Ces 14 start-up font un pari sur l’avenir 

Cela fait maintenant plus de dix ans que la start-up Manzalab exploite la réalité virtuelle et augmentée pour améliorer l’expérience collaborative. Elle a développé dernièrement Teemew, un métavers équipé de bureaux virtuels et d’événements interactifs à destination des entreprises. La solution a été présentée lors du Salon Virtuality de mars dernier à Paris avec un premier exemple de déploiement dans le campus virtuel de Sopra Steria.

Welcome à @VirtualityParis le rdv des nouvelles réalités immersives#Virtuality2020 tout en #VirtualityExperience
3 jours pour découvrir les dernières nouveautés & usages #VR #AR #MR #XR by @OGodest Teemew @Manzalab Avec @_synergiz_ @RealcastAR @ActimageDigital @HoloForge_Itv... pic.twitter.com/SttULE2gVs

— Ⓛⓘⓕⓔ Connected Lab (◕‿◕) (@DataFeel) December 3, 2020

Rlty est aussi spécialiste du business de l'événementiel dans le metaverse. En avril dernier, la start-up a profité du Paris Blockchain Week pour créer un événement virtuel qui a attiré plus de 3 300 personnes. Deux mois plus tard, Rlty lève 4 millions d’euros et annonce dans la foulée proposer l’organisation de foires, festivals et autres événements professionnels dans le métavers The Sandbox.

Here is what the #Metaverse could look like in 5 years 🕺@RLTY_Live will not only be part of this future, it will be writing, creating and designing it 🤩

Join our world and help us redefine the #event industry 💃#Concert #VR #Web3 pic.twitter.com/0jCnqCO4FJ

— RLTY (@RLTY_Live) September 17, 2022

Fondée en 2020 par Yassine Tahi, Henri Mirande et Philip Belhassen, Kinetix a mis au point une plateforme qui transforme des vidéos 2D en animations 3D. Concrètement, une personne peut envoyer une vidéo d’elle - par exemple en train de danser - et la plateforme se servira d’algorithmes en deep learning pour créer un avatar de toutes pièces. En mai dernier, la jeune pépite du Web3 a bouclé un tour de table d’amorçage de 11 millions de dollars et devrait très bientôt mettre en ligne une marketplace de NFT permettant à ses créateurs de vendre leurs œuvres.

https://youtu.be/MtWkSD9AoV0

Les Agences de Papa ont été créées en 2019 par Nicolas Fratini et Frédéric Ibanez avec un brin d’humour. Très vite, l’agence immobilière niçoise a été soutenue par Teddy Riner, séduit par le ton et la pertinence du projet. Et puisque « les Papas ne comptent pas dire Bella Ciao l'immobilier de sitôt », autant faire le pont entre leur métier et les nouvelles technologies. Dernièrement, les Agences de Papa ont annoncé la création de leur propre métavers Versity, avec comme objectif d’offrir « plus de transparence sur l’environnement des biens immobiliers, mais aussi un accès facile et sécurisé à plus d’informations. »

https://www.youtube.com/watch?v=JmAaYIwmo9Q&feature=emb_title

Fondée en janvier 2017 à l’école Polytechnique, Mainbot est connue pour avoir fabriqué un robot ludo-éducatif nommé Winky et à destination des 5 à 12 ans. En début d’année, la start-up annonce faire le pari du Web3 pour former les enfants aux enjeux technologiques de demain : elle vient d’annoncer la naissance de Winkyverse, une plateforme de jeux éducatifs sur la robotique, l’intelligence artificielle, la programmation, les jeux vidéo, la réalité augmentée et la blockchain. Même une cryptomonnaie - le $WNK - a été créée pour l’occasion.

https://www.youtube.com/watch?v=UPqVuZ9mQvU&feature=emb_title

C12 conçoit des puces semi-conductrices destinées à intégrer des supercalculateurs quantiques. Mais pas n’importe lesquelles : la deeptech a en effet choisi de concevoir ses puces avec des nanotubes en carbone. Un procédé qui promet de grandement accélérer la commercialisation de l’informatique quantique. En mars 2022, soit un an après sa levée de fonds de 10 millions, C12 a annoncé un partenariat avec le Comité de l’Énergie Atomique (CEA) pour assurer sa place dans la course aux qubits.

[🏆 Award] We are proud to be among the 10 Grand Awards of the #iLab2021 innovation challenge organized by @Bpifrance and @sup_recherche ! pic.twitter.com/lhuaJoLdoL

— C12 (@C12_Quantum) July 12, 2021

Alice & Bob est une pépite fondée en 2020 par deux physiciens formés à l’ENS (Ecole normale supérieure). Théau Peronnin et Raphaël Lescanne se donnent un objectif ambitieux : d’ici l’an prochain, ils devraient pouvoir offrir un bit quantique stable et sans erreur. Une prouesse que même Google et Amazon peinent à réaliser ! En mars dernier, la deeptech a levé 27 millions d’euros auprès des fonds d'investissement Elaia, Bpifrance et Supernova Invest. C’est le plus gros tour de table jamais bouclé par une pépite du quantique en France.

https://youtu.be/-dl23ILyjqA

Les laboratoires de l’ENS ont encore frappé fort cette année… Lancée par Tom Darras, Julien Laurat, Eleni Diamanti et Jean Lautier-Gaud, la deeptech WeLinQ utilise une technologie à base d’atomes refroidis par laser pour augmenter considérablement la capacité des mémoires quantiques. Une solution remarquée et choisie pour être lauréate du prix i-Lab, un programme mené par le secrétariat général pour l’investissement, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la direction générale des entreprises et Bpifrance. 

Trois autres chercheurs - cette fois-ci du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - ont aussi fait parler d’eux cette année. Après une levée de 15 millions d’euros, Pascale Senellart-Mardon, Valérian Giesz, Niccolo Somaschi ont annoncé que Quandela rendrait accessible leur ordinateur quantique optique dès l’automne. Concrètement, il s’agit d’un logiciel open source appelé Pereceval qui permet d'exécuter des algorithmes quantiques optiques. La start-up a signé en juin dernier un partenariat avec OVHcloud pour faire tourner le logiciel.

https://www.youtube.com/watch?v=FuFJL1_-j8A

ColibriTD est une autre start-up du quantique qui se concentre exclusivement sur la partie software. En 2019, Hacène Goudjil et Laurent Guiraud se donnent pour objectif de créer des algorithmes capables de simuler des calculs quantiques et résoudre des problèmes de manière complexe. Dans un entretien pour Alliancy, le docteur en physique atomique Laurent Guiraud envisage des cas d’usage dans la cybersécurité, dans la finance mais aussi l’industrie et pour tous les systèmes qui nécessitent une puissance de calcul conséquente.

Quand Sandrine Murcia et Bruno Grieder lancent Cosmian en 2018, ils décident de se rapprocher de David Pointcheval, chercheur en cryptographie à l'Ecole Normale Supérieure (ENS) et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). La start-up a conçu des logiciels permettant d’exploiter des données en toute sécurité. Le logiciel CipherCompute permet par exemple de faire des calculs à partir de plusieurs fournisseurs cloud, sans que les propriétaires aient besoin de dévoiler leurs données. En juin 2022, Cosmian parvient à boucler un tour de table de 4,2 millions d’euros auprès de 115K, le nouveau fonds de la Banque Postale, et Elaia Partners afin de soutenir sa R&D et accélérer la commercialisation de ses solutions. 

#Vivatech🚀I Lab du @GroupeLaPoste : Sandrine présente @CosmianOfficial, solution marketing de fidélisation et d’engagement par la philanthropie.
➡️ Cosmian est une plateforme de sécurisation des données sensibles grâce à l’utilisation de technologies de chiffrement avancées. pic.twitter.com/SOr4OOckxs

— La Poste Groupe (@GroupeLaPoste) June 17, 2022

M2i Life Sciences est une biotech française née en 2012 à Saint-Cloud qui commercialise des solutions inspirées de la nature pour repousser les nuisibles, sans pesticide. Concrètement, l’entreprise a reproduit des odeurs naturelles d’insectes en laboratoire, des phéromones qui sont ensuite répandues sur des cultures pour les protéger. En 2019, M2i  lève 60 millions d’euros pour poursuivre son développement et élargir son portefeuille de produits homologués dans le monde. Présente dans 25 pays, la biotech travaille en France en collaboration avec l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) ainsi que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). 

https://www.youtube.com/watch?v=b8qWAY_QmbA

DNA Script est une autre biotech qui travaille cette fois-ci sur la synthèse d’ADN. Concrètement, la start-up a mis au point un synthétiseur précieux en cas de crise sanitaire qui imprime des fragments d’ADN en quelques heures pour faire gagner du temps aux sociétés pharmaceutiques dans la production de vaccins à ARN messager. Initialement soutenue depuis sa création en 2014 par Bpifrance et la Commission européenne, DNA Script a levé à nouveau 200 millions d’euros en janvier dernier et poursuit son développement outre-Atlantique (ex : partenariat avec l’Iarpa). Plus récemment, DNA Script a remporté le Grand Prix du Jury lors de la cérémonie des Futures Licornes.

https://www.youtube.com/watch?v=J9hRNsAnAl0&t=6s

Fondée par Christophe Lassuyt et Yoann Marion en 2019, Request Finance souhaite devenir un prestataire de facturation du Web3 à part entière. Concrètement, sa solution de facturation décentralisée permet aux entreprises une meilleure gestion de la paie et des enregistrements des transactions en cryptomonnaies. En juin dernier, elle lève 5,5 millions de dollars auprès des fonds d'investissements Balderton, XAnge et Animoca Brands. Plusieurs acteurs pionniers du Web3 se sont aussi invités à ce tour de table, à l’image de Sébastien Borget, cofondateur du métavers The Sandbox. 

https://www.youtube.com/watch?v=LLSax7yNu08&t=164s