Best of Sport : Paris 2024 grâce au numérique

[Les best-of Alliancy du début 2024] Alors que la compétition bat son plein sur les sites olympiques de la capitale, le numérique est partout en toile de fond. De la diffusion des résultats à la préparation des athlètes, en passant par l’expérience des fans, de nombreuses technologies permettent le déroulement de cette XXXIIIe olympiade d’été. Alliancy a rassemblé pour vous le meilleur des articles et podcasts réalisés par la rédaction pour décrypter le rôle du numérique à Paris 2024.

[Podcast] Grâce à Atos, vous saurez qui a gagné les JO de Paris 2024

Grâce à des capteurs et des serveurs installés dans les sites de compétition, Atos est capable de transférer les résultats en 35 millisecondes aux commentateurs et en deux secondes sur les sites sportifs, y compris le site officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si le record du monde du 100 m est battu, Atos est capable de l’indiquer dans ce laps de temps très court, grâce aux bases de données fournies par les différentes fédérations. Mais cette mission comporte des risques, car on ne rejoue pas deux fois une compétition olympique. Des centaines de tests ont été effectués en préparation de la compétition afin de s’assurer du bon fonctionnement des systèmes, ainsi que des moyens de contrer le risque cyber qui plane sur les JO.

De Rio 2016 à Paris 2024, une expérience fan chamboulée par le digital

Voilà huit ans, depuis Rio 2016, que les spectateurs n’avaient plus envahi les villes hôtes des Jeux olympiques, en raison de la crise Covid qui a chamboulé l’édition précédente à Tokyo (Japon). Depuis, l’évolution du numérique a été rapide et grandissante. Carole Colin Kjaer, directrice Digital, Data et CRM, souligne l’importance pour le Comité d’organisation d’avoir anticipé les besoins de 2024 dès 2019. Et pour cause. À Paris 2024, le numérique prend une place très importante dans l’expérience fan, à travers la création du club animé grâce à une base de données centralisée, les billets 100 % digitaux ou encore l’audiodescription déployée dans les enceintes. Tout en évitant une digitalisation excessive pour maintenir l’immersion directe des spectateurs, le défi reste d’offrir des services uniformes sur les 35 sites, respectant ainsi l’esprit équitable des Jeux.

[Podcast] La data guide Emmanuelle Mörch en tennis-fauteuil

Dans le monde du sport, la data est partout, y compris dans le handisport. Emmanuelle Mörch, joueuse de tennis-fauteuil et sélectionnée aux Jeux paralympiques de Paris 2024, a décidé de passer le cap de la data pour optimiser ses performances grâce à la data-capture. Avec des capteurs présents sur ses articulations, elle a, pour l’instant, analysé son service pour y apporter des gains en puissance et en efficacité. Mais l’analyse de la data peut lui permettre d’aller plus loin dans l’optimisation de son jeu via ses mouvements ou son fauteuil roulant. Dans le tennis-fauteuil, ces solutions sont beaucoup moins fréquentes que chez les valides, notamment en raison des moyens moins importants. Une tendance que tentent d’inverser des joueuses comme Emmanuelle Mörch dans un sport où tant de choses sont encore à analyser à travers la data et la technologie.

Comment le plus gros datacenter de France se prépare à accueillir les Jeux olympiques de Paris 2024 ?

Pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, les datacenters, derniers lieux physiques du numérique, jouent un rôle crucial en stockant et traitant d’énormes quantités de données. À La Courneuve, Digital Realty a ouvert les portes de son centre à 1,5 milliard d’euros et s’attend à « un mur de la data ». Préparé à gérer un volume de données trois fois supérieur à celui des Jeux de Tokyo 2021, avec une augmentation de 20 % de la consommation électrique, le centre traitera des milliards de pétaoctets de données en 4K durant la compétition. Mais la sécurité ne passe pas uniquement par la cyber. Un renforcement physique du site est également mis en place, avec des mesures strictes pour éviter tout acte de malveillance qui pourrait impacter le déroulement des Jeux olympiques de Paris 2024.

Pour Paris 2024, la réalité virtuelle prend le relais

S’entraîner pour les JO de Paris 2024 en réalité virtuelle, c’est possible. Pour qualifier le 4×100 mètres relais, Eloise de la Taille, sprinteuse de l’équipe de France, se sert d’un casque de réalité virtuelle lors d’entraînements dans un laboratoire de l’université d’Aix-Marseille. Elle se retrouve ainsi propulsée au Stade de France, rempli de supporters et d’autres athlètes sous forme d’avatars. Elle peut ainsi simuler des passages de témoins en virtuel, tout en lançant son mouvement dans le réel. Une façon pour l’équipe de s’entraîner en ne sollicitant qu’un athlète à la fois, mais aussi de décomposer, au micro-mouvement près, les performances de chacun. Comment ? À l’aide de trackers et de capteurs de performances.