Fondée en 2012 par Philippe Laval, Fred Meunier et Gaëlle Recourcé, Evercontact propose un service cloud automatisé qui extrait et identifie les contacts présents dans les signatures d’emails. Destiné aux professionnels, à titre individuel ou collectif, il fonctionne avec Gmail, Google for Work, Outlook et Office 365. « Le principe est simple : l’outil se connecte à votre boîte mail et détecte si quelqu’un mérite d’être dans votre carnet d’adresse. Ensuite, il fait régulièrement des mises à jour », explique Philippe Laval, directeur général de la start-up. L’abonnement, mensuel ou annuel, contient l’option « Flashback » qui permet d’analyser jusqu’à cinq ans d’archives emails. La jeune pousse compte aujourd’hui plus de 100 000 utilisateurs.
Membre de la French Tech, Evercontact est aussi soutenue par le groupe Axa. En effet, la société a intégré en 2014 l’incubateur « Smart Data for a customer intelligence », co-créé par la filiale de l’assureur, Axa Global Direct, et Paris Region Lab. « Le groupe est venu nous voir car il avait une problématique lié à la gestion de contacts. En plus, Axa Global Direct est un cas particulier car c’est un assureur qui fonctionne principalement par mail », indique Philippe Laval.
Après plusieurs semaines d’incubation, Axa a décidé d’investir dans Evercontact via son fonds de coporate ventures, Axa Strategic Ventures, lancé début 2015. La jeune pousse a ainsi levé 1 million de dollars (700 000 euros) auprès de l’assureur.
Ces fonds vont permettre à la start-up de développer son offre, accélérer sa croissance à l’étranger et ouvrir une filiale à San Francisco fin 2015. Evercontact réalise 80% de son chiffre d’affaires outre-Atlantique. « Notre offre marche beaucoup mieux auprès des américains car ils achètent plus vite et ont davantage confiance dans des petites sociétés comme nous », raconte Philippe. Laval.
Basée à Paris, Evercontact compte 10 salariés et prévoit de doubler ses effectifs cette année, en recrutant majoritairement des commerciaux et des marketeurs. Un quart de l’équipe sera installé aux Etats-Unis. En 2014, le chiffre d’affaires de la start-up a atteint 400 000 dollars ; elle prévoit de franchir le million fin 2015.