Fini le train-train métro-boulot-dodo. Oubliée l’idée d’avoir un seul patron. Le travail va être totalement repensé dans les années à venir. et vous nous dîtes comment vous le projetez d’ici à 2030. Car vous, vous le savez déjà !
L’exercice a été long, mais passionnant. Au printemps dernier, Alliancy, le mag lançait, sur le net, un appel à contribution à tous les innovateurs et visionnaires pour imaginer le monde de « l’homme connecté en 2030 ».
A ce jour, plus d’une centaine de textes nous sont parvenus, écrits par des chefs d’entreprise, de jeunes créatifs, des chercheurs, des salariés, des étudiants… malgré la multiplicité des auteurs et des thèmes abordés (que vous découvrirez dans ce hors-série comme sur notre plate-forme dédiée), le résultat de ce travail collaboratif m’a surprise par la convergence des idées.
Vous nous annoncez de nouvelles pratiques, comme l’arrivée d’assistants personnels en tous genres grâce à une nouvelle forme d’interaction cerveau-machine et l’usage de la réalité augmentée. Vous insistez sur le rôle central de l’analyse de données dans tous les domaines… Demain, vous êtes convaincus que la créativité primera. Place aux « makers » ! Des plates-formes en ligne proposeront de plus en plus de compétences et de talents, des services de mises en relation et des tiers de confiance. Le travail deviendra un « flux qui se recompose de façon dynamique ». La croissance des emplois viendra bien sûr en majorité des PME… et ce ne seront plus seulement les travailleurs, mais aussi les entreprises qui devront savoir se vendre pour attirer les meilleurs. Ces pistes vers l’avenir rejoignent les opinions des quatre personnalités qui se sont prêtées à cette réflexion prospective : Fabrice Grinda pour les usages ; Antoine Petit pour les outils et Nicolas Colin pour les business models. enfin, Eric Carreel, serial entrepreneur et notre grand visionnaire, qui ouvre ce numéro : l’urgence pour lui est de s’intéresser à un utilisateur et non plus à un client B to B. un changement de paradigme qui nécessite de réviser notre appréhension du monde.
A rebours des angoisses d’hier, c’est bien l’homme qui est de retour au centre de cette transformation numérique. Le capital humain devient LA force de l’entreprise, qui doit désormais se repenser comme un « réseau ouvert sur l’extérieur », capable de toutes les interactions dans de puissants écosystèmes. et, au cœur du réseau, il y aura, encore et encore, l’homme.