Dans le cadre du dossier « Vers un numérique plus responsable ? Environnement, diversité, engagement social… ces projets qui fédèrent les entreprises en transformation », Alliancy a choisi de s’entretenir avec Emery Jacquillat, PDG de la Camif. L’occasion de comprendre ce qui l’a poussé à faire de la Camif une entreprise à mission.
Cet entretien est apparu comme un choix évident étant donné l’engagement de la Camif sur les questions éthiques. En 2017, elle a inscrit une mission à impact positif dans ses propres statuts, impliquant l’ensemble des parties prenantes, en particulier les actionnaires.
« Proposer des produits et services pour la maison, conçus au bénéfice de l’Homme et de la planète. Mobiliser notre écosystème (consommateurs, collaborateurs, fournisseurs, actionnaires, acteurs du territoire), collaborer et agir pour inventer de nouveaux modèles de consommation, de production et d’organisation. » – Mission inscrite inscrite dans les statuts de la Camif depuis le 17 novembre 2017.
Cette démarche fait d’ailleurs écho à l’entrée en vigueur de la loi Pacte l’année dernière. L’article 61 prévoit justement la création d’entreprises à mission. Emery Jacquillat nous explique pourquoi il a placé la résolution d’un enjeu social et environnemental au cœur de son modèle. Autrement dit : à quoi sert la raison d’être dans l’entreprise ?