La plus grande compétition académique de cybersécurité mondiale aura lieu le 8 novembre, la finale européenne se déroule à Valence en simultanée des finales américaines, indiennes, mexicaines et moyen-orientales. L’école d’ingénieurs Grenoble INP-Eisar, qui organise les 5 épreuves de la compétition européenne, souhaite aider les entreprises à identifier des profils cyber à recruter.
L’école d’ingénieurs Grenoble INP-Eisar organise, pour la 8ème année, la finale européenne du plus grand concours de cybersécurité académique mondiale : la Cyber Security Awareness Week (CSAW). Du 6 au 9 novembre, plus de 700 visiteurs se rendront à Valence pour découvrir les futurs talents de la cybersécurité, et assister à des ateliers de sensibilisation comme la simulation d’une cyberattaque. De quoi impressionner les plus jeunes et peut-être susciter des vocations dans les classes de primaires, de collégiens et de lycéens qui assisteront à l’événement.
Une opportunité de recrutement
Pour les entreprises, cet évènement sera l’occasion de recruter des nouveaux talents et tenter de combler les 15 000 postes dans la cybersécurité non pourvus en France d’après la DGSE. En parallèle du concours, d’autres activités s’offrent à elles, comme un séminaire sur ARSENE, un projet qui se concentre sur le développement de solutions souveraines pour la sécurité matérielle et logicielle ou encore une journée sur les enjeux économiques de la cybersécurité pour les entreprises, avec des intervenants de l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (Enisa) et de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi).
Une finale en simultanée sur plusieurs continents
Une occasion unique de se créer des contacts pour les 135 finalistes européens venant de 14 pays différents lorsqu’ils ne seront pas en épreuve, précisent les organisateurs dans un communiqué. L’une d’entre elles durera d’ailleurs 36h d’affilée, du 9 au 11 novembre et se déroulera simultanément en Inde, au Mexique, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis. Les finalistes devront également pirater le matériel de systèmes embarqués en passant par un canal caché. Deux autres compétitions concerneront des équipes de lycéens et des chercheurs aux papiers prometteurs. La dernière sera ouverte à tout étudiant en mesure de présenter un support de communication dans le cadre d’une action de prévention à la cybersécurité.