Aujourd’hui, avec le big data, Snecma veut aller beaucoup plus loin. Recueillir la masse de données disponibles dans toute l’entreprise – en particulier dans les bureaux d’études – et les exploiter plus systématiquement, en particulier comme aide à la conception. Jointe à la connaissance fine du comportement réel de ses moteurs avec l’acquisition de données en vol cela permettra d’en optimiser la conception. Jérôme Lacaille cite plusieurs exemples d’applications. D’abord, la possibilité de corréler le couple usage-usure des moteurs. Ou encore, celle de connaître très précisément les relations entre le dimensionnement des pièces et les performances. Enfin, avec le big data, il devient possible sur les bancs d’essais des moteurs, de profiter des masses considérables de données recueillies pour mettre en évidence, avec les algorithmes ad hoc, des phénomènes non anticipés. Le contraire de ce qui se pratique actuellement où, le recueil de données se fait dans un but précis, permettant avant tout au bureau d’études de valider des hypothèses.
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