Avec huit marchés adressés en réponse à des appels d’offres pour des contrats dépassant les 500000 euros de licence par société, la solution logicielle élaborée par l’alliance Cimail-Temis, accompagnée par Atos, démarre sous de très bons auspices. Leur offre d’identification et de gestion de mails critiques apporte un véritable levier de croissance aux deux partenaires, leur permettant de cibler plus particulièrement les grands comptes et le mid-market. « Cette bonne prise de marché devrait se concrétiser en 2013 », se réjouit Eric Dorne, PDG de Cimail. Pour notre dernier exercice, notre société* affiche 35 % de croissance et vise des ventes entre 5 et 6 millions d’euros l’an prochain. »
Par cette alliance, l’offre d’archivage numérique à vocation probatoire de Cimail (Easyfolder), couplée à la plate-forme logicielle Luxid de Temis, leader des solutions d’enrichissement sémantique de contenu, apporte à l’utilisateur une aide sémantique pour juger de la valeur probatoire des courriels en vue de les conserver. Atos, acteur international des services informatiques, intervient également en tant qu’intégrateur du système à l’outil de messagerie Microsoft Exchange. La « nouvelle » solution, appelée Easyfolder Mail Management, permet ainsi de détecter, une fois prédéfinies les règles, les courriels à valeur engageante, parmi les millions de mails échangés chaque jour dans l’entreprise entre salariés, prestataires et clients, et d’archiver ensuite ces messages afin qu’ils puissent être retrouvés, « marquer » et servir de preuve juridique en cas de besoin. Il en va de même pour les pièces jointes.
Les deux éditeurs, qui ont signé un contrat de partenariat pour cinq ans, ont mis au point leur solution en moins de trois mois, tout en respectant les préconisations du Club des responsables de politiques et projets d’archivage (CR2PA) et en s’assurant de la collaboration de référents dans le domaine juridique. Cette offre, novatrice, répond à la demande de gestion des contenus des courriels, devenue encore plus cruciale avec l’essor des échanges sur les réseaux sociaux internes, les entreprises ne souhaitant archiver que le strict nécessaire pour des raisons de coût.
*53 salariés et 4,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011