Toute la rédaction d’Alliancy s’est mobilisée pour explorer la transformation et les enjeux d’attractivité d’un géant méconnu parmi les institutions française : l’Urssaf.
Chez Alliancy, nous apprécions particulièrement de pouvoir décrypter en profondeur la façon dont une organisation se transforme, c’est d’ailleurs le cœur de notre ligne éditoriale. Cette enquête spéciale, menée en partenariat avec l’Urssaf Caisse Nationale, nous a donc permis un tour d’horizon inédit.
Car qui connait vraiment ce que cache cet acronyme ? Unique en son genre, l’Urssaf et ses réseaux territoriaux sont au cœur du modèle social français. Or, ce statut renvoie souvent à une image de « vieille dame »… qui ne saurait être plus éloignée de la réalité.
L’Urssaf : quelles missions ?
L’Urssaf est l’acteur clé du financement de la protection sociale française. Cet organisme privé a en effet comme mission de service public le pilotage de la collecte et de la redistribution des cotisations et contributions qui font fonctionner le modèle social de l’Hexagone.
Ses missions s’organisent autour de trois grands axes :
- Le financement de la protection sociale en tant que tel, qui articule collecte et réversion auprès de 900 organismes partenaires. Le système de redistribution français est géré en autofinancement pour près de 95 % des prestations sociales versées, soit près de 500 milliards d’euros.
- L’accompagnement des entrepreneurs et des employeurs pour favoriser le développement économique et social français. Cette action passe par la mise à disposition d’information fiable sur les démarches et obligations sociales, la création et l’opération de portails de services dédiés à ces démarches, mais aussi le soutien aux entreprises en difficulté. Par exemple, en 2021, l’Urssaf indique avoir répondu à près de 18 700 « questions juridiques complexes » de la part de dirigeants d’entreprises.
- Le contrôle et la garantie des droits sociaux et de l’équité entre les acteurs économiques. L’objectif de favoriser une saine concurrence se traduit notamment par les procédures de recouvrement, amiable ou forcé, des opérations de contrôle des entreprises, et plus généralement la sécurisation juridique des démarches liées aux obligations sociales.
Lors de notre plongée au sein de cette entreprise, nous avons découvert des projets technologiques innovants et méconnus, tout comme des collaborateurs qui ont su partager leurs convictions et leurs attentes vis-à-vis de leur employeur.
En parallèle, ces dernières semaines, nous avons pris conscience de l’étendue de l’écosystème d’innovation publique au sein duquel l’Urssaf s’inscrit. Un écosystème bouillonnant qui s’appuie autant sur le dynamisme des start-up d’Etat et des entrepreneurs d’intérêt général, que sur des incubateurs privés, des associations, des institutions académiques ou même de co-construction avec les usagers ! De quoi faire miroiter pour tous les collaborateurs, des possibilités d’évolution originales, dans la France entière.
Toute la question de l’attractivité du secteur public est en effet au cœur de cette enquête. Quels sont les leviers qu’un acteur aussi particulier que l’Urssaf peut activer pour convaincre les talents du numérique de participer à l’aventure ? Loin d’exagérer, nous avons découvert des engagements sociaux, des pratiques managériales et d’innovations nouvelles, en mesure d’inspirer ceux qui choisiraient de regarder au-delà de la sécheresse de l’acronyme !
Clairement, les défis restent encore nombreux pour cette organisation. Mais nous espérons dans les pages qui suivent contribuer à la fois à démystifier certains sujets liés à l’attractivité du secteur public comme à inspirer d’autres entreprises ou institutions à nous ouvrir leurs portes pour se dévoiler.
Bonne lecture