Armis, leader des solutions de visibilité et de sécurité des actifs, annonce aujourd’hui les premiers résultats de l’enquête Armis « State of Cyberwarfare Study » (Étude sur l’état de la cyberguerre), qui souligne la perception qu’ont les professionnels IT et RSSI de la cybersécurité dans monde de cyberguerre. Pour cette étude, plus de 6 000 professionnels ont été interrogés, dans différents secteurs comme ceux de la santé, les infrastructures critiques, la vente, la supply chain et la logistique, etc.
L’invasion russe de l’Ukraine a non seulement été un bouleversement de la vie d’innombrables personnes, mais elle provoque également des ondes de choc géopolitiques de cyberguerre, qui se répercuteront dans un avenir proche. Les cibles d’aujourd’hui vont bien au-delà des plus hautes instances des gouvernements d’opposition : toutes les entreprises sont des victimes potentielles, avec les infrastructures critiques et les actifs les plus valorisés en tête de liste.
« La cyberguerre, c’est le terrorisme du futur sous stéroïdes. C’est une méthode d’attaque rentable et asymétrique, qui nécessite une vigilance et des dépenses constantes pour se défendre », déclare Nadir Izrael, CTO et co-fondateur d’Armis. « La cyberguerre clandestine va vite appartenir au passé. Aujourd’hui, l’on voit des cyberattaques effrontées menées par des États-nations, souvent dans l’intention de collecter des renseignements, de perturber des opérations ou de litéralement détruire des données. Au vu de ces tendances, toutes les entreprises doivent se considérer comme des cibles potentielles d’attaque dans cette cyberguerre, et sécuriser leurs biens en conséquence. »
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Les personnes interrogées disent que près d’un quart des entreprises ne sont pas préparées à gérer la cyberguerre ; plus de la moitié des entreprises ont suspendu ou annulé des projets de transformation numérique en raison de la menace de la cyberguerre.
Les résultats préliminaires de l’étude Armis sur l’état de la cyberguerre sont les suivants :
- Un tiers (33 %) des entreprises mondiales ne prennent pas la menace de la cyberguerre au sérieux. Elles déclarent être indifférentes ou peu inquiètes de l’impact de la cyberguerre sur l’entreprise dans son ensemble, et cela laisse la place à des failles de sécurité ;
- Près d’un quart des entreprises du monde (24 %) se sentent mal préparées à affronter la cyberguerre. Pis encore, l’aspect de la sécurité classé au rang le plus bas aux yeux des professionnels IT est la prévention des attaques menées par des États-nations (22 %) ;
- Plus de 3 sur 5 (64 %) des professionnels IT interrogés sont d’accord avec l’affirmation : « La guerre en Ukraine a renforcé la menace de cyberguerre. » ;
- Plus de la moitié (54 %) des professionnels IT qui sont seuls décideurs pour la sécurité IT disent avoir constaté davantage d’activité de menaces sur leur réseau ces six derniers mois (avril-octobre 2022) qu’au cours des six mois précédents ;
- 40 % des hauts responsables (CTO, CIO et CISO) disent avoir connu plus d’activité de menaces sur la même période. Parmi ces hauts responsables, ceux des secteurs comme l’alimentation et les boissons (44 %), les télécommunications (44 %), l’automobile (43 %), le retail/ les grossistes (42 %) et la technologie (42 %) ont connu un niveau d’activité de menaces supérieur à la moyenne ;
- Plus de la moitié (55 %) des professionnels IT interrogés sont d’accord avec l’affirmation : « Mon entreprise a suspendu ou annulé des projets de transformation numérique en raison de la menace d’une cyberguerre » ;
- Parmi ceux qui ont répondu oui au-dessus de cette moyenne de 55 % :
- Australie (79 %), USA (67 %), Singapour (63 %), Royaume-Uni (57 %), Danemark (56 %), Allemagne (55 %)
- Parmi ceux qui ont répondu oui sous cette moyenne de 55 %
- Espagne (53 %), Suisse (50 %), Pays-Bas (50 %), Autriche (46 %), Italie (43 %), France (42 %), Portugal (35 %), Japon (32 %)
- Parmi ceux qui ont répondu oui au-dessus de cette moyenne de 55 % :