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Conscience écologique, valeurs humaines, équilibre de vie… Charlotte Bonneville, une passionnée d’informatique qui a trouvé sa place à l’Urssaf

Passée par plusieurs sociétés de service et une filiale d’Airbus, Charlotte Bonneville a fait ses gammes à Toulouse, avec la volonté de construire sa vie dans la région plutôt qu’à Paris. Aujourd’hui, cette passionnée d’informatique a trouvé à l’Urssaf, un bon équilibre pro-perso et des missions qui ont du sens. 

Cet article est extrait de l’enquête spéciale « Comment l’Urssaf se donne les moyens pour séduire les talents ? »

Charlotte Bonneville – Urssaf

“À quatorze ans, j’ai fait un site internet sur une star de la chanson.” Dès son adolescence, Charlotte Bonneville a su faire de sa passion pour l’informatique, un hobby reconnu. “Universal m’avait alors contacté pour sponsoriser mon site de 1996 à 2001, raconte-t-elle. J’étais invitée en backstage et j’avais des cadeaux. J’avais même gagné un concours France Télécom des meilleurs sites de fans”. Cette première expérience ne monte cependant pas à la tête de la jeune femme, qui décide de se tourner vers un parcours en école d’ingénieur. 

Un attachement régional 

Elle qui rêvait de continuer à s’épanouir dans le développement de sites, a dû changer ses plans pour rester dans sa région. “Le développement de sites, l’aspect communication, c’était à Paris et je ne voulais pas aller à Paris.”, assure-t-elle depuis Toulouse, ville où elle a construit sa vie et dont elle garde l’accent si caractéristique. À travers différentes sociétés de services, elle a donc enchaîné les missions chez Airbus, fleuron industriel de la région toulousaine, autour d’un sujet très spécifique, le PLM (Product Lifecycle Management). “C’est ce qui m’a permis de mettre un pied dans le marché mais ce n’était pas ma passion”, confie Charlotte Bonneville. 

Intégrée en 2018 au sein de la filiale ATR (Avions de Transport Régional), la désormais mère de deux enfants est directement passée responsable du support informatique. “C’était super intéressant parce que c’était une filiale Airbus mais qui travaillait un peu comme une PME, à échelle humaine. On pouvait voir des projets de A à Z. Il y avait des process à mettre en œuvre, des outils pour l’équipe et de l’accompagnement utilisateur. C’est hyper dense, hyper engagé”, se remémore-t-elle. Mais deux ans plus tard, la crise Covid a frappé de plein fouet le secteur de l’aéronautique et a amené Charlotte Bonneville à tout remettre en question. 

Un déclic écologique 

“Je travaillais moins et j’ai regardé où m’investir ailleurs”, indique-t-elle. Et une conscience écologique déjà présente auparavant est venue pencher dans la balance. “On commençait à parler beaucoup plus des problèmes environnementaux, d’écologie. J’ai réfléchi pendant ces mois de Covid à m’investir dans l’informatique mais dans une entreprise qui ne contribuait pas à réchauffer la planète. Je me le disais déjà avant mais avec le Covid je me suis dit que peut-être que tout était un peu lié.” 

Également soucieuse de rester dans sa région, Charlotte Bonneville s’est ainsi renseignée auprès d’anciens collègues embauchés au sein de l’Urssaf Toulouse, après avoir vu une opportunité en tant que responsable du support applicatif. “On m’a dit que c’était dynamique et que ça bougeait, assure-t-elle. J’ai pu le constater ensuite au quotidien. Il y a plein de technologies qui sont mises en œuvre”. Arrivée en mars 2021 dans le secteur public, elle y trouve aujourd’hui un juste équilibre entre l’intérêt de ses missions et une bonne qualité de vie. 

Un environnement humain 

Aujourd’hui, à 39 ans, elle ne regrette donc pas ce choix. “J’ai huit personnes sous ma responsabilité à qui j’essaye d’apporter une vision de bout en bout. J’ai eu un accueil que je n’ai jamais connu ailleurs. J’adore mon équipe. En arrivant, dès que j’avais une question je trouvais toujours quelqu’un qui pouvait prendre le temps pour me répondre. Je sens vraiment que ça œuvre dans un même objectif”, explique-t-elle. Une différence qu’elle constate avec son expérience dans le privé : “Je ressentais une compétition en interne. C’était à celui qui aurait ou qui développerait le meilleur outil pour le client”. 

Cette passionnée d’informatique tient également à faire tomber quelques clichés sur l’administration publique : “Je peux vous dire que ça bosse. Ça bosse dur ! Si je compare avec mon expérience dans le privé, j’ai pu en voir qui en faisait bien moins.”. Et c’est de toute façon l’humain qui tient une place importante dans ses choix professionnels. Après quinze années passées au sein de société de services où la culture d’entreprise est quasi-inexistante, Charlotte Bonneville apprécie les efforts de l’Urssaf dans ce sens ainsi que la modernité montrée par la direction, qui lui permettent de se projeter encore au sein de l’établissement public. 

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