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Attirer les bons profils de développeurs : une belle expérience marseillaise au ministère de l’Intérieur

Julian Simonetti (22 ans) est développeur intégrateur web au sein du bureau de la relation client du Secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur (SGAMI) Zone de défense Sud. Basé à Marseille, sa première prise de contact avec la structure remonte à son stage…de 4! La preuve que les initiatives du secteur public pour se faire connaître doivent démarrer le plus tôt possible.

 

Qu’est-ce qui amène un développeur à travailler pour un organisme méconnu comme un Secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur (SGAMI) ? Cette entité publique fait partie de ces structures déconcentrées du ministère de l’Intérieur en métropole, mais aussi en Guyane et à la Réunion. Leur rôle est d’assurer une mission de soutien au profit des forces de sécurité intérieure. Au sein du SGAMI Zone de défense Sud, implanté dans la capitale phocéenne, la Direction des systèmes d’information et de communication (DSIC) emploie un binôme de développeurs dont l’un des membres est Julian Simonetti.  « Cela fait un peu plus d’un an que je travaille à la DSIC du SGAMI Sud. Le SGAMI assure auprès des services du ministère de l’Intérieur diverses missions de support (administratif, technique, logistique) », explique le développeur intégrateur web.

Julian Simonetti a eu l’opportunité de se familiariser petit à petit avec son environnement de travail actuel grâce notamment à des stages d’observation. Après une semaine en 4e en 2015, il y a passé de nouveau deux semaines en seconde en 2017. Puis, une fois son BAC S en poche, en 2019, il choisit de faire un BTS SIO option SLAM (Solutions Logicielles et Applications Métiers) qu’il obtient en 2021. Dans ce cadre, il faut un stage de sept semaines chez Orange. Puis, il complète son cursus avec une licence professionnelle Métiers de l’Informatique. Il est diplômé en 2022. Et là encore, c’est l’occasion de réaliser un stage de deux mois au SGAMI Sud. Enfin, c’est le temps de l’embauche à son poste actuel en septembre 2023. « Je prévois dans un avenir proche de compléter mon cursus avec un diplôme de niveau bac+5 », ajoute-t-il.

 

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Appréhender la réalité du métier au plus tôt

 

L’intégration se sera faite progressivement avec un facteur décisif : avoir participé pendant son stage de validation de diplôme en 2022 à des projets d’envergure visant le développement d’outils permettant à la hiérarchie interne d’avoir une vue d’ensemble des activités. « J’ai passé deux mois à développer deux gros projets. La DSIC avait vraiment une volonté de développer. Je suis venu dans le but précis d’y prendre part, et finalement, j’y suis resté car c’est un endroit et des personnes que je connaissais déjà en partie ou bien dont j’ai fait la connaissance par la suite », retrace Julian Simonetti.

L’expérience montre que le premier contact réel avec l’activité de développement a été décisif pour le jeune salarié. « Avoir des contacts progressifs avec la réalité du métier a beaucoup joué. J’ai pu voir assez tôt ce que c’était l’informatique en milieu professionnel. Rétroactivement, je suis très content. Cela a constitué vraiment été un point fort. Même avant que j’aie l’idée de travailler ici à la sortie de mes études, cela a été très bénéfique », estime-t-il. Même si tous les SGAMI ne disposent pas des mêmes moyens, « c’est encore un peu hétérogène, selon les différentes zones du territoire » reconnaît le développeur, la première chose qui aide à motiver et fédérer est le sens que portent les projets. « On est au contact des gens, c’est aussi cela qui m’a beaucoup plu. Nos clients sont nos collègues et nous sommes soudés. » La participations à des salons des métiers permet aux jeunes de découvrir les employeurs de la sphère publique. « La DSIC le fait et va aussi très souvent au contact des étudiants », précise le développeur. Il faut dire qu’à Luminy, non loin de Marseille, l’IUT bénéficie de l’environnement d’un campus spécialisé dans les technologies de pointe dans le domaine des réseaux.  Au quotidien, faire partie d’une structure qui favoriser la formation continue et l’apprentissage est déterminant. « Depuis que je suis ici, j’ai appris énormément, techniquement déjà, en travaillant sur les projets mêmes ces projets-là, tout en ayant un certain degré d’autonomie. Il y a toujours eu du développement ici mais là on sent que maintenant il y a des gros projets. C’est prometteur et il y a la volonté de recruter aussi par la suite en fonction des budgets disponibles pour le faire aussi, forcément. »

 

L’humain et le partage de connaissances, des invariants incontournables

 

La fréquentation de ses pairs et le facteur humain peuvent agir comme des déclencheurs de décision ultérieure. Ainsi quand Julian Simonetti a fait son stage pendant sa licence professionnelle, il faisait partie d’un groupe de trois développeurs stagiaires qui ont eu l’opportunité de travailler avec un développeur senior qui n’était pas leur chef d’équipe, mais assurait une forme de mentorat ponctuel. « Il était là plutôt pour nous guider de temps en temps et j’ai trouvé cela vraiment très bénéfique. »  Enfin, pouvoir bénéficier des connaissances déjà formalisées au sein des services exige de disposer d’outils spécifiques adaptés qui viennent compléter le partage plus informel quotidien. « Aujourd’hui, dans notre organisation, c’est un mélange assez équilibré des deux. Lorsqu’on en a l’occasion, on partage l’information de façon informelle en discutant mais nous essayons le plus possible de profiter des outils à notre disposition, des méthodologies et protocoles existants. Je fais de plus en plus partie de ceux qui développent ces outils qui sont mis au service de nos clients internes », précise le développeur.

 

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