Fondée en 2013 par Frédéric Griffaton et Mathieu Jeanne-Beylot, mutum est un site de prêt et d’emprunt d’objets entre particuliers. L’inscription et l’utilisation de la plateforme sont gratuites. Cependant, les objets s’empruntent en « mutum », une monnaie électronique. Quand l’internaute s’inscrit et prête ses objets, il gagne des « mutums ». La valeur de ceux-ci est indexée sur le prix d’achat du bien et représente la valeur d’utilisation de l’objet. Ces mutums permettent ensuite à l’utilisateur d’emprunter les objets dont il a besoin.
Pour se rémunérer, les fondateurs de la start-up n’ont pas souhaité mettre en place de la publicité. Ils ont adopté un business model double : une offre freemium qui permet aux utilisateurs d’acheter des « mutums », et un modèle basé sur une prestation de service aux entreprises.
Un an après le lancement de la version bêta de la plateforme, mutum annonce une levée de fonds de 1 million d’euros auprès de la MAIF (550 000 euros), Bpifrance, d’investisseurs particuliers, accompagnée de subventions. Depuis la création de son fonds d’investissement en juin 2015, Maif Avenir, l’assureur a déjà investi dans plusieurs jeunes pousses issues de l’économie collaborative (Koolicar, Payname, Mesdépanneurs.fr…) mais aussi dans Numa, le lieu dédié à l’innovation et aux start-up situé au cœur de Paris.
70% des fonds levés seront dédiés au recrutement de collaborateurs, principalement des développeurs. La start-up, qui compte sept salariés, ne communique pas encore sur un chiffre d’affaires. Une application mobile sera disponible courant 2016 et permettra des prêts sur l’ensemble du territoire.