La foodtech créée en 2017 par Victoria Benhaim pour proposer des solutions de restauration aux entreprises vient d’annoncer une levée de fonds de cinq millions d’euros auprès de la la Banque des Territoires, Karista via le Paris Region Venture Fund (PRVF), Financière Tuileries et Noveo. Ce nouveau tour de table permet à I-lunch de poursuivre son ascension et d’étendre son service déjà adopté par Adecco, Labeyrie, Castalie, Wojo et Jennyfer.
I-lunch propose l’installation d’espaces de restauration en entreprises sur-mesure tels que des food corners, des frigos connectés (dans lesquels les salariés peuvent piocher des repas et des produits à toute heure de la journée) ou encore de véritables cafétérias avec du personnel. Afin de s’adapter à l’évolution des modes de travail, elle propose depuis un an Telerestau, une solution de restauration de qualité à domicile à destination des télétravailleurs. Enfin, la start-up accompagne ses clients dans tous les moments de vie des entreprises avec son offre traiteur (pot de départ, petit-déjeuner de bienvenue, afterwork, box plateaux-repas etc.). Lancée en 2017 elle vient de dépasser les 2 millions de repas fournis aux salariés.
Cette levée de fonds va permettre à I-lunch :
- D’étendre son activité sur le territoire national.
- De préparer un grand virage en matière d’image de marque puisqu’elle présentera en fin d’année sa nouvelle identité pour renforcer sa position sur le marché.
- De doubler ses effectifs dès cette année pour atteindre les 80 salariés d’ici décembre.
« I-Lunch propose un modèle novateur de service de restauration pour les entreprises, particulièrement pertinent au sortir de la crise sanitaire et à l’aune des nouveaux usages et modes de consommation des salariés. La start-up offre des services de restauration éthiques respectueux de l’environnement, répondant aux priorités d’investissement à impact de la Banque des Territoires au service de territoires plus durables, au carrefour de la transition alimentaire et de l’économie circulaire », indique Christophe Genter, directeur du département Cohésion sociale et territoriale à la Banque des Territoires.
Tandis que la rentrée a été synonyme de retour au bureau pour une partie des Français, la pratique du télétravail s’est néanmoins démocratisée. Face à ce constat, les entreprises ont dorénavant besoin de flexibilité, y compris dans leurs offres de restauration à destination de leurs collaborateurs. Plus que jamais, la qualité de vie au travail sera un élément déterminant pour réengager les employés durablement.
« I-lunch repense la restauration collective en mettant l’innovation au cœur d’une industrie en mutation. L’offre i-lunch s’inscrit parfaitement dans les attentes et enjeux du marché : qualité des produits, sourcing responsable, zéro déchet et politique antigaspillage. Nous sommes fiers de soutenir Victoria Benhaim et toute l’équipe dans son développement afin de faire d’i-lunch un acteur de référence de son marché », soulignent Benjamin Zerbib, Directeur d’Investissement et Yvan-Michel Ehkirch, Managing Partner chez Karista.
À travers son service, I-lunch contribue à renforcer les politiques RSE de ses entreprises clientes en leur offrant des services de restauration éthiques avec une faible empreinte carbone. Pionnière du zéro-déchet, la start-up a ainsi banni les couverts et les bouteilles en plastique afin de proposer des couverts et des contenants consignés en verre réutilisables, ainsi que des emballages Tetra Pak.
Restaurateur avant tout, I-lunch renforce son équipe de R&D pour accélérer encore la création de nouvelles recettes (800 en catalogue), toutes créées avec des produits issus de l’agriculture raisonnée en circuits courts ou en récupérant des fruits et légumes destinés à être jetés. Son partenariat avec Beesk est ainsi un engagement fort pour lutter toujours plus contre le gaspillage alimentaire.
Pour aller encore plus loin, la foodtech I-lunch a pour ambition de sauver plus de 60 000 repas en 2021 grâce à son algorithme prévisionnel de vente et la mise en place de précommandes pour anticiper sa production. Elle mène aussi des opérations de sauvetage des invendus en partenariat avec TooGoodToGo et de dons à des associations. Afin de lutter contre la surproduction de déchets plastiques, grâce à son système de consigne, I-lunch a aussi permis d’épargner 1 tonne de plastiques jetables en 2020. Un chiffre qu’elle compte multiplier par 10 cette année en supprimant intégralement les emballages à usage unique.
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