CES 2024 : 5 start-up montrent la richesse de l’innovation française

Jean-Baptiste Lautier

il y a 11 mois

La taille de la délégation française lors du grand show de l’innovation à Las Vegas, du 7 au 12 janvier, est souvent scrutée de près. Au-delà de l’omniprésence de l’IA cette année, Alliancy a repéré 5 start-up à suivre. Sur des secteurs d’activités variés, elles prouvent que nos régions ont de l’ambition, avec en tête de pont la Nouvelle-Aquitaine.

Etseme, Bordeaux

Le bien-être des collaborateurs est clef pour la productivité des entreprises, mais pouvoir analyser ce critère n’est pas toujours simple. Grâce à des capteurs non-invasifs multimodaux couplés à l’intelligence artificielle, Etseme analyse l’intensité du ressenti des collaborateurs. La startup fondée en 2020, utilise également une technologie radar pour extraire à distance les constantes cardiaques et respiratoires d'un individu à partir des micromouvements de la paroi thoracique. Avec l’ambition de permettre aux entreprises de mieux s’adapter à leurs collaborateurs au quotidien.

Akidaia, Nice

Grâce à une minibox non-connectée, la start-up souhaite sécuriser les données d’accès sur les sites professionnels. La technologie de l’entreprise niçoise fondée en 2020, et déjà récompensée au CES d’un Award en Cybersécurité, peut-être adaptée à tout système d’accès en moins de 10 minutes. Elle permet de garder la maitrise sur les données des personnes ayant utilisé ce système, à travers une clef cryptée, envoyée sur smartphone et déclenchée aux abors du boitier.

Locuta, Bordeaux

Fondée en 2020, cette startup déjà présente au CES l’an passé s’appuie sur l’intelligence artificielle pour créer des Callbot automatiques destinés aux centres d’appels et aux services commerciaux. Avec sa technologie Starleads, la startup bordelaise souhaite faire gagner du temps de prospection aux commerciaux, en appelant automatiquement une base de données de contacts, et, surtout, en effectuant un premier tri. Elle est en effet capable d’échanger avec un interlocuteur pour obtenir des premières informations de qualification.

YooSoft, Montpellier

La concurrence est rude sur le marché des éditeurs de logiciels métiers. YooSoft a décidé de parier sur cette forte demande en se lançant voilà 3 ans. La jeune start-up propose ainsi aux entreprises de créer eux-mêmes leurs propres logiciels métiers, en seulement quelques heures. YooSoft revendique un délai de création de la plateforme 25% plus rapide que ses concurrents. Selon la start-up, tous les secteurs de l’économie peuvent bénéficier de cette solution, entièrement personnalisable aux besoins des clients.

Airudit, Bordeaux

Surnommée le “ChatGPT de la voix”, cette jeune entreprise lancée il y a maintenant plus de 10 ans, en 2013, souhaite modifier l’interface homme-machine dans l’industrie. La solution conçue par Airudit permet aux employés d’interagir avec la machine uniquement par la voix, en lui demander d’effectuer diverses manœuvres. L’objectif de l'entreprise est de “libérer les mains” des collaborateurs présents sur la chaîne d’assemblage pour apporter “rapidité, fluidité et confort”.