Patrick Starck, président de Cloudwatt a répondu à nos questions concernant l’impact du programme de surveillance Prism sur le marché du cloud.
Propos recueillis par Axel Roussel.
Qu’est-ce que l’affaire Prism change au marché du cloud ?
Les entreprises s’intéressent à la sécurité et à la confidentialité de leurs données. Avant Prism, il n’y avait que des rumeurs. C’est désormais avéré : les données que leurs utilisateurs déposent sur un service de type Dropbox peuvent être analysées par des tiers, notamment à des fins d’intelligence économique.
Quelles garanties leur offrent Cloudwatt ?
Nos clients ont l’assurance que leurs données seront stockées en France. Aucun de nos concurrents américains n’y dispose de datacenters. Nous allons ensuite jusqu’à nous engager contractuellement à ne pas analyser les données stockées sur nos serveurs par nos clients, de même que leurs échanges réseau. On se veut totalement transparents d’un point de vue contractuel et les clients grands comptes pourront, sous réserve de la signature d’un accord de confidentialité, venir voir ce qu’on a mis en place et nos procédures afin de garantir la sécurité de leurs données.
Quelle est votre cible principale ?
Nous visons plus particulièrement les PME et avons choisi de lancer l’offre Cloudwatt Box en priorité avant de proposer des offres de traitement, car c’est une offre très simple à comprendre. Aujourd’hui, les salariés utilisent Dropbox dans le dos de leur employeur pour échanger des données. Or, ce sont des actifs de l’entreprise et, au final, personne ne sait véritablement ce qui est stocké dans le cloud… Notre objectif est de rendre aux entreprises la mainmise sur leurs données en proposant aux utilisateurs un outil cloud aussi simple et efficace que les services Internet que tous utilisent à titre personnel.
Cet article est extrait du n°6 d’Alliancy, le mag – Découvrir l’intégralité du magazine
Photo : Cloudwatt
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