Les Rennais de Mobility Tech Green, start-up spécialisée en gestion de flottes automobiles pour les entreprises et les collectivités, réalisent un premier tour de table de 5 millions d’euros auprès de Financière Fonds Privés. Deux objectifs pour les Bretons : renforcer les investissements en R&D et ceux sur le plan commercial. La levée de fonds permettra aussi le lancement d’un nouveau produit d’identification du conducteur.
Mobility Tech Green, entreprise positionnée sur le marché du carsharing et de la voiture en libre-service, réunit 5 millions d’euros pour accélérer son développement en R&D et sur le plan commercial. Cette levée de fonds va permettre à la société qui compte 15 collaborateurs, de doubler ses effectifs en 2017. Des profils commerciaux, ingénieurs et de gestion de projet sont actuellement recherchés.
« La confiance que nous accorde Financière Fonds Privés va nous permettre de passer à la vitesse supérieure. Aujourd’hui, notre ambition est d’évoluer vers le marché plus global de la mobilité d’entreprise. Nous travaillons en ce moment sur plusieurs projets R&D et annonçons aujourd’hui la disponibilité d’une offre permettant l’identification de conducteurs, nommée Who drives », précise Pascal Roux, PDG de Mobility Tech Green.
La loi dispose, en effet, de communiquer aux services de police ou de gendarmerie l’identité et l’adresse des salariés ayant commis une infraction au code de la route. Mobility Tech Green avec Who drives, automatise cette identification par le biais d’un code pin sur un boîtier ajouté au véhicule (ou via un badge professionnel). Si le code est reconnu, l’anti-démarrage est levé et le conducteur peut mettre le véhicule en marche. Les informations sont ensuite directement envoyées à un back office de gestion et stockées dans le cas où une infraction a été commise.
Aujourd’hui, Orange ou encore La Poste utilisent l’autre logiciel de Mobility Tech Green, e-Colibri, pour la gestion de leur flotte. Mobility Tech Green vise un chiffre d’affaire de 3 millions d’euros en 2017. La start-up, déjà présente en Belgique et en Suisse, compte conquérir, prochainement, les marchés britannique et italien.