La synthèse de l’édition 2022 de l’étude de l’Observatoire du digital flow a été publiée début février. Depuis 3 ans, ce baromètre annuel réalisé en collaboration avec l’Institut CSA vise à rendre compte de l’évolution des enjeux liés à la digitalisation dans les entreprises avec un regard croisé entre les actifs occupés et les dirigeants. Dans un contexte d’urgence écologique et d’instabilité économique, marqué par l’émergence constamment renouvelée des besoins et des usages digitaux, Inetum, ESN fournisseur de services et de solutions digitales en Europe, confirme son rôle pour identifier, comprendre et mieux répondre aux attentes actuelles et futures des organisations.
La transition numérique est de plus en plus identifiée comme un véritable moteur de la transition écologique et durable selon l’étude de l’Observatoire du digital flow d’Inetum réalisée par l’Institut CSA fin 2022. Les motivations à la mise en place de plans de digitalisation au sein des entreprises apparaissent comme inévitables, et sans distinction selon les types de structure. S’agissant du développement des outils digitaux, de nouvelles priorités émergent, orientées autour de la réponse aux besoins des clients, avec des priorités très affirmées au sein des ETI.
Synthèse des résultats de l’étude de l’Observatoire du digital flow édition 2022 :
Une perception complémentaire et un consensus sur les enjeux de la digitalisation des entreprises pour les dirigeants et les actifs.
- Seulement 1 actif sur 2 estime que son entreprise est en avance en matière de digitalisation, quand 7 dirigeants d’entreprise sur 10 estiment qu’ils sont en avance sur ce sujet
- Fort consensus sur les bénéfices des solutions digitales, avec des outils qui permettent de mieux répondre aux besoins des clients pour 62% des entreprises et 82% des structures de plus de 250 salariés (Entreprises de Taille Intermédiaire et Grandes Entreprises). Cet item devient le premier des bénéfices attendus par les actifs (72%,+5 pts)
- 92% des actifs pensent que les entreprises doivent avant tout renforcer la sécurité de leurs systèmes d’information dans le contexte géopolitique et économique actuel
- 37% des actifs souhaitent clairement voir se développer des solutions qui permettent les économies d’énergies
- 1 femme sur 2 pense que les métiers du numérique leur sont accessibles
Une digitalisation toujours perçue comme un vrai levier de performance collective attendu mais avec des retards dans la mise en place en fonction de la taille des entreprises
Si l’édition 2021 du baromètre confirmait que le digital avait acquis une place centrale dans le quotidien, tant des dirigeants que des actifs occupés, elle confirmait également que la digitalisation s’était accélérée dans les entreprises avec, notamment, la consolidation d’une certaine familiarité au concept de digitalisation au sein des actifs occupés reste stable en 2022 avec 76% des actifs acculturés.
En revanche, si la mise en place de ces plans était présentée comme une priorité en 2021, force est de constater en 2022 une augmentation significative du nombre d’entreprises n’ayant pas encore mis en place ces plans avec 26% vs 18% en 2021. Un sujet particulièrement clivant au sein des entreprises car cette tendance ne se vérifie pas auprès des ETI. Seulement 3% d’entre elles déclarent ne pas avoir mis en place ces plans.
La question de la mise en place des plans de digitalisation semble également avoir une incidence dans la perception de l’état d’avancée de la digitalisation de l’entreprise :
- Les attentes s’aiguisent chez les actifs vis-à-vis de la digitalisation :
- 48% des actifs occupés jugent leur entreprise en retard en matière de digitalisation, c’est-à-dire 3 pts de plus que l’année précédente.
- Mouvement qui avance et s’intensifie au sein des entreprises aux yeux de leurs dirigeants :
- à l’inverse, 69% d’entre eux jugent l’entreprise en avance en matière de digitalisation, 8 pts de plus que l’année précédente.
Une digitalisation qui revêt d’autant plus d’importance qu’elle apporte des éléments de réassurance dans un contexte géopolitique et économique difficile, avec des priorités clairement identifiées pour les actifs occupés : renforcer la sécurité de leurs systèmes d’information pour 92% d’entre eux. Du côté des dirigeants d’entreprise, le pragmatisme l’emporte. Le contexte incertain pourrait avoir un impact réel sur la question de la digitalisation : 25% imagine revoir les priorités de leur plan de digitalisation.
Des attentes fortes autour des nouvelles technologies en faveur des attentes clients et business… et de la transition écologique
La digitalisation des entreprises et les gains qu’elle génère bénéficient d’une réelle lisibilité aux yeux des actifs. Et notamment, se renforce l’idée que la digitalisation permet des bénéfices business et RH fortement identifiés :
- pour 72% des actifs cela permet de mieux répondre aux attentes des clients (+5 pts par rapport à 2021),
- Mieux répondre aux besoins des clients devient le premier bénéfice attendu pour les actifs cette année. Une priorité business qui se matérialise également dans les outils prioritairement attendus par les dirigeants. 62% des réponses portent sur le développement d’outils orientés client. Un taux qui s’élève à 82% pour les ETI et GE.
- pour 69% elle confère une plus grande autonomie aux actifs dans leur travail, et des méthodes de travail plus collaboratives (66%, +2 pts par rapport à 2021).
Mais des attentes fortes sur la transition écologique : 49 % estiment qu’ils ont pu réduire leur empreinte environnementale grâce à la digitalisation.
L’étude confirme l’impact de la digitalisation sur leur empreinte environnementale. Elle fait apparaître aussi une attente nouvelle très forte en lien direct avec la transition écologique de la part des actifs. La première des attentes des actifs concerne l’émergence de solutions permettant des économies d’énergie à hauteur de 37%.
Des attentes qui font écho à la question majeure de l’impact environnemental de la digitalisation : sujet très identifié qui s’impose au cœur des enjeux de la transformation des usages avec, pour 73% des actifs dans les grandes entreprises, la sensation que l’entreprise a réduit son empreinte environnementale grâce au développement des nouvelles technologies et de la digitalisation, et pour 23% d’entre eux, l’a réduite « fortement ».
Si les attentes sont fortes, seulement 21% des entreprises affirme avoir entièrement intégré leur DSI ou équipe IT dans la définition de leur politique RSE.
Concernant les domaines dans lesquels la digitalisation a eu un impact palpable sur l’empreinte environnementale, il est à noter un large consensus entre dirigeants et actifs sur la classification établie :
- L’organisation du travail
- Les produits et services proposés
- Les méthodes de production
- La consommation d’énergie de manière générale.
Si les défis pour une digitalisation responsable s’avèrent nombreux pour les dirigeants, l’accompagnement et la formation des collaborateurs apparait comme le premier enjeu à adresser pour 88% d’entre eux, suivi des questions liées au traitement et au stockage des datas en suivant la réglementation et l’éthique (77%).
Si les nouvelles technologies sont identifiées et plébiscitées par les entreprises, l’intégration de celles-ci dans les activités quotidiennes présente de véritables contrastes.
Ainsi, le Cloud et l’IA apparaissent comme les premières technologies fortement connues, pour respectivement 80% et 74% des actifs. Le Métavers est identifié par 38% des actifs, les NFT 32%, ou encore la blockchain 28%.
Pour autant, un actif sur deux utilise des nouvelles technologies au quotidien. Un usage qui favorise la confiance dans les technologies (65%).
Les nouvelles technologies apparaissent comme la source de nombreux bénéfices, surtout au sein des ETI et grandes entreprises, avec une identification très précise des apports (que ce soit pour les actifs et les dirigeants d’entreprise), tels que :
- Le cloud offre davantage d’agilité et de rapidité dans les projets de digitalisation
- L’Intelligence Artificielle permet d’améliorer la production industrielle
- Le cloud offre une meilleure protection des données
- La blockchain permet de lutter efficacement contre les fraudes grâce à une meilleure authentification et certification
Le numérique : tendu mais dynamique en termes d’emploi où l’acculturation des jeunes et des femmes est un enjeu majeur pour répondre à la croissance de la digitalisation.
Pour accompagner les entreprises sur ces attentes renforcées et renouvelées, l’attractivité du secteur est un sujet majeur pour former et recruter les bonnes compétences. L’étude révèle que si le secteur est perçu comme dynamique pour les opportunités de carrière qu’il offre, les métiers du numérique sont encore mal connus pour 80% des dirigeants et nécessitent une acculturation auprès des jeunes dès le collège selon 85% des dirigeants. Cette sensibilisation paraît être d’autant plus nécessaire auprès des femmes puisque seulement 1 sur 2 pense que ces métiers leur sont accessibles.
- 62% des hommes actifs vs 52% des femmes actives pensent que ces métiers sont accessibles aux femmes
Vincent Rouaix, Président-directeur général d’Inetum, déclare : « Cette étude confirme que dans un contexte tendu, tant sur les questions économiques qu’écologiques, la digitalisation s’impose comme un levier de performance et de confiance des entreprises, s’appuyant notamment sur un phénomène d’acculturation interne de plus en plus fort. Cette acculturation aux nouvelles technologies notamment, favorise l’engouement dans la mise en œuvre de la digitalisation des activités, et la perception des impacts vertueux des technologies dans la vie au travail des actifs et des chefs d’entreprises. La digitalisation des entreprises privées et des institutions publiques implique aussi de plus en plus de proximité et de compétences spécifiques dans notre écosystème. L’acculturation des jeunes et des femmes est l’un de nos engagements majeurs. Ces enseignements font écho à l’ambition d’Inetum, qui travaille au quotidien au plus près de ses clients pour favoriser l’impact positif du flow digital, et impulser plus de valeurs pour faire du numérique un des leviers de la réussite de la transition écologique.»