MoovOne, la start-up française de coaching digital, dévoile les résultats de son enquête sur « Le leadership féminin » menée du 9 au 23 février 2021. Une enquête pour comprendre la réalité terrain, les stratégies en place (ou pas) et les freins au changement.
Alors que la France fête les 10 ans de la loi Copé Zimmerman qui a imposé des quotas de femmes dans les conseils d’administration, le gouvernement envisage d’aller plus loin en adoptant un dispositif similaire dans les comités de direction. Avec cette enquête, MoovOne souhaite apporter un éclairage sur le sujet du leadership féminin en entreprise, vu par les professionnels des ressources humaines. L’objectif est d’analyser la situation, son évolution et de comprendre les éventuels freins à la parité femmes/hommes dans l’entreprise.
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Pour Hugo Manoukian, CEO et co-fondateur de MoovOne : “Si le Haut Conseil de l’égalité entre les hommes et les femmes recommande d’ici 2024, une part de femmes au sein des instances dirigeantes de 40% pour permettre de réduire les inégalités, notre étude démontre bien qu’il reste du travail à accomplir pour briser le plafond de verre et réellement changer de paradigme dans les temps ! Nous sommes convaincus que la formation, que l’accompagnement des hommes et des femmes permettra d’accélérer durablement ce mouvement et ce, à toutes les strates de l’entreprise !”
“Les effectifs féminins peuvent rencontrer des difficultés à s’affirmer et à leader dans les secteurs où les hommes sont surreprésentés. Aussi, les structures accompagnent de plus en plus leurs collaboratrices pour que celles-ci définissent leur projet professionnel, progressent au sein de l’entreprise et prennent confiance en elles. Casser les idées reçues reste également une étape incontournable à franchir pour permettre au leadership féminin de prendre ses quartiers dans l’entreprise.” confirme Hugo Manoukian.
Analyse par MoovOne
Il est important de rappeler qu’aujourd’hui, les femmes demeurent sous-représentées aux postes stratégiques des entreprises. En 2017, dans les pays du G20, les femmes représentaient en moyenne 17 % des membres des conseils d’administration et seulement 12 % des membres des comités exécutifs des 50 premières entreprises cotées (Women Matter, McKinsey, 2017). Ces chiffres sont encore plus faibles dans les pays en développement. Or, une meilleure représentativité des femmes en entreprise, et notamment à des postes de leadership, est essentielle : il existe une forte corrélation entre la présence de femmes à des hauts postes de direction et de meilleurs résultats financiers.
Elles ne représentent que 14,1% des dirigeants d’entreprise en France. Cette faible représentativité s’explique en particulier par des domaines d’activité considérés comme très genrés, du sexisme persistant et un manque de confiance de la part des femmes pour diriger. Pourtant, avec les questions de mixité et d’égalité au travail, une nouvelle répartition des rôles semble se dessiner au sein des entreprises. Malgré le fait qu’elles ne représentent qu’une petite minorité dans les instances de direction, 56% des entreprises affirment que le nombre de femmes présentes à des postes de management et de leadership est à la hausse ces dernières années.
Aujourd’hui, les disparités se réduisent, les responsabilités des femmes augmentent et le plafond de verre commence à se fissurer avec la mise en place de dispositifs concrets pour permettre au leadership féminin de se développer : des politiques de mixité globale, des politiques de recrutement adaptée ou encore la mise en place de coaching personnalisés. Laisser place au leadership féminin semble de toute évidence être une richesse pour le développement des entreprises de demain.
« Chez MoovOne, nous croyons profondément au coaching pour aider chaque femme, de manière individuelle ou via l’intelligence collective, à prendre en main son destin professionnel. Nous sommes fiers d’accompagner nos clients dans la démocratisation du coaching, pour permettre enfin à toutes les femmes d’avancer dans leurs carrières et de libérer leur potentiel. » conclut Hugo Manoukian.
Les principaux résultats de l’enquête
– Pour seulement 27% des entreprises, l’égalité hommes-femmes et le leadership féminin commencent à devenir un des enjeux d’actualité.
– 56% des entreprises interrogées affirment que le nombre de femmes à des postes de management et de leadership a évolué ces dernières années.
– 60% des interrogés pensent qu’il existe différents freins au leadership féminin au sein de leur entreprise.
– 51% estiment que le principal frein est l’aspect “genré” du domaine d’activité.
– Pour 50% il y a une empreinte historique qui est pénalisante pour les femmes
Si 49% pensent que les entreprises n’ont pas élaboré de stratégies concrètes pour faire évoluer les choses, 40% déclarent avoir mis en place des dispositifs concrets pour développer le leadership féminin :
- mise en place d’une politique de mixité globale (54%)
- une politique de recrutement adaptée (50%)
- la mise en place de réseaux de femmes (49%)