La métropole du Sud-Est se place 6ème parmi les plus grands marchés métropolitains pour la bande passante Internet. Elle doit cette ascension à ses investissements en termes de data centers et de câbles de fibre optique.
En seulement 11 ans, Marseille est passée de la 44ème à la 6ème place dans le classement des plus grands marchés métropolitains pour la bande passante Internet internationale. C’est ce qu’indique le classement 2024 des hubs Internet mondiaux établi par Telegeography, un cabinet de conseil et de recherche en matière de télécommunications à l’international. La cité phocéenne s’élève de sa 7ème place, attribuée l’année passée, et dépasse Hong-Kong. Alors que 99 % du trafic Internet mondial transite par les câbles sous-marins de fibre optique, Marseille dispose d’un atout inestimable : la présence de 18 de ces câbles reliant la cité phocéenne à 57 pays et plus de 5 milliards d’utilisateurs mobiles.
Des câbles sous-marins et des data centers
La métropole du Sud-Est relie l’Europe à l’Asie, à l’Afrique et au Moyen-Orient. Et ce n’est qu’une question de temps avant que l’Amérique latine rejoigne cette liste avec les nouveaux câbles en construction. Ils permettront également de renforcer les connexions avec l’Afrique de l’Ouest, du Sud et l’Inde. La France est actuellement l’unique pays européen avec deux hubs d’envergure mondiale, Paris et Marseille. Cette dernière ambitionne d’intégrer le top 5 des hubs mondiaux grâce à la construction d’un nouveau centre de données pour gérer le trafic Internet échangé. MRS5 rejoindra les quatre autres data centers marseillais MRS1, 2, 3 et 4 déjà présents en 2026. Alors qu’ « aucune autre ville au monde n’a connu une telle progression dans des délais si court, nous continuerons à porter le développement de Marseille en tant que capitale du numérique en Méditerranée”, s’est engagé Fabrice Coqui, président de Digital Realty, l’entreprise derrière les centres de données marseillais.