C’est bien de disposer de données, mais c’est encore mieux de les analyser et d’en tirer des enseignements pertinents… Et la tâche n’est pas si simple ! Les étudiants que forment la Chaire Accenture « Strategic Business Analytics » (SBA) de l’Essec sont là pour cela, et recherchent des cas concrets à analyser.
EdF, Engie, Fnac-Darty, Orange, Accor, Danone, Crédit Agricole, TF1… et bien d’autres membres du Club des partenaires de cette chaire, fournissent généralement ces cas. Avec pour objectif d’en tirer le meilleur enseignement à partir du problème posé et ainsi gagner en compétitivité. La « business intelligence », qui est un moyen de contextualiser l’information, devient alors un véritable outil d’aide à la décision.
Fnac-Darty, par exemple, a fourni les jeux de données de son service « SAV ». Les étudiants ont contribué à l’analyse de ces données issues des interventions faites par les techniciens chez les particuliers, ceci en fonction du type de machines réparées, de la marque, de la durée d’usage, etc. Au final, ce travail collaboratif a notamment abouti à la création du Baromètre du SAV de Fnac-Darty (aujourd’hui disponible en ligne sur leur site).
A vos données !
Cette année, le cercle s’ouvre… Ainsi, les entreprises disposant de jeux de données conséquents et prêtes à fournir un « cas stratégique » à la chaire sont les bienvenues. Elles pourront alors se faire accompagner par un groupe d’étudiants (Bac+4 ou 5) gratuitement et de façon totalement confidentielle. Il faut toutefois accepter de leur consacrer du temps, de l’ordre d’une rencontre d’une heure toutes les deux semaines.
Quatre livrables seront ensuite remis à l’entreprise et à la direction de la chaire. Un jury final remet même un prix au meilleur cas analysé, grâce également au coaching des experts d’Accenture et de l’Essec. « C’est très intéressant de voir la présentation des élèves aux entreprises. Cela montre vraiment l’évolution du travail accompli, la satisfaction des entreprises comme des étudiants sur les résultats obtenus », conclut Jeroen Rombouts, professeur et responsable de la chaire. Certains sont même allés jusqu’à présenter leurs travaux au Comex…
D’ici au 30 novembre, les 12 cas qui seront analysés en 2020, doivent être arrêtés. Il faut donc faire vite si vous êtes intéressés.