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Cloud souverain : 8 acteurs français s’érigent en alternative à Microsoft 365

Huit entreprises françaises du cloud ont annoncé ce 18 octobre disposer d’une alternative à la suite Microsoft 365, récemment déclarée « non conforme » par le Directeur Interministériel du numérique.

Cloud souverain : 8 acteurs français s’érigent en alternative à Microsoft 365

Cloud souverain : 8 acteurs français s’érigent en alternative à Microsoft 365

Atolia, Jalios, Jamespot, Netframe, Talkspirit, Twake, Whaller et WIMI annoncent être en mesure de proposer dès aujourd’hui une alternative à la suite logicielle proposée par Microsoft 365 (anciennement Office 365). Ces entreprises françaises du numérique, qui travaillent déjà tous pour des acteurs publics (administrations, collectivités), commercialisent ainsi des alternatives à l’ensemble des services fournis par Microsoft : messagerie, traitement de texte, chat, visioconférence, stockage de document …

Pour Alain Garnier, Président de Jamespot et porte-parole du collectif : « La doctrine “Cloud au centre” peut être mise en oeuvre très rapidement, avec un moyen très simple : acheter des solutions françaises, plutôt qu’américaines. Ces solutions existent, et sont opérationnelles dès aujourd’hui. Cela fait bientôt un an que l’on entend des discours sur l’importance de créer un cloud souverain. Il faut désormais passer aux actes. »

Les suites logicielles fournies présentent selon ces acteurs trois atouts déterminants : D’abord elles garantissent que les données sont 100% des données souveraines. Non seulement elles respectent le RGPD, mais mieux, elles ne sont soumises à aucune loi extraterritoriale et notamment le fameux Cloud Act. En effet, ces solutions sont toutes hébergées par des acteurs eux aussi Européens et se passent des Clouds américains ou chinois. Ces solutions sont aussi toutes éligibles à être intégrées dans des infrastructures certifiées SecNumCloud se conformant ainsi aux exigences les plus fortes de l’État en termes de sécurité.

Ensuite, ce sont des entreprises 100% françaises dont les dirigeants sont présents localement et peuvent travailler de concert avec leurs clients et les acteurs publics pour collaborer sur le long terme. Ces entreprises développent de l’emploi majoritairement sur le territoire franco-européen et génèrent des flux financiers qui participent activement à l’économie de le France.

Enfin, elles proposent des solutions respectant à 100% la nouvelle doctrine de l’État du « Cloud au centre ». Ces entreprises ont par ailleurs choisi, pour les plus anciennes, de privilégier un modèle de développement favorisant leur indépendance capitalistique et sont donc des partenaires de confiance pour l’État dans le développement de sa propre Souveraineté. Les pouvoirs publics ont donc l’occasion de mesurer et développer la force de ces acteurs qui embarquent au quotidien plus de 3 millions d’utilisateurs sur leurs plateformes.

Avec l’aide de la DGE, de la BPI (Plan d’Investissement d’Avenir, JEI, Crédit d’Impôt Recherche…), l’État a participé au développement technologique de la plupart de ces 8 solutions de Digital Workplace. Avec cette décision de la DINUM, il existe là un momentum unique où l’État Acheteur pourrait emboîter le pas de l’État Investisseur. Le marché de la Digital Workplace est estimé en France à 2 Milliards d’ici 2023 selon une étude du cabinet Markess.

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