Nées avec le cloud, les start-up s’en sont emparées sans hésiter, pour assurer à leurs innovations compétitivité et simplicité d’usage. Même si des options mixtes existent.
« Le futur est dans le cloud, nous l’avons vu, il y a cinq ans. C’était l’époque du premier iPhone et nous savions qu’Internet allait révolutionner le logiciel d’entreprise », affirme Alain Mevellec, cofondateur et directeur marketing et développement business de Sellsy, à l’origine d’une solution en ligne de gestion commerciale pour tablettes et PC. « Nous venons de lancer une caisse enregistreuse connectée à une puissante gestion de stocks pour 40 euros par mois, ça serait impossible sans le cloud », explique-t-il.
Après deux ans de R&D, Idecsi lançait aux Riam 2013*, une solution destinée à protéger les boîtes e-mails des dirigeants d’entreprises. « Le système consiste à collecter les logs (les traces de connexion) sur le SI et à les analyser dans le cloud afin de détecter les éventuels accès non autorisés, explique Daniel Benabou, cofondateur et DG de la start-up, lauréate du grand prix de l’innovation des dernières Assises de la sécurité. Le SaaS consomme des ressources dans le SI et nécessite des investissements moindres. » Le logiciel existe on premise pour les clients refusant que leurs données sortent du SI. * Rencontres de l’Identité, de l’audit et du management de la sécurité