La start-up à l’origine de l’assistance virtuelle à intelligence artificielle a réalisé un tour de table de 2,5 millions d’euros pour améliorer la performance de Julie Desk et accélérer son implantation dans les pays anglo-saxons.
L’assistance virtuelle à intelligence artificielle a été créée en 2014 pour permettre aux professionnels de gagner en temps et en efficacité dans la gestion de leur agenda. Après deux levées de fonds de 200 000 et 600 000 euros en 2015 et 2016, Julie Desk opère un nouveau closing de 2,5 millions d’euros auprès de Side Capital, Entrepreneur Venture et SaaS Lab.
Grâce à ce financement, la start-up poursuit ses recherches dans l’intelligence artificielle avec l’objectif d’accroître la performance et la qualité de ses algorithmes d’ici les douze prochains mois. « Nous voulons améliorer la prise de rendez-vous et développer des fonctionnalités plus proches des attentes des grands groupes », détaille Julien Hobeika, président et fondateur de l’assistance virtuelle, en citant l’exemple de connecteurs pour permettre à Julie Desk de réserver des salles de réunion pour des « conf-call ». A moyen terme, la jeune pousse compte intégrer la réservation de transport – train ou avion – pour les voyages professionnels.
Implantée majoritairement dans des PME, Julie Desk se développe auprès de grands groupes du retail, des spiritueux et de la banque, comme la Société Générale. « Cela permet d’offrir une assistance aux employés et de leur faire gagner 15 à 30 minutes par rendez-vous », souligne Julien Hobeika. Grâce à un algorithme d’apprentissage, Julie s’adapte aux préférences et habitudes de l’utilisateur. La start-up entend également renforcer son développement commercial dans les pays anglo-saxons. Les marchés américain et britannique sont pour l’heure ciblés.
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