà convaincu l'éditeur Cegid ou encore SNCF Développement. Datapublica est coorganisateur, avec Captain Dash, des Data Tuesdays.

• Création : novembre 2010
• Fondateur : Pierre Jouniaux
• Siège : Paris
• Effectif : 14
• CA 2013 : 180 000 euros
• CA prévisionnel 2014 : 500 000 euros
• www.safety-line.fr

Fondée par Pierre Jouniaux, directeur d'enquête pendant douze ans au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), Safety Line analyse les données enregistrées en vol par les boîtes noires pour aider à prévenir les risques opérationnels dans le transport aérien. Grâce à un algorithme maison, développé en partenariat avec des laboratoires de recherche de pointe (Inria ; ENPC, Ecole des Ponts ParisTech ; LSTA, Laboratoire de statistiques théoriques et appliquées), l'entreprise est capable de fournir aux compagnies aériennes un tableau de bord des dangers potentiels.

Exemple : Safety Line est capable de prédire le risque d'un atterrissage " long " (qui représente 27 % des accidents). Elle peut aussi permettre d'anticiper des problèmes techniques, permettant ainsi d'améliorer la maintenance et d'éviter les retards. Safety Line a même développé un service qui permet d'alléger la facture de consommation de carburant, grâce à l’analyse des données de vol.

• Création : février 2013
• Fondateurs : Matthieu Finiasz, Stevan Kéraudy, Erwan Kéraudy
• Siège : Paris
• Effectif : 10
• CA 2013 : 500 000 euros
• CA prévisionnel 2014 : 1 million d'euros
• www.cybelangel.com

Au lieu d'investir dans des mesures de protection chaque jour pris en défaut, CybelAngel propose à ses clients une autre stratégie. Cette start-up, fondée en février 2013, a mis au point un algorithme qui permet de scanner à haute fréquence le « Dark Web », et notamment les sites internet où les pirates ont leurs habitudes. Elle peut ainsi détecter si des données sont en train d’être revendues ou si des informations utiles au piratage d'une entreprise ont été échangées. CybelAngel peut avertir ses clients de la menace, ou, a posteriori, récupérer des indices sur le vol, et parfois les données elles-mêmes. Elle a reçu le prix de la PME innovante lors du FIC (Forum international de Cybersécurité) en janvier 2014. CybelAngel a également été retenue dans les lauréats du concours Innovation 2030 (catégorie big data). Elle revendique une quinzaine de clients membres du CAC 40 et compte doubler son chiffre d'affaires en 2014 à 1 million d'euros.

• Date de création : avril 2011
• Fondateurs : Charles Gros et Yohan Dupasquier
• Siège basé à : Paris
• Effectif actuel : 50 pers
• Site Web : http://www.tradelab.fr

Tradelab connecte en temps réel les marques à leur meilleure audience, qu’elle soit identifiée ou non. Cette plateforme technologique publicitaire, élaborée sur des modèles mathématiques prédictifs, permet de toucher individuellement chaque internaute, au meilleur moment de son parcours de navigation et sur tous ses devices.

Tradelab se spécialise notamment dans l’accompagnement des internautes sur leur funnel de conversion, du premier contact avec une marque jusqu’à la fidélisation. Plus qu’un simple projet publicitaire, il s’agit là d’exploiter la data, qu’elle soit 1st ou 3rd party, dans l’objectif de servir une publicité propre aux internautes, personnalisée, adaptée à son surf et ses envies, et enfin, créatrice de valeur.

Premier acheteur RTB en France, top 4 au niveau Européen (Source : AppNexus, 09/14), Tradelab compte plus de 120 clients actifs, 50 experts, une croissance constante de 150% chaque année, ainsi que 11 trophées remportés en 2014, dont les plans d’accélération UBI I/o (UBIFrance) & Fast Track (Cap Digital) ; et le prestigieux prix eMarketing Paris 2014. Tradelab est également en ce moment même finaliste pour le Grand Prix de l’Innovation de la Ville de Paris, dont les gagnants seront prochainement annoncés à la Cité de la Mode et du Design.

• Création : avril 2012
• Fondateurs : Arthur Waller, Raphaël Théron, Tancrède Besnard, Khalid El Guitti, Quentin de Metz
• Siège : Paris
• Effectif : 30
• pricematch.travel/fr/

Seul 5 % des hôtels ont un outil leur permettant d'adapter leur politique tarifaire en fonction de la demande (Yield Management). Ce sont souvent des hôtels de luxe ou de grandes chaînes. « Notre ambition est d'adresser le marché des 95 % restants », explique Raphaël Théron, directeur général et cofondateur de Pricematch.

Grâce à un algorithme de données maison (qui prend en compte la concurrence, l'historique de réservation, le calendrier, le taux de change ou encore la météo), Pricematch propose aux hôteliers une plateforme qui recommande le prix optimal d'une chambre jusqu'à 90 jours à l'avance, pour l'offre premium. La jeune pousse l'assure : le RevPAR (Revenue Per Available Room) de ses clients a augmenté de 7 % en moyenne. Primée aux Trophées de l'innovation 2014 de L'Echo Touristique, Pricematch vient de signer un partenariat avec Best Western France et envisage d'ouvrir prochainement un bureau à Londres (Grande-Bretagne), après Rome (Italie) et San Francisco (Etats-Unis).

• Création : juin 2012
• Fondateurs : Amirhossein Malekzadeh, Renaud Boutet, Emmanuel Gueidan
• Siège : Paris
• Effectif : 5
• http://focusmatic.com

Les trois fondateurs de cette start-up née en 2012 se sont rencontrés dans une salle de marché. Leur idée : utiliser les techniques d'analyses de données en temps réel de la finance dans le monitoring social. Focusmatic scanne en temps réel l'ensemble des données sociales (micro-blogging, blogs, photos, vidéos, forums), les catégorise, les enrichit (ex : avis positif ou négatif), notamment grâce à l'analyse sémantique, et les présente sous forme de tableaux de bord, type Business Intelligence. Focusmatic est aussi un outil de veille qui vous alerte en temps réel ou à fréquence régulière des événements qui affectent vos objectifs business. Focusmatic a déjà séduit de nombreuses agences de communication digitale, mais aussi SFR, Orange, Deloitte, Netino ou La Fourchette. En juin, la jeune pousse a reçu le « Coup de Coeur », catégorie start-up, de la journée de l'innovation de Telecom ParisTech.

• Création : Avril 2010
• Fondateurs : David Bessis
• Siège : Paris
• Effectif : 18
• www.tinyclues.com

Créé en 2010 par David Bessis, Tinyclues développe une plateforme de CRM prédictif qui aide les e-commerçants et les responsables marketing à valoriser leurs données pour mieux gérer les interactions avec leurs clients . Comme son nom l'indique, cette start-up recherche les "signaux faibles" pour fournir des prédictions ou recommandations de ciblage qui permettent, selon elle, d'augmenter de plus de 30 % la performance économique des campagnes CRM.

Ambitieuse, l'entreprise a pris le temps de bien faire les choses. La R&D de sa plateforme a été relativement longue, trois ans, réalisée en parallèle de gros contrats avec des références, comme PriceMinister ou encore Cdiscount. Elle a procédé ensuite à une levée de fonds, fin 2013, auprès d’Isai et d’Elaia Partners, avec au passage, l'arrivée de Denis Payre (Business Objects, Kiala) et Stéphane Treppoz (Sarenza) au conseil d'administration. Elle va désormais pouvoir accélérer son développement, sûre de sa supériorité. " A chaque fois qu'on a été testé contre une solution concurrente, on a été plus performant", déclare David Bessis, co-fondateur de Tinyclues.

• Création : décembre 2009
• Fondateurs : Gilles Babinet, Bruno Walther
• Siège : Paris (et Tunisie)
• http://captaindash.com

Un tableau de bord « aussi facile à utiliser qu'un jeu Zynga ! ». Voilà l'objectif que s'étaient fixé les deux cofondateurs de Captain Dash, Gilles Babinet et Bruno Walther. Lorsqu'ils décident de créer Captain Dash, les deux hommes partagent la même vision. Ils constatent que le big data est sous-exploité par le marketing, car jugé « pas assez sexy ». Dans le même temps, les directions marketing achètent au prix fort des tableaux de bord BI qui n'intègrent pas toujours les données massives, notamment du web. Ils développent donc avec leur équipe un tableau de bord avec un nom de super héros : Captain Dash ! Intuitif et fun, l'application gratuite rencontre un franc succès . L'objectif aujourd'hui est d'être dans le top 10 mondial de la catégorie business à la fois sur iOS et sur Windows 8. Côté grands comptes, Captain Dash a séduit Orange, La Poste, la SNCF, L’Oréal, BNP Paribas, AXA, etc. Prochaine étape du développement : devenir un point d'entrée pour des applications prédictives "third parties". Captain Dash est coorganisateur, avec Datapublica, des Data Tuesdays.

• Création : 2009
• Fondateurs : Nicolas Raspal, Rachel Delacour
• Siège : Montpellier (et Kansas City, aux Etats-Unis)
• Effectif : 40 (15 aux USA, 25 à Montpellier)
• CA 2013 : (prévu 2014) NC
• http://fr.bimeanalytics.com

Rachel Delacour est devenue une figure de l'écosystème entrepreneurial français depuis qu'elle a accompagné François Hollande à San Francisco, outre-Atlantique, en février 2014. Mais c'est bien aux États-Unis qu'elle construit le succès de Bime Analytics, sa solution de Cloud Business Intelligence. Dès le début, la start-up qu'elle a fondée à Montpellier, avec son mari Nicolas Raspal, fait le pari de lancer une solution BI PaaS en version anglaise.

Vite repérée par Google, Bime est invitée à accompagner le roadshow BigQuery, l'outil big data de Google. Aujourd'hui, 75 % de ses clients sont à l'étranger, Américains en tête. Parmi eux : Cisco, Shell, Lenovo, Pizza Hut, SFR et Royal Canin etc. Grâce à une nouvelle levée de fonds de 3 millions d'euros fin 2013, Bime installe ses premiers bureaux aux Etats-Unis. Elle a fait le choix de Kansas City et de sa « Silicon Prairie », où elle vient de signer un partenariat avec Veracity Consulting. De quoi attirer l'attention de Gartner qui l'a placée dans ses cinq "Cool Vendors" PaaS pour 2014.

• Création : janvier 2011
• Fondateur : Jean-Michel Cambot
• Siège : Montpellier (et Paris)
• Effectif : 9
• tellmeplus.com

TellMePlus, créée en 2011 par Jean-Michel Cambot (ndlr : premier développeur de Business Objects) devait être à l'origine une application mobile de « bons plans » shopping. En 2013, changement de cap. « On est passé d’un modèle BtoC, dans lequel on se serait enlisé, à un modèle BtoB  », explique le fondateur.

La technologie d'intelligence artificielle développée avec le LIRMM (Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier) peut en effet parfaitement s'adapter au profiling prédictif, contextuel et comportemental, utilisé dans le e-commerce. Pensée dès le départ pour le mobile, Tell Me Plus se distingue par son approche tout support. Centrée sur l'utilisateur : elle suit son comportement, sa géolocalisation, son support de connexion, etc.

Récompensée au concours Innovation 2030 (catégorie big data), la jeune pousse accompagnée par Axeleo a procédé à une levée de fond de plus d'un demi-million d'euros en juin 2014, avec à la clé l'arrivée à son board de Christophe Dumoulin (Business & Décision) et de Benoit Gourdon (Néolane). Parmi ses clients : Orange, Mappy, Fnac, BNP, Celio, Procter & Gamble.

• Création : mars 2013
• Fondateur : Milan Stankovic
• Siège : Paris
• Effectif : 10
• CA 2013 : 100 000 euros
• CA prévisionnel 2014 : 500 000 euros
• www.sepage.com

Sépage est une jeune pousse parisienne fondée en mars 2013 par Milan Stankovic, docteur en Web sémantique à la Sorbonne. Elle propose un moteur de recommandation de destinations de voyage pour les sites d’e-tourisme. Baptisée GlobeAdvent, celle-ci permet d'améliorer l'expérience de recherche et d'achat de voyage en adaptant de façon dynamique l'offre en fonction des préférences de l'utilisateur. Sépage annonce un taux de clic de 9,5%. Sépage est également à l'origine de l'application Muséophile, développée en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication : elle permet aux touristes de trouver les musées qui se rapprochent le plus de leurs préférences artistiques. Hébergée depuis sa création à l'incubateur Agoranov, elle vient de boucler en juin 2014, une deuxième levée de fonds de 140 000 euros auprès de trois investisseurs privés. « Nous souhaitons accélérer la commercialisation de l’offre en France et à l’international », explique Thomas Houriez, responsable Marketing). Sépage a réalisé un peu moins 100 000 euros de chiffre d’affaires en 2013. Un chiffre qu'elle veut multiplier par 5 en 2014. Sépage a reçu le prix de l'Innovation technologique lors du dernier salon Next Tourisme 2014.

• Création : juillet 2009
• Fondateurs : Jean-Luc Bernard, Henri Marty, Jean Pierre Malle
• Siège : Toulouse (et Paris)
• Effectif : 20
• CA 2013 : 1 million d'euros
• CA prévisionnel 2014 : 1,3 millions d'euros
• www.netwave.eu

Netwave édite une solution e-commerce, appelée WebSalesBooster, qui permet d'augmenter le taux de conversion des sites de e-commerce grâce à un moteur prédictif fondée sur « l'analyse situationnelle ». L'idée est de suivre le parcours du client et de bâtir un scénario prédictif à partir de l'historique des utilisateurs ayant eu un comportement similaire. Netwave revendique une augmentation du taux de conversion de 11 % en moyenne, avec une montée en puissance progressive mois après mois.

WebSalesBooster avait obtenu en septembre 2011 l’Innovation E-Commerce Award. Elle a déjà convaincue une vingtaine de sites marchand, dont Cdiscount, Europcar, Delamaison… En 2013, NetWave a réalisé un chiffre d'affaire de plus de 1 million d'euros et emploie 27 personnes entre Toulouse et Paris. Trois levées de fonds (dont la dernière très récemment) portent à plus de 3,7 millions d'euros  le total levé en très peu de temps pour son développement… L’objectif de NetWave a été de consolider sa position en France cette année (ndlr : NetWave vise les 30 clients en régime de croisière), mais aussi de mettre le pied sur le premier marché européen du e-commerce, à savoir le Royaume-Uni.

• Création : mars 2013
• Fondateurs : Jean-Luc Errant, Mathias Herberts
• Siège : Brest
• Effectif :7
• cityzendata.com

Cityzen Data est une start-up fondée par Jean-Luc Errant, fondateur de Cityzen Sciences, le spécialiste du vêtement connecté, Hervé Rannou, CEO d’Items International et Mathias Herberts, un expert du big data, professeur à Télécom Bretagne. La jeune entreprise, basée à Brest, à proximité de l'école, a reçu le soutien de la Région Bretagne et de la fondation Telecom et d'Initiative Pays de Brest, sous la forme de trois prêts d'honneur.

Destinée initialement à l'analyse des données produites par les vêtements connectés conçus par Cityzen Sciences, la solution big data s'adresse d'abord au monde des capteurs, des compteurs, des sondes de toutes nature, des mobiles, des objets connectés … et des données se rapportant à des actes identifiables dans le temps et l’espace comme des achats, des ordonnances médicales, des dommages…

Cityzen Data propose une architecture très originale (séries spatio-temporelles) ainsi qu’une grande bibliothèque de fonctions et un langage de manipulation de données, qui permet selon elle, des performances inégalées par les autres plateformes du marché.

• Création : mars 2008
• Fondateurs : Pascal Magnier, Clément Penin
• Siège : Montpellier
• Effectif : 11
• https://fr.expernova.com

Le moteur de recherche développé par Pascal Magnier et Clément Penin permet de repérer les meilleurs experts et centres de recherche dans plus de 400 domaines scientifiques. Un outil précieux pour aider les entreprises à identifier les compétences scientifiques critiques pour leur business. Concrètement, Expernova met à jour chaque mois plus de 10 millions de profils d'experts, en croisant des données de 250 sources différentes. Cela représente 30 millions de documents et 40 millions de brevets analysés chaque mois. En deux fois, décembre 2009 puis juillet 2013, Expernova a réussi a levé un montant estimé à 900 000 euros. Installée avec une dizaine de salariés dans les locaux de la pépinière Cap Omega à Montpellier, l'entreprise a été récompensé lors du concours Innovation 2030 (catégorie big data).

Expernova ne communique pas sur son chiffre d'affaires mais assure être arrivée à l'équilibre depuis 2012. Elle revendique une cinquantaine de grands comptes, et vise l'international, Suisse et Etats-Unis notamment.

• Création : juin 2010
• Fondateurs : Hugues de Bantel, Eric Boix, Michel Morvan
• Siège : Lyon (et San Francisco)
• Effectif : 42 (stagiaires inclus)
• CA 2013 : 1,5 millions d'euros
• thecosmocompany.com

The CoSMo Company s’appuie sur les travaux de recherche réalisés au sein du Laboratoire de l’Informatique du Parallélisme de Lyon et de l’Institut des Systèmes Complexes, entité commune à l’INRIA, à l’ENS et au CNRS. Elle édite une plateforme logicielle de modélisation numérique qui permet de simuler l'impact de décisions sur les systèmes complexes. Les applications concrètes vont de la résilience de chaînes logistiques complexes à l'optimisation de la bioproduction dans l'industrie pharmaceutique. Cela peut aussi intéresser l'urbanisme, pour modéliser l'impact environnemental d'une nouvelle infrastructure, par exemple et toutes les industries.

Après avoir doublé ses ventes en deux ans, The Cosmo Company vise une croissance forte pour 2014. Elle a levé pas moins de 3,8 millions d'euros en mars 2014 pour financer son développement international, notamment aux Etats-Unis, où elle a installé des bureaux à San Francisco. "The Cosmo Company ouvre la voie au big data pour les secteurs industriels et devrait connaître une croissance exponentielle sur le marché mondial ", estime-t-on chez Aster Capital. Elle fait partie des huit sociétés sélectionnées pour bénéficier de Ubi i/o, le nouveau programme d'accélération de start-up soutenu par Ubifrance et Bpifrance.

• Création : novembre 2008
• Fondateurs : Alexandre Templier, Guillaume Bourdon, Mariem Alaoui
• Siège : Paris
• Effectif : 20
• www.quinten-france.com

Quinten est une start-up spécialisée dans la valorisation des données biomédicales, dans les secteurs de la pharmacie, des biotechnologies et de la cosmétique. L’algorithme Q-Finder développé par ses équipes de recherche, sous la direction de Christophe Geissler, agrégé de mathématiques à l’ENS Ulm Paris, permet par exemple d'améliorer considérablement l'analyse des essais cliniques. Là où les méthodes traditionnelles pourraient conclure trop rapidement, en raisonnant par moyennes ou tendances, Quinten permet d'identifier s'il existe une population cible, même faible, pour qui le traitement est efficace et les effets indésirables acceptables. Mais Quinten peut aussi intervenir pour optimiser le design et le ciblage des molécules thérapeutiques. Discrètement, Quinten s'est donc construit une solide réputation dans l'industrie pharmaceutique, elle travaille avec les plus grands laboratoires : Sanofi, Servier, Transgene, Ipsen et Roche. Elle intervient aussi dans d'autres secteur : la cosmétique, les médias, la finance ou encore l'assurance. Quelques exemples : la détection de la fraude, l'évaluation des performances commerciales, l'optimisation des campagnes publicitaires etc. L'entreprise précise qu'elle a atteint la rentabilité dès sa deuxième année et qu'elle réalise un croissance annuelle moyenne de 40% depuis sa création.

• Création : août 2012
• Fondateurs : François Ziserman, Adrien Coutarel
• Siège : Rennes
• www.target2sell.com

Target2Sell est un moteur de recommandation pour le e-commerce lancé depuis fin 2012 par François Ziserman (consultant et blogger e-commerce, Aroak) et Adrien Coutarel (Fredhopper). C'est une solution auto-apprenante : l'intelligence artificielle du moteur lui permet d'affiner au mieux la recommandation de tel produit à tel visiteur. Le prix dépend du nombre de visites, mais Target2Sale estime que la solution est rentable au bout de seulement deux mois. Elle revendique en effet entre 10 et 30 % d'augmentation du chiffre d'affaires pour ses clients. Au total, cela représente 155 millions d'euros générés à ce jour. Concrètement, c'est une solution en mode SaaS, qui s'adapte au système d'information e-commerce des sites marchands (ndlr :avec Magento et Prestashop l'intégration est automatique), mais elle peut aussi se brancher sur des solutions d'e-mailing. Target2Sell travaille par exemple avec Rexel, Pimkie, Macway, Auchan ou encore Monoprix. En juin dernier, la start-up rennaise a réussi à lever pas moins de 1,4 million d'euros. De quoi continuer d'investir dans la R&D et le développement commercial pour s'imposer face à la concurrence.

• Création : décembre 2011
• Fondateur : Fabien Poulard
• Siège : Nantes
• CA 2013 : 120 000 euros
• Effectif : 10
• www.dictanova.com

Dictanova développe une plateforme logicielle qui propose de l'analyse qualitative semi-automatisée des retours consommateurs en ligne. Concrètement, il s'agit d'écouter ce qui se dit sur la marque, en particulier sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les discussions clients par e-mail ou autre. Contrairement aux outils de veille e-reputation, où le Community Managers peut prendre le relais après une alerte, Dictanova fait une analyse en profondeur sur les items marketing et stratégiques. L'idée est de créer une base de connaissance sur les retours consommateurs de la marque et ses concurrents pour aider les responsables marketing à prendre les bonnes décisions. Cette technologie a été développée en collaboration avec le Laboratoire Informatique Nantes Atlantique (LINA) par une équipe de 10 personnes composée d'experts en informatique linguistique, en data-visualisation, en marketing. Dictanova a été récompensé par le Jury européen du Language Technology Innovate Award 2013. Autre fait d'armes : l'algorithme de Dictanova a prédit le classement final des cinq dernières candidates de Miss France 2013 avant l'heure, ainsi que la victoire en finale de Miss Bourgogne grâce à l'afflux de tweets positifs en sa faveur dans la dernière ligne droite. Parmis ses clients : Banque de France, Buffalo Grill, Groupe Richemont etc.

• Création : 2013
• Fondateurs : Benoît Raphaël, Jean Véronis, Thomas Mahier, Julien Tauvel
• Effectif : 6
• CA 2013 : 137 000 €
• CA prévisionnel 2014 : 280 000 €
• Siège : Paris
• www.trendsboard.com

Cette jeune pousse, cofondée par Benoît Raphaël (Post.fr, Plus Nouvel Obs, Lab d'Europe1) propose une solution d'analyse pour prédire les tendances et les centres d'intérêt des communautés sur les réseaux sociaux, vendue par abonnement. Lancée en avril 2013, la version béta de Trendsboard dédiée aux médias a été vite adoptée : L'Equipe, Le Point, L'Express, Metronews, iTélé, Nouvel Obs, Marie-Claire ou encore Eurosport. Trendsboard espère capitaliser sur ce succès pour convaincre les marques : « Aujourd'hui, tout le monde est média », constate Benoît Raphaël, qui souhaite « aider un public de plus en plus large à anticiper et à reprendre l'initiative sur les médias sociaux et l'infobésité."

Plusieurs marques se sont déjà lancées : Orange, Arval, Reputation Squad ou encore Publicis Conseil. Après avoir levé 500 000 euros lors de sa création, Trendsboard a procédé à une nouvelle levée de fonds en septembre, avec à la clé l'arrivée de personnalités à son board : Claude Posternak (L’Important), Arnaud Massonnie (Fifty-Five), Ludovic Blecher (Fonds Google pour la presse), Catherine Barba, Antoine Meunier (ex-FullSix).

• Création : Septembre 2012
•  Fondateurs : Nicolas Schueller, Jean-François  Bernard
•  Siège : Paris (et New-York)
•  Effectif : 22
•  www.adomik.com

Les Ad Exchange sont des plateformes d'enchères d’espaces publicitaires internet qui regroupent annonceurs et éditeurs. Si de nombreux outils existent pour aider les annonceurs à tirer le meilleur profit des enchères en temps réel (RTB, Real Time Bidding), de leurs côtés, les éditeurs restaient à la traîne. La technologie BidExplorer, développée par Adomik, fait appel au big data pour conseiller en temps réel les éditeurs : elle leur permet notamment d'arbitrer entre une vente sur ad-exchange et une vente traditionnelle, d'adopter une stratégie de vente dynamique avec la définition de prix planchers, ou encore une assistance pour conclure des "private deals" avec des agences et annonceurs spécifiques.

En plus de l’outil BidExplorer, les équipes de la start-up propose une analyse et un conseil personnalisé à leurs clients. Fondée en juin 2012 par Nicolas Schueller et Jean-François Bernard, la jeune pousse a levé 1,3 million d’euros en juin 2013 auprès d’Iris Capital et Elaia Partners. Adomik revendique déjà des clients à l'international : " Tous membres du Top 5 éditeurs de leur marché respectif (Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne) ".

• Création : juillet 2009
• Fondateur : François Paulus
• Siège : Rennes
• Effectif : 7
• CA prévisionnel 2014 : 500 000 euros
• www.semsoft-corp.com

Créée en 2009 par François Paulus, cette start-up rennaise édite Aggrego Suite, une plateforme virtuelle d'intégration dynamique de données hétérogènes. C'est le fruit de trois ans de R&D réalisé en partenariat avec Orange Labs, dont Semsoft est un essaimage, et le Laboratoire de Recherche en Informatique de l'Université de Paris Sud. « Cela s’est fait en lien avec nos premiers clients, Total, Médiamétrie et Orange qui nous ont permis de financer ce temps de R&D. »

Semsoft cible d'abord les directions métiers, pour les aider à « prendre le pouvoir sur les données » en décloisonnant les silos, en agrégeant toutes les données disponibles, internes comme externes. La commercialisation a réellement commencé depuis septembre 2013, lorsque Semsoft a signé ses premiers contrats en France : Bouygues, Pernod-Ricard, Ouest-France, SFR Business Team, Dailymotion etc. Lauréate des Data Intelligence Awards 2013, l'entreprise a également reçu le Trophée SFR Jeunes Talents big data et sélectionné par l'incubateur Smart Data d’Axa.

• Création : décembre 2012
• Fondateurs : Martin de Charrette, Sylvain Zimmer
• Siège : Paris
• Effectif : 10
• www.pricingassistant.com

Lorsqu'ils ont décidé de lancer Pricing Assistant, les deux fondateurs partageaient la même problématique. Que ce soit Martin de Charette, qui vendait le vin du domaine familial sur internet, ou Sylvain Zimmer, cofondateur de Jamendo, ils étaient confrontés au même besoin : comment trouver le bon prix sur internet ? En face, il n'existait aucune solution pour aider les e-commerçants à automatiser et améliorer leur stratégie de prix. Lancé en version beta fin avril, Pricing Assistant épargne aux e-commerçant ce fastidieux travail en automatisant la veille tarifaire et en leur permettant d'adapter leurs prix plus rapidement.

Grâce à un algorithme sémantique, Pricing Assistant retrouve lui-même les références d'un même produit chez la concurrence. La simplicité est donc le point fort de Pricing Assistant qui est compatible avec les principales applications professionnelles de vente en ligne comme Prestashop, Magento ou Shopify.  Vainqueur du concours Le Web London 2013 devant 400 jeunes pousses européennes, Pricing Assistant a pu procéder dans la foulée à une levée de fonds de 500 000 euros bouclée en septembre 2013.

• Création : janvier 2013
• Fondateurs : Sébastien Heymann et Jean Villedieu
• Siège : Paris
• Effectif : 6
• https://linkurio.us

Linkurious est une solution de visualisation et d’exploration de données créée en janvier 2013 par Jean Villedieu, Romain Yon et Sébastien Heymann. Ce dernier est déjà à l'origine de Gephi, une référence dans le monde du graphe Open Source. Linkurious s'adresse à un autre marché, celui des directions métiers. L'objectif est de permettre aux utilisateurs métiers de s’approprier les données grâce à une navigation très intuitive. Il leur suffit de cliquer sur une donnée (un nœud) pour faire apparaître l'ensemble des données associées. L'utilisateur peut ainsi continuer son exploration et comprendre comment les données sont connectées entre elles.

Linkurious a déjà séduit une centaine de clients, dont une majorité à l'étranger et dans divers secteurs, banque, logistique, télécommunications ou santé. En juillet dernier, la start-up française a fait partie des lauréats du concours national i-Lab. Elle vient également d'annoncer un partenariat avec Neo Technology, le fournisseur de la base de données graphe Open Source Neo4j, qui équipe notamment Cisco, HP, SFR ou encore Voyages-SNCF. Linkurious envisage de procéder à une levée de fonds en 2015.

• Création : 2009
• Fondateurs : Julien Coulon et Marty Kagan
• Siège : Gentilly
• Effectif : 50 pers
• cedexis.com/fr/

Fondée en 2009 par Julien Coulon et Marty Kagan, Cedexis scanne en temps réel la qualité de service des hébergeurs et des diffuseurs de contenus (Clouds, CDN). Un peu comme le GPS pour le traffic routier, Cedexis repère les bouchons pour aiguiller le trafic internet vers le chemin le plus rapide. Un travail colossal: 5 milliards de données traitées par jour, issues de 46 000 réseaux interconnectés entre eux etc. Et une précision millimétrique pour signaler les incidents et permettre aux utilisateurs, en les contournant, d'atteindre des taux de disponibilité de service proche de 100%. Mais Cedexis s'adresse aussi aux opérateurs, pour leur permettre de faire de la « chirurgie de réseau », en intervenant rapidement pour réparer les dégâts les plus coûteux. La start-up franco-américaine, hébergée à ses débuts à l'incubateur Télécom Sud Paris d’Arcueil pèse désormais 8 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie 50 collaborateurs, répartis sur dans ses bureaux de Gentilly, Portland, San Francisco, Chicago, New-York, Londres. Prochaine étapes de ce développement international fulgurant : le marché asiatique. Cedexis envisage d’ouvrir des bureaux prochainement à Singapour. Julien Coulon, son cofondateur, vient d'être récompensé par le prix de l’Innovation lors de la cérémonie du prix de l’entrepreneur de l’année 2014, organisée par EY.

• Création : juillet 2013
• Fondateurs : Loïc Deo Van et Mathieu Fargette
• Siège : Boulogne-Billancourt
• Effectif : 6 pers
• bypath.com

Cette start-up a été fondée en juillet 2013 par deux anciens Business Developer lassés par les outils CRM classiques. ByPath est une solution d'intelligence commerciale de nouvelle génération qui exploite les données issues du web (articles, blogs, réseaux sociaux) pour améliorer la performance des commerciaux et minimiser leur temps passé à la recherche d’information. C'est un outil conçu "par des commerciaux, pour des commerciaux". ByPath revendique 80% de temps disponible en plus pour la vente grâce à l'automatisation de nombreuses fonctionnalités, dont une majorité sont disponibles sans aucune saisie de la part de l'utilisateur. La technologie "Big Data" développée par la petite équipe de 6 personne basée à Boulogne-Billanourt permet d'industrialiser la recherche d’informations sur les sociétés et les personnes, leurs liens relationnels, leur environnement concurrentiel. Au final, c'est une mine précieuse d'information qui apporte une valeur ajoutée à chaque étape du cycle de vente : prospection, élaboration de la stratégie de vente, closing. Après une phase de test, le lancement commercial est prévu pour le 1er janvier 2015. Déjà en cours de levée de fonds aux États-Unis, ByPath envisage également une levée de fonds d’1 million d’euros en France afin d’accélérer son développement.