Utocat, éditeur de logiciel blockchain spécialisé dans la numérisation des processus bancaires, annonce une levée de fonds de 1,6 million d’euros pour accélérer son déploiement en France et conquérir le marché européen.
Cette levée de fonds de 1,6 million d’euros auprès de différents acteurs, dont Bpifrance, la Métropole européenne de Lille et BNP Paribas permettra à la société de distribuer à l’international sa solution Catalizr. Dédié aux acteurs de la banque et de la finance, cet outil de gestion numérique des titres non cotés permet de réaliser des opérations (Achat, vente, versement de dividende, OST, etc.) par le biais de comptes bancaires spécifique tels que le PEA, PEA-PME, PERCO et PEE en France. « La confiance accordée par l’ensemble de nos clients banque et assurance ainsi que la rentabilité de notre modèle, portée par une croissance de plus de 100% par an, ont permis d’asseoir clairement notre légitimité sur ce secteur », indique dans un communiqué Clément Francomme, CEO d’Utocat.
Fort de ces succès, l’éditeur vise désormais l’international avec sa solution. « Notre ambition est de devenir un acteur incontournable au niveau européen dans le domaine de l’investissement non coté. Nous envisageons ainsi de conquérir de nouveaux marchés, notamment en Italie, Portugal, Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Estonie ou encore en Suisse », précise Clément Francomme. Ces pays sont répartis en trois groupes : le premier rassemble ceux avec un système similaire au modèle français en termes de produit d’épargne (Italie et Portugal) ; le second concerne ceux avec un fort potentiel administratif (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse et Pologne) ; le dernier comprend l’Estonie, avec une forte culture du digital. L’objectif d’Utocat est de déployer sa solution dans un à trois pays d’ici deux ans. « Cette levée de fonds nous permettra également de renforcer nos équipes sur nos différents pôles d’expertise », complète Clément Francomme.
Créée en 2014, Utocat dispose de bureaux à Lille et à Paris. La société est membre de six consortiums spécialisés dans les domaines de la blockchain et du numérique et elle travaille avec l’Inria à Lille pour faire avancer la recherche sur les « smart contracts ».