Retour sur le dîner de la rédaction « Industrie du futur »

Dîner du 1er février 2016
Transformation de l'industrie, quelles évolutions pour les années à venir ?

Les invités de ce dîner-débat de la rédaction, parmi lesquels ArcelorMittal, Faurecia, Lacroix Group, Total, ou encore Solvay ont accepté d’échanger le temps d’une soirée sur les enjeux liés à leur secteur. La transformation des modèles d’affaires que connait l'industrie en France implique l’adoption de nouvelles technologies, comme le cloud, le big data ou l’internet des objets, mais aussi de nouvelles pratiques en interne et de nouvelles collaborations avec l’écosystème. Les questions soulevées durant le Dîner furent nombreuses.

Retrouvez les réactions des invités dans ce diaporama. 

Photos : Guillaume Ombreux

Philippe Darmayan, Président France d’ArcelorMittal, Président du GFI (Groupe des Fédérations Industrielles) et Président de l’Alliance pour l’Industrie du Futur

« Les acteurs français ont raté le défi de la robotique par le passé. Il suffit d’observer l’état global du parc des équipements industriels et son degré d’obsolescence pour comprendre à quel point nous ne pouvons pas nous permettre de rater de la même manière le défi du numérique. Aujourd’hui, nous savons qu’il est nécessaire de pousser le changement partout, et pas seulement de l’attendre de la part des plus grands. Ainsi, l’Alliance pour l’Industrie du Futur incite depuis sa création les dirigeants de PME et PMI à réfléchir eux-aussi sur la transformation de leurs business. Il faut qu’ils initient le changement dès maintenant, car la tentation est grande « d’attendre le renouvellement générationnel ». Malheureusement, il sera alors trop tard. Ces changements à provoquer se traduisent tant au niveau des compétences que des modes de travail, mais il faut également prendre en compte l’évolution nécessaire des normes et des cadres juridiques. Chez ArcelorMittal, nous sommes convaincus par l’importance de cette transformation, mais le nombre et la variété des sujets à prendre en compte et à améliorer, chacun en influençant d’autres, provoque des remises en question toujours aussi profondes. »

Bruno Grandjean, Président du directoire du groupe Redex et Président du Syndicat des Industriels de la Mécatronique

« Dans notre milieu, de nombreuses technologies peuvent nous paraître tout à fait « gadget », et devenir complètement centrales et révolutionnaires pour une activité, 6 à 12 mois plus tard. Cela a été le cas par exemple pour la fabrication additive, qui a complètement changé notre façon de penser et de concevoir certaines pièces. De manière générale, la transformation numérique revient, en grande partie, à déporter une forte complexité vers l’informatique, apportant beaucoup plus de souplesse à l’activité. Nous assistons également à un décloisonnement des technologies, qui ouvre donc des opportunités très variées en termes de nouveaux usages. A notre niveau, nous ne voyons certainement pas de tels changements comme une menace : nos concurrents, en Allemagne, sont les meilleurs au monde. Ce n’est qu’avec des ruptures technologiques, organisationnelles et de processus que nous pourrons rattraper notre retard et espérer prendre la tête de la course. »

Alain StaronVP Digital Offers de Veolia

« Voilà plus de 160 ans que Veolia conçoit et déploie des services à l’environnement… et aujourd’hui nous nous transformons en profondeur grâce au numérique. De fait, pour intégrer les technologies innovantes au sein de nos métiers, la dimension sociale reste centrale en France. Sur des sujets comme l’automatisation, nous le remarquons bien : les appels d’offres des collectivités tiennent fortement compte de l’impact de l’innovation sur les conditions de travail et sur l’emploi.  Il y a donc un vrai enjeu d’adoption de ces technologies. Notre business case spécifique sur l’Internet des objets montre un autre aspect de l'innovation digitale : depuis 15 ans déjà nous sommes pionniers sur ce sujet à l'échelle mondiale. Cependant l'explosion annoncée des objets connectés va passer par une standardisation, signe d'une maturité dont nous sommes des contributeurs importants. Quant aux usages créés, ils ne sont pas forcément ceux auxquels on pense au départ ! Nous n’utilisons pas l’IoT pour « connecter » un site, mais plutôt un territoire, tout un réseau. »

Julien Jolly, Responsable Performance Industrielle chez InVivo Nutrition et Santé Animales 

« L’industrie agro-alimentaire s’ouvre plus que jamais sur de nouvelles technologies. Aujourd’hui, nous changeons complètement nos manières de faire. Nous ouvrons ainsi une maison de l’innovation pour avoir un lieu privilégié par lequel faire entrer le changement. Il sera possible d’y travailler de façon plus ouverte. Par exemple en intégrant des start-up à nos projets et ainsi aller bien plus vite sur des sujets où nous n’avons pas toujours toutes les compétences. Nous avons avancé de cette manière sur des outils de type « aide à la décision » en mobilité, sur tablette. Nous sommes entrés dans une dynamique où l’on développe du logiciel, nous aussi, même si ce n’était pas notre métier à l’origine. Nous sommes au cœur d’un double enjeu : produit et software ; avec à la clé la capacité de personnalisation qui mobilise de plus en plus les clients. Un autre volet de ce changement est l’exploitation de plus en plus systématique des données issues de nos systèmes informatiques « ERP, MES » pour l’optimisation de nos process. »

Nicolas Cudré-Mauroux Directeur de la Recherche et de l’Innovation du groupe Solvay

 « Au milieu de la masse d’informations et d’avancées technologiques qui se présentent à nous, deux opportunités nous inspirent particulièrement : celle d’une amélioration majeure de notre productivité, en exploitant enfin de manière beaucoup plus fine et efficace les téraoctets de données que nous avons générés et que nous continuons de générer ; et celle des nouveaux business models qu’il nous est possible d’imaginer autour de ces données, business models qui varient évidemment de manière importante d'un domaine à l'autre. Ce qui est certain, c’est que nous n’imaginons plus innover en solitaire : nous poussons toujours plus la collaboration, que ce soit en interne ou à l’externe. Nous observons ce qui se passe autour de nous. En Europe bien sûr, mais il faut également tourner son regard vers l’Inde,​ la Chine, les Etats-Unis,... »

Marc Fromager, VP Process Automation de Schneider Electric

« Au-delà de toutes les technologies qui sont d’ores et déjà à disposition pour permettre à nos industries d’évoluer rapidement, il ne faut pas oublier que pour préparer l’avenir, l’une des questions auxquelles nous devons absolument répondre est : comment rendre attractif le monde de l’industrie pour de jeunes talents ? Tout le monde à conscience de cet enjeu. La dynamique que l’on résume avec le terme « industrie du futur », mais qui est déjà engagée, est à ce titre un facteur d’attractivité non négligeable. »

 Bruno Bouygues, Directeur Général de Gys &CCE

« L’impact du numérique est très intense dans le monde de la machine-outil et nous nous devons de faire face à quasiment tous les challenges associés au numérique : accélération des technologies électroniques et logiciels, amélioration des IHM, Big Data, Objets connectés, Marketing digital, Digitalisation de l’information,… Bien sûr, à l’échelle d’une ETI reprise il y a 18 ans avec mon père, nous n’avons pas les mêmes moyens que les grands groupes pour faire face à tous ces défis en même temps et nous devons pour chacun attribuer des priorités. A l’heure actuelle, trois d’entre eux motivent nos réflexions : la montée en technologie des machines, l’amélioration des Interfaces Homme Machine (IHM) et la mise en place d’un écosystème digital plus riche en contenu et formation autour de nos produits. Notre rapide évolution sur ces trois sujets est nécessaire afin de rester séduisant pour notre clientèle existante et continuer à gagner des parts de marché à l’international. Indépendamment de ces sujets, le digital nous permet aussi de faire des gains de productivité importants et de mieux nous intégrer dans notre écosystème, que ce soit vers nos clients mais aussi vers nos fournisseurs. Cette meilleure intégration en amont et en aval de la chaine de valeur est à nos yeux très importante car elle nous permet d’un côté de plus rapidement intégrer des technologies émergentes et de l’autre de mieux accompagner nos clients dans leurs challenges rencontrés au quotidien. Néanmoins, deux interrogations restent entières : le digital accélère la désintermédiation entre les acteurs économiques partout dans le monde et accentue la pression concurrentielle. Dans ce nouveau paradigme, quel positionnement prendre dans la chaine de valeur pour se projeter avec sérénité dans l’avenir ? Est-ce que les besoins de nos clients, demain, seront les mêmes qu’aujourd’hui ? Difficile d’apporter une réponse précise à ces deux challenges alors que tout change de plus en plus vite. »

Eric Perrin Pelletier, Directeur Général de l’IRT SystemX

« A regarder la complexité et la rapidité des changements que vivent actuellement notre économie et notre société, on comprend aisément que la solution pour permettre aux acteurs industriels de relever ces nouveaux défis ne se trouve pas uniquement en interne. La place dans un écosystème innovant et la coopération avec d’autres acteurs est un levier qu’il leur faut absolument actionner. De la fabrication additive, aux objets connectés, à des modèles basés sur le big data et le machine learning, la transformation numérique apporte d’ores et déjà des ruptures à même de changer les systèmes économiques actuels. »

Gilles Cochevelou, Chief Digital Officer de Total

« Notre vision de la transformation digitale implique non seulement le groupe et ses collaborateurs, mais aussi tout son écosystème. L’enjeu est de convaincre tous les acteurs, quelle que soit leur taille, que cette transformation est bénéfique. La maturité digitale d’un groupe comme le nôtre se mesure  à l’engagement du Comex sur ces sujets, à sa vision sur l’intégration des technologies digitales dans l’entreprise, et à l’acculturation de chaque collaborateur sur ce sujet. Quand 75 % du groupe aura intégré le changement, nous aurons passé un cap et ne devrions plus avoir besoin de Chief Digital Officer. L’un des enjeux les plus important est de sensibiliser les collaborateurs au fait que, même si un acteur comme Google ne devrait pas devenir producteur de pétrole, nous pourrions malgré tout perdre des parts de marché à cause de nouveaux acteurs. Je suis cependant plutôt optimiste sur ce que l’on voit en France : notamment sur notre capacité à tirer le meilleur parti de la datascience par exemple. Chez Total, ce sont des approches mathématiques évoluées auxquelles nos ingénieurs sont familiers, car ils pratiquaient déjà le « big data » avant l’heure via nos opérations d’exploration par exemple. »

Stéphane Gervais, Directeur Innovation Stratégique de Lacroix Group

« Très clairement, l’innovation stratégique ne passe pas uniquement par l’apparition de technologies. La nature des nouveaux partenariats et des nouveaux modèles d’affaires est devenue clé, pour nous aider à changer l’entreprise. L’un des points qui conditionne aussi la mise en pratique de ces changements est la pérennisation de fonctionnements agiles dans nos milieux industriels. L’agilité ne vient certainement pas toute seule, et pourtant elle est plus que jamais importante pour pouvoir se saisir de ces opportunités, à la fois technique et business. En ce sens, voir travailler les start-up est très inspirant… peut-être même plus en l’état que les innovations que la majorité mettent aujourd’hui sur le marché et qui sont globalement orientées vers le consommateur mais il y a quand même de la place pour des start-up BtoB qui répondent vraiment aux enjeux industriels. L’usine du futur efficace ne sera possible que si toute la chaine de valeur coopère vraiment ensemble. »

Emmanuel Laubriat, Executive business development, co-fondateur de BeAM

« L’innovation technologique a toujours été présente dans le monde industriel, mais ces dernières années nous sommes aux premières loges pour assister à un changement fort dû à l’accélération de l’adoption des nouvelles technologies industrielles à l’instar de ce qui s’est passé dans le monde numérique. Nous sortons de l’évaluation de « l’objet technologique » qui serait aux seules mains de quelques ingénieurs dans les entreprises. Devant la vitesse d’adoption, les dirigeants s’emparent du sujet de plus en plus tôt pour mesurer les menaces et les opportunités de ces innovations sur leur business model. Regardez ce qui se passe dans notre domaine de la fabrication additive. Dans certains domaines industriels, les revenus sont basés sur la vente des pièces de rechanges. La fabrication additive rend possible la fabrication de pièces et la réparation à un plus grand nombre et permet une gestion de la production de proximité en réduisant les coûts. Sous cet angle c’est une opportunité. Toutefois elle permet aussi à plus d’industriels/de concurrents de se positionner sur ces marchés en les rendant moins exclusifs. Ce qui est une menace. Au lieu de freiner ces technologies, les grands fabricants préfèrent promouvoir ce développement en garantissant la qualité et la sécurité par la maîtrise des développements et de leur supply chain. C’est donc plus les impacts sur les business modèles, et les stratégies d’entreprises, que les nouvelles possibilités techniques, qui créent la vitesse d’adoption. Il est certain que nous allons profiter d’un effet d’entrainement : ce sont les grands donneurs d’ordre qui entraîneront le reste des acteurs de la supply chain derrière eux en garantissant une intégration sécurisée de ces technologies. C’est une chance à saisir en France, car nous avons des grandes entreprises dans la plupart des domaines de hautes technologies industrielles, et ces grands sont justement prêts à faire ce saut en avant. »

David Degrange, Directeur du programme de transformation digitale de Faurecia

« La transformation numérique d’un acteur industriel doit aller au-delà de l’acquisition des nouvelles technologies dont tout le monde parle. La data est l’un des principaux « game changers » pour nos métiers. C’est avec les changements qu’elle entraîne pour nous que l’on se rend compte à quel point nous sommes au cœur d’une révolution et non d’une simple évolution. Nous appliquons une démarche heuristique qui fait se rencontrer ces enjeux de données et les enjeux métiers, pour sortir des idées complètement différentes. La principale différence par rapport à ce qu’on pouvait dire il y a 20 ans, c’est qu’aujourd’hui les technologies sont beaucoup plus compétitives et beaucoup plus accessibles ! Le stockage, la puissance de calcul… même les puces RFID ! Tout le monde y accède plus facilement : la différence se fera sur ce qui est entrepris avec et la qualité de l’exécution. L’exécution des productivités liées à la transformation digitale peut également permettre de « re-challenger » certaines implantations industrielles… Dans le cadre de telles transformations, le rôle du Chief Digital Officer est simple : améliorer la compétitivité, tout en s’assurant que l’entreprise ne cède pas aux sirènes des technologies gadget et investit bien avec pour seul objectif la création de valeur pour l’entreprise. »

Philippe Belhomme, ‎Directeur commercial et co-fondateur de Singularity Insight

« Dans la dynamique de l’industrie du futur, une start-up comme nous a été approchée par les plus grands groupes, pour voir comment peuvent s’intégrer des lunettes connectées à leur activité de maintenance. Notre origine de développeur de jeux vidéo nous permet d’amener une vision différente, très orientée utilisateur, et donc motivateur d’usage. Sans adhésion des techniciens, il ne peut pas y avoir de retour sur investissement. C’est dans cet esprit qu’un acteur comme la DCNS nous a approché dès 2012 pour aider les travailleurs isolés sur des problématiques industrielles pointues. Une collaboration qui a ensuite mené aux projets autour des lunettes connectées. Et il a fallu avancer progressivement : nos convictions en termes d’usages par les techniciens n’étaient pas forcément les bonnes au départ. Nous sommes sortis du « fantasme » de la réalité augmenté sur lunettes connectées (avec ses déboires de charges cognitives / d’apprentissage et de coûts très importants) vers une approche très pragmatique, adaptable à toute situation et mettant le savoir-faire humain au centre de la technologie : quel usage et quel ROI si l’on pouvait donner la capacité à un expert de guider en temps réel et à distance un technicien en voyant une situation comme s’il était sur place ? Nous avons donc évolué et bien souvent, il en va de même pour d’autres types de technologies et d’innovations qui arrivent « en rupture » dans l’industrie. »

Serge Catherineau, Directeur Marketing Industrie Automobile, Aéronautique et Système Intégrateurs de Schneider Electric

« Bien que certaines technologies soient fascinantes, l’innovation en elle-même n’est pas une fin : le plus intéressant est encore de voir quelles sont les modifications qu’elle entraine dans l’entreprise. Trop souvent, la technique occulte un enjeu beaucoup plus sociétal : quel est le rôle de l’humain dans l’entreprise ? Quelle est sa place dans nos industries ? Et quelle est la place de ces industries dans notre économie, dans nos sociétés ? Par les choix que nous réalisons pour mettre en place dès aujourd’hui l’industrie « du futur », nous pesons tous sur les réponses à apporter. »

Nous remercions, pour leur présence à ce dîner :

  • Philippe Darmayan, Président France d’ArcelorMittal, Président du GFI (Groupe des Fédérations Industrielles) et Président de l’Alliance pour l’Industrie du Futur
  • Bruno Grandjean, Président du directoire du groupe Redex et Président du Syndicat des Industriels de la Mécatronique
  • Alain Staron, VP Digital Offers de Veolia
  • Julien Jolly, Responsable Performance Industrielle chez InVivo Nutrition et Santé Animales
  • Nicolas Cudré-Mauroux Directeur de la Recherche et de l’Innovation du groupe Solvay
  • Marc Fromager, VP Process Automation de Schneider Electric
  • Bruno Bouygues, Directeur Général de Gys &CCE
  • Eric Perrin Pelletier, Directeur Général de l’IRT SystemX
  • Gilles Cochevelou, Chief Digital Officer de Total
  • Stéphane Gervais, Directeur Innovation Stratégique de Lacroix Group
  • Emmanuel Laubriat, Executive business development, co-fondateur de BeAM
  • David Degrange, Directeur du programme de transformation digitale de Faurecia
  • Philippe Belhomme, ‎Directeur commercial et co-fondateur de Singularity Insight
  • Serge Catherineau, Directeur Marketing Industrie Automobile, Aéronautique et Système Intégrateurs de Schneider Electric

Un dîner organisé en partenariat avec : 

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Schneider Electric est le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie et des automatismes et a réalisé 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Nos 170 000 collaborateurs répondent aux besoins de clients dans plus de 100 pays en les aidant à gérer leur énergie et leurs processus de manière sûre, fiable, efficace et durable. Des interrupteurs les plus simples aux systèmes d'exploitation les plus complexes, nos technologies, logiciels et services permettent à nos clients d’optimiser la gestion et l’automatisation de leurs activités. Nos technologies connectées contribuent à repenser les industries, à transformer les villes et à enrichir les vies de leurs habitants. Chez Schneider Electric, nous appelons cela : Life Is On*.
schneider-electric.fr
*La vie s'illumine

Dans la continuité de notre réflexion sur le monde de l’homme, l’entreprise et la vie connectée en 2030, notre partenaire Schneider Electric organise une exposition « Life is On » du 31 mars au 2 avril 2016 à Paris Expo Porte de Versailles.

Le fil rouge de l’exposition « Vivre et travailler en 2030 ». A travers une cinquantaine de conférences, un espace d’exposition et de démonstration, l’événement vous projettera en 2030 et abordera des problématiques liées à la performance énergétique du bâtiment, au datacenter de demain, à l’industrie du futur, aux éco quartiers… Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electricinterviendra notamment lors de la Keynote Innovation (le 01/04 à 9h30).

Alliancy, le mag étant partenaire de l’exposition, pour bénéficier d’un accueil privilégié, remplissez le formulaire situé ici : vivreen2030.alliancy.fr/preinscription-life-is-on