Au cœur de l’Eureka Park, une intense activité régnait autour des 22 start-up sélectionnées par Business France, chacune dans leur stand de 9 m² avec le logo French Tech en transparence… « On a un monde fou ! Beaucoup d’investisseurs, beaucoup de grands groupes, beaucoup d’étrangers », se réjouit Eric Morand, chef du département Tech et Services de Business France.
« La version 2 du Q.Rad, notre radiateur intelligent, intègre plus de 20 capteurs (qualité de l'air, pression, humidité, capteurs de présence, répéteur wifi etc.) donc c'est un outil très puissant pour le Smart Home. Et contrairement à d'autres objets connectés : il est déjà connecté à l'internet et à l'électricité, et en plus il est présent dans toutes les pièces. Nous allons installer les premiers Q.Rad V2 dans les bureaux de l'AFTRP (Agence foncière et technique de la région parisienne) en janvier. Notre premier métier, c'est de de vendre du chauffage ! Mais notre deuxième métier, c'est de vendre du calcul intensif distribué en mode cloud. Nos concurrents sont donc Amazon, Microsoft, Google... Bien sûr, on ne va pas faire disparaître les datacenters, pour le stockage ou l'hébergement, ils sont nécessaires. Mais pour distribuer du calcul intensif, notre approche est imbattable en terme de prix. Notre plus gros client, c'est BNPParibas, on réalise 5 % des calculs de risque de leur salle de marché. On travaille aussi avec Air Liquide, Eurodisney... Mais le plus important peut-être, c'est que vous avez, entre la partie chauffage et la partie calcul, une économie globale d'électricité de 75 %. »
« Les retours qu'on a sur le CES sont très encourageants. Les Américains qui ne nous connaissent pas sont vraiment sensibles aux côtés green et intelligent de notre offre. Nous avons eu des contacts pour nos deux métiers, la partie chauffage et la partie calcul, donc on est très contents. Au-delà de la visibilité du label et de la visite du ministre de l'Economie, il y a vraiment un travail remarquable qui a été fait par les équipes. Toute l'organisation, le conseil, l'accompagnement, etc. Très honnêtement, je pense qu'on n’aurait pas pu faire le même stand et le même show sans la French Tech. »
« Nous sommes la solution sécurisée de lecteur de carte NFC la moins chère du marché. Grâce à notre lecteur Android B2B NFC, nous pouvons déployer de très larges réseaux d'acceptance pour tous les usages du sans-contact. Dans le transport, dans le contrôle d'accès, dans l'identification, dans le paiement... Nous avons équipés les festivaliers des Transmusicales de Rennes et du Hellfest avec un bracelet à puce NFC certifié PayPal. Les buvettes étaient équipées de notre lecteur et la carte était débitée à chaque bière ou hotdog acheté. Cela prend une seconde. A plus large échelle encore, nous avons équipé le Sri Lanka pour sa carte de transport, l'équivalent du Pass Navigo. Donc, il suffit d'aller dans n'importe quel petit bureau de tabac pour recharger sa carte sur notre lecteur."
"C'est la première fois qu'on est au CES. C'est absolument extraordinaire pour faire du business. Il y a un monde fou, on rencontre beaucoup de clients, on a d'ailleurs signé de beaux accords. On a vu beaucoup de visiteurs ou d'exposants avec des projets sans contact et qui recherchent une solution de contrôle : or nous sommes la moins chère, la plus sécurisée. Encore une fois les usages sont innombrables... Il n'y a aucune raison, par exemple, qu'à l'avenir, on ne puisse pas emprunter un livre à la Bibliothèque avec son Pass Navigo, mais pour cela il faut que les points de ventes s'équipent d'un lecteur. L'avantage de notre lecteur par rapport à terminal de paiement électronique classique c'est qu'il peut gérer de nouvelles applications. Et par rapport à un smartphone, il n'a pas d'autres usages que la NFC, donc il ne vaut presque rien, cela réduit le risque de vol. »
« Nous présentons Oombrella, notre parapluie connecté, qui permet de récupérer des données sur les conditions atmosphérique (pression, température, luminosité). Ces données sont envoyées de façon anonyme à Wezzoo, notre plateforme météo communautaire. Nous avons une communauté de plus de 200 000 utilisateurs qui parlent de la pluie et du beau temps, prennent des photos, etc. Couplées à des données open data ou des réseaux sociaux, cela nous permet d'avoir des prévisions météo locales très fines. Cela nous sert pour notre parapluie connecté, à alerter qu'il va pleuvoir ! Mais ces données peuvent aussi avoir un usage professionnel. Nous sommes partenaires du groupe d'assurance Covea (Maaf, MMA et GMF) qui les utilise pour prévenir les conducteurs d'un événement météo extrême (pluie, grêle, brouillard). »
« C'est la première fois qu'on vient au CES. Cela nous apporte beaucoup de visibilité, notamment d'être dans la délégation Business France qui est un peu le cœur de la French Tech. Cela va nous servir pour notre campagne Kickstarter qui débute dans quelques semaines. Si j'ai un conseil pour la promo CES2017 : bien se préparer avant car cela part à 100 à l'heure et c'est non-stop. C'est une vraie épreuve physique ! Il faut caler le maximum de RDV à l'avance, tout le reste c'est du bonus. Le travail effectué en amont avec Business France et avec les autres start-up a été très utile. Même sur place, on continue à partager, à s'échanger des contacts, médias, investisseurs, distributeurs. »
« Notre solution est à la fois hardware et logicielle. Un boitier qui se branche sur la prise diagnostic (OBD) des véhicules et qui transfère au smartphone les données d'usage du véhicule. Et une application qui propose trois types de services principaux. Premièrement, de l'aide à la conduite, pour améliorer son style de conduite et réduire en moyenne de 20% sa consommation de carburant. Deuxièmement, de l'assistance pour l'entretien du véhicule. On contrôle l'usure des pneus, des freins, le niveau d'huile et on est capable de prévoir que dans 2 mois par exemple, il va falloir changer vos pneus. Troisièmement, l'assistance : notre boîtier est équipé d'un accéléromètre et d'un gyroscope et en cas de panne ou d'accident, il peut contacter le service d'assistance automatiquement. »
« La vente des boîtiers est notre principal revenu, mais dans un deuxième temps on veut monétiser ses données, notamment les données d'usure des véhicules puisqu'on peut imaginer proposer une mise en relation avec un garagiste pour l'entretien de pneus, un entretien avec le constructeur... On travaille déjà au quotidien avec des partenaires sur ces sujets là, mais pour l'instant on ne peut pas citer de nom. Cela intéresse aussi des constructeurs qui souhaitent offrir le boitier pour générer par la suite de la rétention client. »
"Au CES 2016, nous dévoilons la Bubble Home qui est un objet design qui permet la recharge mais qui propose aussi un Hub de services pour la maison, comme par exemple vous prévenir de l'arrivée d'un membre de la famille" explique Candice Duchemin, Directrice commerciale de The Bubbles Company. La start-up mise sur des partenariats avec des marques fortes comme Bentley ou encore le PSG. La Bubble Home Paris Saint-Germain donnera accès à une expérience enrichie lors des matchs au Parc des Princes. "Le PSG devient le premier club de football à intégrer un objet connecté dans sa stratégie d’animation et de fidélisation des fans." se réjouit Fabien Allègre, Directeur du Merchandising et de la diversification de la marque Paris Saint-Germain. Le club de foot de la capitale, équipera l’ensemble des espaces "Hospitalités" du Parc des Princes avec ces chargeurs d'un nouveau type.
Jusqu'ici The Bubbles avait ciblé le B2B. Elle est présente dans 600 cafés, restaurants, hôtels, points de vente et lieux publics. C'est un véritable réseau de recharge qui est en train de voir le jour ! Grâce à l'application Mybubbles vous pouvez géolocaliser et réserver la Bubble la plus proche. Son secret pour séduire les professionnels ? La jeune pousse propose de pusher sur le smartphone des clients, en échange de la recharge, des offres de couponing et d'entertainment qui mettent en valeur les marques. C'est comme ça qu'elle a réussi à convaincre Orange, Darty, Eden Park ou encore CMG Sports Club.