Stanislas Niox-Chateau, patron de Doctolib, a annoncé début septembre que la plateforme de prise de rendez-vous médicaux compte lancer une vaste campagne de recrutement, un peu partout en France, et « sur tous les types de job ». Des postes seront aussi à pourvoir en Allemagne et en Italie.
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La plateforme de prise de rendez-vous médicaux avait par exemple enregistré un pic à plus de 3 millions de réservations la semaine suivant l’allocution lors de laquelle Emmanuel Macron avait annoncé la mise en place du pass sanitaire. Forte de ce boost de notoriété, Doctolib compte continuer à s’agrandir, confirme sur Europe 1 son patron Stanislas Niox-Chateau, invité début septembre de La France bouge.
Doctolib, qui compte actuellement 1 800 salariés, va ainsi lancer un gros plan de recrutement de « 1 000 personnes sur les 12 prochains mois, 500 d’ici la fin de l’année », indique Stanislas Niox-Chateau. « On recrute à Nantes, à Niort, à Paris, un peu partout en France, sur tous les types de job », précise-t-il. Des recrutements seront aussi effectués en Allemagne et en Italie.
« D’un point de vue économique, on a perdu de l’argent »
Cependant, malgré ce que la bonne forme de l’entreprise pourrait laisser penser, Stanislas Niox-Chateau assure que Doctolib n’a pas gagné d’argent avec le succès de la campagne de vaccination. « D’un point de vue économique, on n’y a rien gagné, on a même perdu de l’argent », dit-il. Concrètement, « on gagne quelques centaines d’euros par centre de vaccination par mois ».
Sur Europe 1, s’il ne nie pas l’impact de l’épidémie sur la fréquentation de la plateforme, Stanislas Niox-Chateau rappelle que Doctolib était déjà une entreprise reconnue par les Français. « Il y en avait déjà 45 millions qui utilisaient Doctolib au quotidien pour la santé. »