Il ressort de la dernière enquête menée par Robert Half auprès de 1 800 dirigeants dans 6 pays[1], en novembre 2020, que 78 % des dirigeants français se disent « assez » ou « très » confiants quant aux perspectives de croissance de leur entreprise au premier semestre 2021 ; un niveau de confiance équivalent à celui du Royaume-Uni (78 %) et supérieur à ceux d’autres pays voisins tels que l’Allemagne (72 %) et la Belgique (69 %). Selon les premières indications, 2021 apparaît sur le marché de l’emploi comme une année de reprise et de reconstruction.
Sur le marché de l’emploi, des perspectives portées par la tendance au télétravail et la digitalisation
Fait révélateur, le climat économique général (36 %), de même que l’élargissement des opportunités de croissance de l’activité (34 %) ont été cités par les sondés parmi les facteurs ayant le plus d’influence sur les perspectives de croissance en 2021, au même titre que la digitalisation / adoption de nouvelles technologies (30 %). Parmi les facteurs négatifs, plus d’un quart (27 %) des dirigeants français estiment que les opportunités de croissance vont au contraire se réduire, signe de situations et perspectives diverses selon les secteurs d’activité.
– 78 % des dirigeants d’entreprise français interrogés oscillent entre « assez » et « très » confiants pour qualifier les perspectives de croissance de leur entreprise au premier semestre 2021
– Près d’un quart des entreprises interrogées (23 %) augmentent leurs effectifs et créent activement de nouveaux postes
– Le secteur Santé / Pharma est en tête des 5 secteurs qui recrutent actuellement le plus en France
En matière de recrutement, un début d’année sous le signe de la reconstruction
Si du fait de la persistance des turbulences induites par la pandémie sur le marché, 69 % des employeurs interrogés en France prévoient de stabiliser leurs effectifs[2] (contre une moyenne de 66 % dans les six pays), près d’un quart des entreprises interrogées (23 %) vont augmenter leurs effectifs et créer de nouveaux emplois. À l’inverse, seules 8 % des entreprises interrogées ont l’intention de geler entièrement leurs recrutements, et un nombre encore plus restreint (3 %) prévoit de réduire ses effectifs au cours des premiers mois de 2021.
Ces données vont dans le sens des tendances en matière de gestion des effectifs et de recrutement que Robert Half observe depuis les premiers jours de la pandémie de COVID-19 : désireuses de s’adapter à l’évolution des attentes du marché, les entreprises ont recentré leurs priorités, adopté des processus opérationnels et de planification davantage axés sur les données ainsi que des stratégies de gestion des talents visant à se doter de collaborateurs résilients, adaptables et flexibles.
Dans ce contexte, les cinq secteurs qui alimentent actuellement la demande de talents que Robert Half observe en France sont :
Les 5 fonctions prioritaires des dirigeants pour leurs recrutements au premier semestre 2021 sont :
Albane Prieto ajoute : « La flexibilité et l’adaptabilité, ainsi que la capacité à gérer les risques et à planifier, restent des priorités absolues pour de nombreuses entreprises qui mettent en œuvre leurs stratégies de reprise et de reconstruction dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le monde du travail à plus long terme devrait revêtir les mêmes caractéristiques. Dans un environnement économique volatile où le changement reste la seule constante, de nombreuses entreprises s’emploient actuellement à trouver les talents dont elles ont besoin pour soutenir les nouvelles priorités mises en relief par la pandémie. Par conséquent, les professionnels dont les compétences sont recherchées savent qu’ils ont encore des options, et les employeurs doivent comprendre qu’il leur faut offrir des salaires et des avantages compétitifs pour retenir les talents clés ainsi que pour attirer et garder les meilleurs candidats en 2021 et au-delà. »
[1]En novembre 2020, Robert Half a demandé la réalisation d’une enquête indépendante impliquant la collecte de données en ligne auprès de 1 800 dirigeants. 300 entretiens ont été réalisés dans chacun des 6 pays suivants : France, Australie, Belgique, Brésil, Allemagne et Royaume-Uni. Des directeurs généraux, directeurs financiers et directeurs des systèmes d’information au sein de petites (50 à 249 salariés), moyennes (250 à 499 salariés) et grandes entreprises (plus de 500 salariés) publiques, privées et cotées en bourse figurent au nombre des personnes interrogées.
[2]En ne pourvoyant dans les mois à venir que les postes laissés vacants suite à des départs volontaires ou involontaires