Avec son dernier baromètre, la plateforme QAPA vient de rendre disponible quelques informations illustrant le rapport des employés à leurs données personnelles et professionnelles.
QAPA avait lancé en 201 une plateforme de recrutement 100% digitale et mobile, avec la promesse de faire « matcher » de façon presque immédiate employeurs et employés : « Dans 80% des cas, une heure en moyenne suffit à une entreprise pour recruter un salarié intérimaire. » Rachetée par Adecco en septembre dernier, le site affiche 4,5 millions de profils. Un vivier intéressant pour mener des enquêtes et le site en publie régulièrement.
Il vient de rendre publics quelques chiffres intéressants portant sur les données professionnelles. Le sondage a été mené en janvier (48% de cadres, 52% de non-cadres).
On y découvre que les employés s’inquiètent davantage de la protection de leurs données professionnelles (39%) que personnelles (31%).
Mais pour qu’une entreprise leur propose un meilleur emploi, 41% d’entre eux se disent prêt à ce qu’elle collecte leurs données sensibles et personnelles (géolocalisation, passions, salaires…) sans leur demander leur accord.
(12% dans tous les cas et 29% si elles restent confidentielles).
En qui les Français ont-ils une totale confiance pour protéger leurs données ? 51% en leur employeur, 47% envers les sites dédiés à l’emploi et 45% dans les réseaux sociaux professionnels. Pôle Emploi et les services publics n’arrivent qu’en 4e et 5e position. Les centres de formation sont bons derniers, avec seulement 14%.
Rappelons pour conclure que 2021 était un très bon cru en matière de fuite de données – et que 2022 s’annonce pire. C’est du moins la conclusion d’un baromètre d’Anorz Way : une entreprise victime tous les deux jours en France en 2021, le double pour 2022 ! C’est l’effet rebond : « Une entreprise attaquée en met 150 autres en danger. »