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Big Data – Trois questions à… Sébastien Lamour, IDC France

Sébastien Lamour, responsable recherche et consulting chez IDC France

Le 11 février, IDC organise une conférence intitulée « Les opportunités business de la donnée Data Management, Analytics & Big Data ». A cette occasion, la rédaction d’Alliancy s’est entretenue avec Sébastien Lamour, responsable recherche et consulting chez IDC France.

Comment va se dérouler cette conférence ?

L’évènement est consacré au Big Data et à la gestion des données, au sens large du terme. Il englobe donc les thématiques de Business Intelligence, Analytics et Data Management. Une centaine de personnes sont attendues, issues de grosses entreprises comme de petites start-ups, intéressées par l’évaluation de nouveaux modèles économiques. Certains viendront présenter des cas d’usages ou des retours d’expériences. Des fournisseurs de  solutions seront également  présents pour donner leur point de vue sur ces thématiques. Procter & Gamble, Kappa Santé, Observatoire de Paris, LexisNexis apporteront leurs témoignages. Ensemble nous tenterons de répondre à une question centrale : comment valoriser les données de l’entreprise ?

En quoi cette édition est-elle différente de la précédente ?

La dernière conférence a eu lieu il y a un an et demi. Entre temps, nous avons reçu de nombreux retours d’expériences très concrets, signe d’une maturité  plus importante sur la thématique Big Data. Durant cette édition, nous serons donc dans une optique de mise en œuvre, ce qui n’était pas le cas auparavant. De plus, pour que chacun se sente concerné dans l’entreprise, nous souhaitons mettre l’accent sur l’aspect « métier ». L’idée est d’organiser des sessions où l’approche Big Data sort du spectre technologique.

Pourriez-vous nous dresser un état des lieux du Big Data en France ?

Pour comprendre l’évolution de la thématique, il suffit de regarder quelques chiffres : fin 2013, 19% des entreprises de plus de 250 salariés ont avancé sur la recherche de solutions Big Data. C’est 7 point de plus qu’en 2012. Il s’agit d’une évolution rapide des mentalités. Les entreprises sont de plus en plus convaincues que la prise en compte de ce sujet peut leur apporter beaucoup et s’interrogent maintenant sur la manière de le faire.  

On peut noter une autre évolution importante. En 2012, pour les sociétés, le premier bénéfice attendu de ce domaine était d’avoir un système d’information plus efficace. En 2013, c’est la connaissance des clients et l’identification de tendance qui entrent dans le top 3  des attentes. Ces dernières sortent du strict domaine de l’IT, pour entrer dans celui du métier.

 

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