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Deeptech : EuraTechnologies s’allie à Bpifrance pour détecter les futurs champions français

EuraTechnologies sallie à Bpifrance

Grâce à un partenariat avec Bpifrance, le hub de start-up EuraTechnologies lance un parcours Deeptech dans ses programmes d’incubation et d’accélération.

C’est en 2019 que l’État a lancé son plan Deeptech, opéré par Bpifrance, pour mettre en valeur les innovations de rupture issues de la recherche. Cinq ans plus tard, les acteurs de l’innovation ont gagné en maturité sur le sujet, à travers les nombreuses entreprises qui ont émergé. “Nous avons des entreprises qui développent des innovations de rupture”, indique Élise Mondot, start-up manager pour EuraTechnologies. Ce hub, basé dans le nord de la France, incube près de 200 nouveaux projets par an et accueille plus de 300 start-up résidentes. “Ces entreprises Deeptech ont besoin de collaborer avec des laboratoires de recherche”, poursuit la porteuse de ce nouveau parcours, qui met en avant la capacité d’EuraTechnologies à créer ce lien entre la recherche et les start-up.

Le nouveau parcours permet à toutes les spécialités d’entreprises (PropTech, Retail/Ecommerce, FinTech/InsurTech, Cybersécurité, AgTech/GreenTech, EdTech/HRTech, Industries/Robotique/SpaceTech) d’y accéder durant le programme d’accompagnement. « Nous nous sommes rendu compte que la deeptech concernait toutes les verticales”, indique Élise Mondot, spécialisée dans l’accompagnement de la branche Industrie/Robotique/SpaceTech.

Les points clés du parcours :

Mais au-delà de son rôle dans le parcours, Bpifrance aura la charge de détecter les start-up basées sur des innovations de rupture en validant les dossiers présentés. “Ces start-up pourront accéder à des bourses spécifiques, à des avantages fiscaux, ainsi qu’à une meilleure capacité à convaincre des investisseurs”, précise Élise Mondot. “C’est une forme de labellisation.”

La nouvelle promotion, qui pourra bénéficier de ce parcours spécifique, s’ouvrira au cours du mois d’octobre. « Nous n’observons pas d’augmentation forte du nombre de candidatures par rapport aux promotions précédentes, mais nous constatons un meilleur questionnement des start-up sur les sujets Deeptech », indique Élise Mondot, qui se félicite de l’aspect décentralisé du plan national favorisant les innovations de rupture, permettant aux régions de prendre leur part dans cette aventure.

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