La Poste participe pour la 4e année consécutive au CES de Las Vegas. Le groupe a prévu d’y annoncer une série d’innovations. Vanessa Chocteau, directrice du programme French IoT, revient en détail sur celles-ci.
Sous quelle forme La Poste sera-t-elle présente au CES cette année ?
Vanessa Chocteau. Nous serons présent en tant qu’exposant sur deux stands, l’un dédié aux innovations du groupe et de ses partenaires – Enedis et Malakoff-Médéric nous accompagneront – l’autre à la co-innovation avec les start-up. 15 jeunes pousses, les finalistes du concours French IoT, feront à ce titre le voyage avec nous. Nous avons organisé cette édition dès notre retour de la précédente : le CES est le plus grand show électronique au niveau mondial, il n’y a pas d’équivalent donc il faut le préparer.
Quelles sont vos attentes de l’événement ?
Vanessa Chocteau. Le CES est un marqueur fort, indiquant s’il y a une appétence pour nos innovations sur le marché. Les retours des visiteurs sont ainsi vivement attendus. Nous y dévoilerons les innovations des start-up, nos solutions communes qui sortiront sur le marché, l’application en e-santé (lire notre article [CES 2018] : La Poste lance une application e-santé) et la montée en puissance des plateformes IoT que nous avions annoncées en 2015 lors de notre première participation. Nous profitons aussi d’être sur place à Las Vegas pour découvrir ce qui se fait en ce moment et trouver des idées. Nous allons présenter des services postaux basés sur de l’intelligence artificielle et dotés d’une interface en chatbot. Ce sont des projets vus l’an dernier sur le CES qui nous ont inspirés et que l’on a intégré dans nos offres.
Quelles opportunités représente le CES ?
Vanessa Chocteau. Pour le groupe, le CES contribue à faire percevoir aux particuliers la transformation numérique qui s’opère à La Poste. C’est important qu’ils en soient conscients car c’est une part non visible. Par ailleurs, si nous avons des retours positifs sur nos innovations au CES, nous savons que nous pouvons les commercialiser. Du côté des start-up, le CES permet d’avoir des rendez-vous et des préventes. De manière générale, nous avons vu évoluer au fil des années la participation des Européens, qui monte en puissance. La présence d’acteurs nordiques entre autres amène une nouvelle façon de co-innover, qui devient concertée et non exclusive, ce qui est très intéressant.
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