Spendesk, une startup fintech B2B, dont l’ambition est de transformer l’expérience d’achat en entreprise aux salariés, annonce une nouvelle levée de fonds de 8 millions d’euros.
– Juin 2016, création de Spendesk ;
– Janvier 2017 : levée de fonds de 2 millions d’euros ;
– Janvier 2018 : nouvelle levée de fonds de 8 millions d’euros auprès du fonds anglo-saxon Index Ventures…
Les choses vont vite pour la start-up fondée par Rodolphe Ardant et deux autres cofondateurs, au sein du start-up studio eFounders, qui annonce une nouvelle levée de fonds : « Nous sommes très contents, lance le CEO. D’une part, nous avons un produit qui résout un vrai problème et d’autre part, une bonne équipe pour le développer ».
Spendesk offre aux entreprises une solution en mode SaaS, dédiée à la gestion de leurs paiements en ligne, hors ligne et par abonnement (suivi en temps réel !). « Notre mission est d’abolir la note de frais notamment et de transformer l’expérience d’achat en entreprise pour donner plus d’autonomie aux employés tout en facilitant la vie des équipes finance. Webedia, Drivy, Deezer, AB Tasty ou La Ruche qui dit oui… lui font déjà confiance parmi ses très nombreux clients.
« Avec cet argent, nous allons investir encore sur le produit pour répondre à tous les besoins de paiement en ligne des salariés, que ce soit sur leur lieu de travail ou en mobilité. Nous voulons simplifier la vie au travail des collaborateurs d’entreprises comptant entre 50 et 500 personnes. »
Un déploiement dans toute l’Europe
La précédente levée de fonds avait permis de développer une offre de cartes connectées et son application mobile, qui complétaient sa solution de gestion des notes de frais, de déplacement…
Aujourd’hui, Spendesk compte poursuivre son déploiement à l’international (1/3 de ses ventes). Déjà présente au Royaume-Uni et en Allemagne, elle souhaite s’y renforcer, tout comme attaquer d’autres marchés européens.
Pour assurer ces différents projets, la start-up parisienne, dont la moyenne d’âge est de 28 ans, doublera rapidement son effectif (pour atteindre une cinquantaine de personnes). Toujours basée à Paris, elle réfléchirait à s’agrandir également. « Index Ventures a une très bonne vision des opportunités de marchés pour la suite », conclut le dirigeant de 35 ans.