Cette révolte n’est pas passée inaperçue : « Dans toutes les grandes écoles et universités, il y a quelque chose qui est en train de se passer », analyse sur Twitter le climatologue et membre du Giec François Gemenne, quand Pierre Charbonnier, chercheur au CNRS, y voit le signe d’une « transformation sociale profonde et bienvenue ».
Laurent Buisson, directeur d’AgroParisTech, a lui aussi réagi dans les colonnes des Echos : « Le devoir d’une école est de s’adapter aux besoins et aux attentes. […] Nous mettons actuellement en place un comité d’analyse prospective consacré aux agricultures, dont le but est justement de faire évoluer nos formations. » Les résultats sont attendus dans un an.
Si certains étudiants veulent travailler au « bien commun », ils rejoignent là le désir de bon nombre de salariés, qui n’hésitent plus à quitter leur entreprise s’ils ne partagent pas les mêmes valeurs. Pour preuve, dans une récente étude de Mercer, « 96 % des employés attendent de leur employeur qu’il mène un programme de développement durable qui concilie les résultats financiers et les questions sociales, la diversité/équité et l’impact environnemental »…
Alors, faut-il changer le système de l’intérieur, en poussant les écoles à revoir leurs programmes pédagogiques ou les entreprises à évoluer et s’engager différemment ; ou se battre une fois seulement sorti d’un système ? A chacun ses choix et son combat que l’on doit surtout chercher à comprendre !
Cet édito est issu de notre newsletter de la semaine du 16 au 20 mai 2022.
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