Hyperloop, Sea Bubbles, Navya… En quelques semaines, des annonces de taille sur de nouveaux modes de transport sont tombées. On devait les relever tant on sait la difficulté à avancer vite sur de tels projets. La France d’Emmanuel Macron voudrait-elle devenir le pays le plus à la pointe dans les transports ? Ceci à l’heure où la SNCF s’interroge encore sur son avenir.
1/ Le train du futur HYPERLOOP à Toulouse
Le centre d’essai Hyperloop Transportation Technologies, la société américaine qui conçoit le train du futur Hyperloop, commence à prendre forme sur le site de l’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal. Fin février, les premiers travaux d’aménagement avaient commencé sous la direction d’une équipe américaine. Début mars, une équipe opérationnelle de huit personnes a pris le relais.
#Hyperloop : le chantier du train du futur a débuté à #Toulouse https://t.co/K339rwbxam pic.twitter.com/Oj0jHbmfY4
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) April 12, 2018
2/ Les voitures volantes de SEA BUBBLE sur la Seine
La Mairie de Paris vient d’autoriser les Seabubbles à revenir sur la Seine, durant cinq semaines. C’est à la fin du mois d’avril que ces taxis volants seront mis à l’eau. Si les essais sont concluants, Paris passera commande pour une livraison au début de l’année 2019.
Another green mobility transportation 😂🏄♂️ #MakeOurCitiesFlowAgain pic.twitter.com/EPc2XQWwQg
— SeaBubbles (@SeaBubbles) 12 avril 2018
3/ Après les navettes autonomes de NAVYA à Roissypôle et la Défense
Pour la première fois en France, sur l’aéroport francilien Roissy-CDG, le trajet des deux navettes croise celui d’une route ouverte à la circulation. Sur les 700 mètres qui séparent la gare RER de Roissy et le siège d’ADP, les deux navettes Navya croisent un passage piéton, mais surtout un carrefour avec une rue dont le trafic est équivalent à celui d’un grand boulevard parisien…
A noter également SPACE TRAIN, le projet français de la start-up Jacques Vaucanson, concurrent direct de l’Hyperloop, qui a décidé de relancer le concept d’Aérotrain, né dans les années 1950 d’un autre ingénieur français, Jean Bertin.
Une piste d’essai est envisagée dans le Loiret et les essais, selon Emeuric Gleizes, son patron, pourraient alors commencer en 2020.