Le cabinet IDC a révélé dans une récente étude que le besoin d’applications digitales s’élèverait à un total de 500 millions d’ici 2025. Pourtant on estime que seul 0,5% de la population sait coder. Mais alors, comment répondre à ce besoin ? En se tournant vers la technologie No Code, capable elle, de répondre aux demandes des métiers, sans avoir recours à la programmation.
Laurence Chapuis, Directrice générale au sein d’INAGUA, société éditrice de la plateforme DAMAaaS, plateforme No Code de création d’applications métiers, nous livre son analyse.
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Le No Code est une technologie de type “boîte à outils” dédiée à la transformation numérique de l’entreprise, pensée et développée pour que l’utilisateur final puisse lui-même concevoir et déployer son application métier, sans avoir besoin de langage informatique.
Concrètement, l’utilisateur choisit parmi une bibliothèque de fonctionnalités celles qui sont le mieux adaptées pour construire ses formulaires, ses workflows, pour obtenir les applications adaptées à ses besoins. La construction se fait en mode graphique, par clics, drag and drop, sans aucune barrière de code. Cette construction est un assemblage de briques et permet de créer des applications sur mesure, qu’il est ensuite possible de faire évoluer en fonction de l’évolution des besoins, des organisations, etc.
L’autonomie de l’utilisateur – de conception, d’adaptation et d’évolution – est au cœur de la philosophie de ce type d’outil. Pour autant, certains éditeurs proposent, dans certains cas, des ateliers de co-conception pour aiguiller la démarche. Le principe reste identique : replacer les utilisateurs finaux – les métiers donc – au centre du dispositif de création de l’application, pour répondre à leurs besoins quotidiens. Les bénéfices sont multiples.
Le No Code, accélérateur du Time To market
Quelle que soit la taille ou la stratégie de l’entreprise, le No Code démultiplie la capacité à livrer rapidement une application, en deux ou trois jours, en moyenne. Si le No Code raccourcit le délai de mise à disposition de l’outil pour ses utilisateurs, c’est aussi un gain de temps pour la DSI : ses ressources de développement internes ou externes ne sont pas mobilisées. Pour autant, la DSI peut garder la supervision et l’administration des applications si elle le souhaite : pas de shadow IT.
Le No Code assure l’appropriation de l’outil
Contrairement aux applications créées sans s’appuyer sur les métiers, le No Code replace les utilisateurs au centre du dispositif de création de leurs outils. Ils se les approprient d’autant plus aisément qu’ils sont au cœur de leur conception.
Le No Code libère les entreprises
Pour les entreprises, le No Code fait évoluer les équipes de la DSI vers une approche de “centre de services” qui s’appuie sur une capacité interne de créer, valider, déployer, adapter/maintenir ses applications sans nécessairement avoir recours à l’aide de l’éditeur. L’entreprise regagne ainsi en capacité à fournir des outils de transformation de ses process de travail, sans passer par la case recrutement de profils techniques, sans même mobiliser des temps de formation à l’outil No Code choisi.
Le No Code assure une sécurité sans compromis
Le No Code évoque parfois des notions d’assemblage de codes, de technologie peu fiable et qui ne pourrait pas garantir un niveau de sécurité suffisant. À tort. En réalité, le No Code permet de répondre parfaitement aux besoins spécifiques des entreprises, y compris complexes, tout en leur assurant un niveau de sécurité optimal. Le No Code ne doit pas être mis en relation avec le niveau de sécurité, ce sont des sujets bien différents. Les questions essentielles de sécurité doivent être analysées pour tout choix de logiciel en SaaS, mais le No Code n’ouvre pas de nouvelles failles.
Le No code facteur de transformation digitale et de QVT
En rendant les entreprises plus efficientes, le No Code est promis à un bel avenir. D’une façon générale, tous les choix de moyens, de techniques, d’approche qui lèvent des barrières à la mise à disposition d’outils numériques modernes et évolutifs deviendront le « must have » des entreprises, administrations et associations dans les mois et années à venir. C’est en cela que les solutions No Code, dans leur ensemble, sont devenues essentielles à l’optimisation des ressources, des processus métiers et à l’amélioration de l’expérience collaborateurs.
En apportant des réponses aux besoins des collaborateurs d’entreprise, plus vite que par le biais de développements longs et coûteux, ces applications No Code sont donc devenues des facteurs clés de la Qualité de vie au travail.
Si le No Code est un “enabler” de la transformation digitale, présenté comme un élément crucial de la Qualité de Service clients, on oublie souvent de présenter son pendant managérial : la qualité de vie au travail. On parle souvent de symétrie des attentions ! En mettant rapidement à disposition des outils accessibles (grâce au No Code et au SaaS); évolutifs (grâce au No Code) ; collaboratifs (les données et informations y sont communes et mutualisées), à jour en temps réel ; les directions d’entreprises permettent à leurs collaborateurs de travailler dans de meilleures conditions et de fournir un service de qualité. Les métiers retrouvent ainsi de la productivité mais aussi du confort, voire du plaisir à travailler autrement et correctement. Ce à quoi tout le monde aspire !
No Code et Low Code : quelles différences ?
Le No Code permet de s’affranchir de toutes les barrières du langage informatique grâce à une conception en mode graphique, visuel, sans aucune ligne de code. Le Low Code lui, nécessite d’avoir des compétences en programmation.