En télétravail, accro aux séries ou à son smartphone, quel est l’impact environnemental de vos activités digitales ? Les outils numériques ont envahi notre quotidien et nous n’imaginons plus vivre sans ! S’ils ont nettement facilité de nombreuses pratiques, il est important de prendre conscience de leur impact environnemental. La campagne gouvernementale #LesBonnesHabitudes est destinée à valoriser et encourager la mise en place des 3R : Réduire, Réutiliser et Recycler.
Le ministère de la Transition écologique, l’Ademe et les acteurs de la filière du recyclage ont lancé le 11 janvier 2021 la campagne #LesBonnesHabitudes destinée à valoriser et encourager la mise en place des 3R : Réduire, Réutiliser, Recycler. Cette campagne a pour objectif de fédérer et aider les Français à progresser dans la voie d’une consommation plus responsable, en prenant de bonnes habitudes sur la réutilisation de leurs produits et la réduction de leurs déchets dans leur vie quotidienne.
De la fabrication à la fin de vie de nos équipements numériques, en passant par leur utilisation, chaque étape a un impact sur l’environnement. Le secteur numérique représente aujourd’hui 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et la forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 20251. Que l’on soit en télétravail, au bureau, en train de regarder une série en ligne ou accro à son smartphone, nous pouvons tous prendre de bonnes habitudes, sans délaisser ces outils.
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Les bonnes habitudes à adopter
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, adoptée définitivement en février 2020, prévoit qu’à partir du 1er janvier 2022, les fournisseurs d’accès internet et opérateurs mobiles affichent une information sur la quantité de données consommées, ainsi que l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre correspondantes. Cette information permettra aux consommateurs d’être sensibilisés sur l’impact de leur activité et de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat, de même pour leurs fournisseurs d’accès qui pourraient ainsi être amenés à améliorer leur bilan CO2. Et à notre échelle, quels bons gestes adopter ? Lumière sur #LesBonnesHabitudes du numérique !
Nos équipements
Choisir des appareils porteurs de labels environnementaux dont les objets sont économes, recyclables et réparables
– Plutôt que d’acheter neuf, penser à l’achat d’occasion, au reconditionné, à la location et la réparation.
Pour trouver des solutions à côté de chez vous, le ministère de la Transition écologique et l’Ademe ont mis en ligne une plateforme servicielle, facile d’utilisation.
– Avoir le réflexe de l’indice de réparabilité, visible depuis le 1er janvier 2021, pour écarter les objets à l’obsolescence trop rapide et donc limiter le gaspillage des ressources.
– Lorsque ces options sont épuisées, ne pas oublier de faire le tri de ses appareils pour les déposer dans un bac de collecte. Ils seront alors recyclés.
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La bonne info en plus
Saviez-vous que pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre numériques, il faut aussi bien trier ses déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) pour leur permettre d’être recyclés ? En France, plusieurs écoorganismes, qui sont des sociétés privées sans but lucratif, agréés par l’Etat, sont chargés de collecter ces déchets.
Depuis le 1er janvier 2020, Ecologic a collecté plus de 190 000 tonnes de DEEE ménagers et professionnels.
Ecosystem a collecté 613 904 tonnes d’appareils électriques, ampoules et petits extincteurs et Batribox et Corepile ont recyclé plus de 15 000 tonnes de piles et batteries soit environ 700 millions d’unités.
Et pour aller encore plus loin on peut aussi donner une deuxième vie à ses appareils électroniques.
Aujourd’hui, seulement 15% des téléphones sont collectés pour être recyclés4 et entre 54 et 110 millions d’appareils dorment dans les tiroirs. Il est possible de les revendre, de les donner à son entourage ou à une structure de réemploi (ressourceries, recycleries, réseau Emmaüs…).
Ou encore de les rapporter en magasin : les distributeurs ont l’obligation de reprendre les anciens appareils. Pour l’imprimante et les cartouches d’encre, penser à les déposer dans un bac de recyclage spécifique, par exemple en déchetterie, pour qu’ils soient dépollués puis recyclés.
Quant à l’ordinateur portable, la tablette ou l’écran, ils se recyclent aussi ! Ils doivent rejoindre un circuit de dépollution et de traitement spécialisés.
Le reste du matériel informatique se recycle lui en mélange avec les petits appareils électriques