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Avec Nexus Hub, Sesterce met le supercalculateur le plus puissant de France au service de l’IA 

Avec Nexus Hub Sesterce met le supercalculateur le plus puissant de France au service de lIA

Grâce à son nouveau Nexus Hub, composé de 4000 GPU, l’entreprise française vise à répondre à la demande grandissante d’entraînements d’intelligence artificielle dans la recherche, en France comme outre-Atlantique. 

C’est à Marseille que le supercalculateur Sesterce a lancé Nexus Hub. Pour répondre à la forte demande d’infrastructures pour l’entraînement d’intelligences artificielles, ce dernier est équipé des toutes dernières cartes graphiques du géant Nvidia. « On manque en France d’infrastructure souveraine avec de telles capacités », souligne Youssef El Manssouri, fondateur de Sesterce, qui compte aujourd’hui une centaine d’employés dans le monde, dont une trentaine à Marseille. 

Grâce à l’apport de Nexus Hub, Sesterce devient le supercalculateur le plus puissant de France, capable d’aider la recherche en intelligence artificielle, en particulier pour les grands modèles de langage (LLM), dans l’industrie et le monde académique. « Notre SuperCluster est destiné à devenir un hub central pour la recherche et le développement, répondant particulièrement bien aux attentes des secteurs d’activité nécessitant une puissance de calcul et des capacités de traitement de données étendues », indique Youssef El Manssouri.

Un service de cloud on demand 

Mais l’entreprise lance également un service personnalisé. « Parfois des équipes ont besoin de charges de calcul sur de petites quantités ou à la volée », explique-t-il. Pour cela, Sesterce lance son service “cloud on demand”, spécifique pour l’entraînement des intelligences artificielles et destiné au monde de la recherche. Mais grâce à son positionnement marseillais, au sein d’un des dix plus grands hubs mondiaux en termes de connectivité, l’entreprise ne vise pas uniquement les besoins locaux. 

« Nous pouvons atteindre les États-Unis de manière quasi instantanée », se réjouit Youssef El Manssouri, qui souhaite atteindre des centres universitaires européens mais également outre-Atlantique, afin de répondre à la demande grandissante de l’IA. « C’est un besoin qui croit de manière exponentielle », observe-t-il. « La demande est de plus en plus forte et dans tous les domaines », poursuit le co-fondateur de Sesterce, qui possède d’ores et déjà une équipe dans la Silicon Valley de San Francisco. 

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