Retour sur le workshop « Accompagner l’humain dans la digitalisation : quels quick-wins mettent en avant les Chief Digital Officers ? »

Alors que les organisations ont dû accélérer leur transformation numérique face à la crise sanitaire, les objectifs à relever pour les dirigeants apparaissent colossaux. En effet, les systèmes d’information complexes des grandes entreprises sont difficiles à changer rapidement, sans provoquer des remous ou n’aboutir qu’à la création de gadgets. Et, menée au pas de charge, la digitalisation risque de laisser de nombreux collaborateurs sur le bord de la route.

Dans cette équation, les Chief Digital Officers tiennent une place particulière. Leur positionnement transversal leur permet d’œuvrer sur l’évolution des modes de travail et des processus, plus encore que sur la dimension technologique. Ils se retrouvent à la rencontre des mondes du numérique et de l’Humain, au moment même où les dirigeants d’entreprise remettent le « care » au centre de leur stratégie. L’expérience de la crise a en effet poussé à interroger plus que jamais les notions de bien-être au travail, de pertinence des processus et des outils, et de simplification du quotidien pour les collaborateurs. Les projets d’un CDO peuvent dépasser la seule notion de productivité pour « investir dans l’humain ».

Alliancy a organisé en partenariat avec Iterop, un workshop « Les Défis d’un nouveau monde » afin d’aborder différentes questions avec une sélection de Chief Digital Officers et Directeurs innovation : quelles sont les actions et projets qui construisent le plus sa légitimité ? Sont-ils capables de concilier une vision de long terme du changement de l’activité de l’entreprise et des quick wins qui permettent de fédérer ? Et quels sont les outils et méthodes sur lesquels ils s’appuient pour y arriver ?

Nathalie Doré, Chief Digital and Acceleration Officer – BNP Paribas Cardif

« Lors de la crise, il y a très vite eu la volonté de travailler le "new normal". Il n'était pas envisageable de revenir en arrière. Nous avons imaginé l'après crise avec plus de télétravail. Nous avons co-construit ce new normal avec nos collaborateurs en prenant en considération leurs besoins et leurs attentes. La question du bon usage de la technologie est centrale pour mettre en place cette hybridation. Cela nous a conforté dans notre ambition d’utiliser le digital au-delà des sujets de distribution, de services et d’innovation. »

Stéphane Gervais, VP Innovation Stratégique - Lacroix Group

 « Pendant la crise sanitaire, il est devenu évident que les collaborateurs n'étaient pas tous égaux face au numérique. Un accompagnement plus poussé devenait nécessaire... Jusque-là, le déploiement des outils digitaux était décidé de façon centrale, sans se préoccuper de leur adoption : cela doit changer. Désormais, il faut aussi compenser la digitalisation avec plus d'humain, et une plus grande implication du management envers les collaborateurs. Cette crise a permis d’ouvrir le champ des possibles. Il faut donc continuer à inventer et à transformer tout en alliant vision et sens. » 

Frédéric Gimenez, Chief Digital Officer and Directeur de la Digital Factory – TotalEnergies 

 « Pendant la crise, le digital a été un outil très puissant et très adapté pour nous permettre de franchir cette épreuve. Après cette étape de déploiement massif et rapide des outils digitaux de collaboration, nous accélérons sur la digitalisation des activités business en nous assurant de l'utilité des outils construits. L’objectif est d'aider nos collaborateurs à mieux travailler en nous focalisant sur leurs besoins grâce à l'interaction permanente que nous avons avec eux. Nous voulons nous assurer que ce que nous construisons sera facilement utilisable et donc adopté. C'est un changement important. Nous remettons de l'humain, le collaborateur au cœur de la transformation de son activité et donc au cœur de nos projets. » 

Marie-Luce Godinot, DGA Transformation Numérique, Systèmes d’Information, Innovation et Développement Durable – Bouygues Construction

 « La crise sanitaire a fait sauter des tabous... Des choses qui n'étaient pas possibles sont devenues possibles du jour au lendemain, ne serait-ce que faire certaines réunions à distance, et simplement télétravailler...  En quelques mois, nous avons parfois gagné 5 ans sur la digitalisation !  Ce qui est important, c’est que cela ait pu faire bouger les lignes en remettant le digital au service de l'entreprise et des collaborateurs, car en soi le digital n’est bien qu’un outil pour atteindre des objectifs ! » 

Alors que les organisations ont dû accélérer leur transformation numérique face à la crise sanitaire, les objectifs à relever pour les dirigeants apparaissent colossaux. En effet, les systèmes d’information complexes des grandes entreprises sont difficiles à changer rapidement, sans provoquer des remous ou n’aboutir qu’à la création de gadgets. Et, menée au pas de charge, la digitalisation risque de laisser de nombreux collaborateurs sur le bord de la route.

Dans cette équation, les Chief Digital Officers tiennent une place particulière. Leur positionnement transversal leur permet d’œuvrer sur l’évolution des modes de travail et des processus, plus encore que sur la dimension technologique. Ils se retrouvent à la rencontre des mondes du numérique et de l’Humain, au moment même où les dirigeants d’entreprise remettent le « care » au centre de leur stratégie. L’expérience de la crise a en effet poussé à interroger plus que jamais les notions de bien-être au travail, de pertinence des processus et des outils, et de simplification du quotidien pour les collaborateurs. Les projets d’un CDO peuvent dépasser la seule notion de productivité pour « investir dans l’humain ».

Cependant, à l’échelle de l’histoire des entreprises, le métier de CDO est encore jeune et doit composer avec les remises en question que connaissent les autres rôles de l’organisation, du DSI au DRH, face à l’accélération numérique. Alors quelles sont les actions et projets qui construisent le plus sa légitimité ? Sont-ils capables de concilier une vision de long terme du changement de l’activité de l’entreprise et des quick wins qui permettent de fédérer ? Et quels sont les outils et méthodes sur lesquels ils s’appuient pour y arriver ?

Pour répondre à ces questions, Alliancy organise, en partenariat avec Iterop, un workshop « Les Défis du nouveau monde » au sein de la rédaction avec une sélection de Chief Digital Officers.

  • Quel est leur rôle en 2021 et pour les années à venir ? 
  • Quels combats entendent-ils mener dans leur organisation ?
  • Et quelles quick-wins parviennent-ils à mettre en place pour convaincre ?

Un cahier spécial synthétisera les résultats de ces travaux, notamment en approfondissant plusieurs sujets abordés dans des interviews.

Un échange du cycle “SI et transformation”

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Un workshop organisé en partenariat avec

Iterop

Iterop propose aux entreprises une solution en ligne de gestion de processus métiers (BPM). Leur mission est de simplifier la vie des entreprises en apportant une application simple d’utilisation et très rapide à déployer.

En savoir plus : https://www.iterop.com/

 

 

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Les workshop d’Alliancy – Qu’est-ce que c’est ?

Une rencontre du programme Numérique en pratique consacrée à la nouvelle relation IT/Métiers : où en sont les organisations ? Face à la crise les entreprises se sont adaptées rapidement pour répondre aux nouveaux besoins de leurs collaborateurs, clients et partenaires. Et un nouveau chapitre de transformation s’ouvre pour elles.

Il nous emble particulièrement important de proposer des moments d’échanges d’expériences, de débat et de collaboration, notamment pour les leaders technologiques qui font face à de grands défis. 

Il s’agit de se poser un moment et de prendre le temps de l’échange autour d’une question précise, pour confronter les pratiques, enrichir des scénarios d’action et co-construire ensemble des réponses à partager ensuite avec la communauté en digital ou en présentiel.

Un guide sera préparé par la rédaction à l’issu de chaque rencontre, pour partager les pratiques et les pistes qui auront émergées de ces échanges.

Cette rencontre se déroulent en présentiel, à la rédaction d’Alliancy et en petit comité (8 à 10 personnes).