Les nouvelles technologies participent à la mutation du secteur de l’énergie, dont les process sont désormais de plus en plus digitalisés. Avec la data, les données d’énergie sont désormais massifiées et peuvent être rendues intelligibles, visualisables, pour une meilleure connaissance et réduction des consommations énergétiques.
Les difficultés rencontrées dans gestion énergétique
Connaître les consommations d’un parc de bâtiments (industriels, publics ou privés) de façon précise n’est pas une mince affaire. En effet, le gestionnaire n’a pas toujours accès à un suivi efficace des consommations énergétiques. Pour agir sur celles-ci et pour répondre à des objectifs de réduction, il privilégie souvent la rénovation énergétique, la plupart du temps onéreuse et au retour sur investissement à long terme. Or, choisir dans un premier temps des actions plus rapides et plus rentables est pertinent lorsque l’on dispose d’une connaissance précise de son parc. De plus, consacrer un temps important au suivi des factures et des contrats constitue un manque à gagner particulièrement important, car ces tâches pourraient être automatisées. Enfin, le cloisonnement des services au sein des organisations ne facilite ni la mutualisation des expertises ni le partage des connaissances.
De ce fait, la non-optimisation des consommations des bâtiments conduit à des dépenses énergétiques considérables et à un impact environnemental négatif. Des gisements d’économies d’énergie sont souvent non exploitées, alors qu’il devient essentiel de pouvoir optimiser le temps et le budget dédié à la gestion énergétique. Heureusement, la Transformation Digitale offre de nouvelles opportunités au secteur de l’énergie, participant ainsi à sa mutation.
Les nouvelles technologies, au départ du changement dans la façon de gérer l’énergie
Les domaines du Big Data, de l’IOT et de l’Intelligence Artificielle sont de véritables leviers technologiques qui transforment la gestion énergétique. Intégrer ces champs d’expertise dans le secteur de l’énergie permet ainsi le stockage et la gestion de données issues de sources hétérogènes et multi-fluides (électricité, eau, gaz, air…), ce qui donne naissance à une gestion intelligente de l’énergie.
De nouveaux usages et outils se mettent en place pour meilleure compréhension des données d’énergie, tant d’un point de vue énergétique (kilowattheures), qu’économique (euros) et écologique (CO2). Objectif : une vision fine de son patrimoine énergétique pour engager des actions appropriées.
Un système de management de l’énergie se met alors en place, avec l’acquisition de savoirs et de savoir-faire concernant la gestion énergétique et conduisant à une intelligence collective de l’énergie.
En conclusion, les rénovations énergétiques et autres travaux techniques sur les bâtiments restent importants mais ne sont pas toujours prioritaires. Il s’agit de commencer par comprendre les consommations de chaque bâtiment, ce qui est désormais simplifié grâce aux nouvelles plateformes logicielles qui capitalisent sur les nouvelles technologies, comme celle d’Energisme. Des actions à moindre coût et rapidement déployables peuvent être déployés en priorité. Ces actions prouvent être d’une efficacité quasi-immédiate, à l’échelle d’un site. En parallèle, la modélisation prédictive permise par l’intelligence artificielle rend les consommations d’énergie maîtrisables et prévisibles, pour une gestion énergétique optimisée à l’échelle des bâtiments et des territoires.
L’ambition d’Energisme est d’accompagner les administrations publiques (Etat et collectivités), dans le pilotage de leurs dépenses et de leurs performances énergétiques, mais aussi dans la réduction de leur empreinte carbone et de leur émission de gaz à effet de serre. Afin de faciliter le travail des collectivités, Microsoft et Energisme offrent aujourd’hui un accès gratuit à la plateforme Energisme.