Fin 2021/début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut, mais rien d’alarmant, explique la Dares.
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Ainsi, 8 démissionnaires sur 10 ont déjà retrouvé un emploi dans les six mois qui ont suivi, indique Michaël Orand, statisticien à la Dares et co-auteur de la note sur la « Grande démission en France ». Il rappelle également que le taux de chômage baissant depuis 2016, la pression serait donc plus forte sur les salaires en cette rentrée. « Outre cet effet potentiel sur les salaires, les enquêtes Acemo-Covid montrent que, début 2022, certaines entreprises réalisent des concessions sur les conditions ou l’organisation du travail (télétravail) ou sur la forme des contrats d’embauche pour conserver ou attirer des salariés ».