[EXTRAIT DE L’EDITO DU 20/12/2024 ] Avec un titre pareil, on pourrait se dire que j’aurais pu écrire cet édito à la même date, l’an dernier. Et pourtant ! L’effet qu’a eu l’année 2024 sur l’écosystème de l’intelligence artificielle est sans commune mesure avec ce que nous avons vécu lors de notre première année d’acclimatation à l’IA générative en 2023.
Pour preuve : à la fin de l’an passé, le grand public découvrait GPT-4, premier modèle de « deuxième génération », qui se montrait bien plus bluffant que ses prédécesseurs. À cette époque, c’était aussi le seul modèle du genre, OpenAI donnant complètement le « la » sur le futur de l’IA. Depuis, près de 10 modèles de deuxième génération ont rejoint les rangs, parmi lesquels Gemini 1.5 (Google), Claude Sonnet 3.5 (Anthropic), Llama 3.2 (Meta) ou encore le fameux Grok 2, fruit de la volonté de l’inénarrable Elon Musk. Côté chinois également, Alibaba aura profité de 2024 pour lancer Qwen, alors que d’autres de ses compatriotes, comme R1 ou 01.ai, y sont allés de leurs propres modèles. Et comment ne pas citer Mistral, comme exploit hexagonal sur le même créneau ! À noter également qu’une partie des modèles est open source, ouvrant le champ des possibles pour les organisations qui souhaiteraient s’en emparer. Autrement dit : la concurrence est devenue féroce et ne manquera pas de provoquer de nouveaux bonds en termes d’innovation.
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