En marge du forum de Paris sur la Paix la semaine dernière, de grands groupes américains, dont Amazon, Google, Microsoft, Snap ou Meta, se sont engagés dans une nouvelle initiative lancée par Emmanuel Macron, en signant une charte pour la protection des enfants en ligne (harcèlement, pédopornographie, addictions diverses, exposition à des contenus violents…), aux côtés de la France, de l’Estonie et la Nouvelle Zélande. Ce qui « implique de mieux vérifier l’âge des utilisateurs, de mieux détecter et stopper les prédateurs sexuels, de mieux détecter et répondre au harcèlement et d’être plus efficaces pour retirer les contenus », a déclaré le Président.
Objectif de cette « coalition de volontaires » ? Expérimenter des solutions pour répondre à ces problématiques au sein d’un laboratoire commun aux signataires. Ces derniers se sont en effet engagés à expérimenter chaque année une idée, qui sera évaluée – au bout d’un an – au sein de leur entreprise par un institut public indépendant.
Si l’expérimentation est concluante, elle pourra alors déboucher sur un règlement commun en vue d’une harmonisation des normes en vigueur… Une opération « innovante », suivie dans la durée, qui permettra (peut-être) d’éviter aux Etats d’avoir à réguler ! D’ailleurs, le processus de mise en œuvre (tel que décrit ici) pourra être affiné durant la première année d’opération.
Entreprises, ONG, Etats, universitaires, chercheurs, activistes des libertés numériques… Vous êtes tous conviés à proposer vos idées : ne reste plus qu’à se lancer !
Cet édito est issu de notre newsletter de la semaine du 14 au 18 novembre 2022.
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