Selon l’étude Worklife « Crise sanitaire et mobilité des salariés », 32% des salariés des grandes agglomérations ont changé leur mode de transport domicile-travail face à la crise Covid-19. Loin d’être un phénomène temporaire, l’étude montre que de nouvelles habitudes vont émerger. Si la place de la voiture reste importante, l’intermodalité se développe avec moins de transports en commun et davantage de vélo et autres mobilités douces. Face à ce constat, le dispositif “Forfait Mobilité Durable” devrait permettre aux entreprises d’accompagner ces changements.
Crise sanitaire, boom du télétravail et mobilité – les nouvelles tendances
Selon l’étude Worklife, 44,7% des salariés des grandes agglomérations vont télétravailler plus d’un jour par semaine. Cela impacte leur mobilité : 32% déclarent avoir changé de mode de transport. Alors qu’avant la pandémie, les transports en commun étaient le moyen de transport privilégié pour la majorité de ces salariés, plus de 50% d’entre eux déclarent vouloir diminuer leur fréquence d’utilisation ou arrêter d’utiliser les transports en commun de manière durable après la crise. Parmi les personnes qui ont changé leur mode de transport, 56,5% privilégient les modes éco-responsables, le vélo étant la première alternative (29.6%).
Accompagner les collaborateurs vers des modes de déplacements plus éco-responsables
En effet, plus de 87% des répondants à l’enquête n’ont pas entendu parler du Forfait Mobilités Durables. Ce dispositif permet pourtant aux entreprises de financer les modes de transports durables et d’être exonérées de cotisations jusqu’à 400€ par salarié par an. Alors que 72% des sondés disent vouloir se tourner vers les mobilités « douces » et actives (vélo, trottinette électrique…) ou alternatives (covoiturage), une telle solution semble pour les entreprises l’opportunité idéale pour combiner Responsabilité Sociale et Environnementale et réduction des coûts dans une période économique tendue. La Loi d’Orientation des Mobilités les oblige d’ailleurs à intégrer la mobilité durable à leurs négociations annuelles obligatoires.
Redéfinir la mobilité post-Covid-19 – enjeu pour les entreprises
Worklife innove en intégrant les deux dispositifs au sein d’une App et d’une carte de paiement. Les salariés associent leur moyen de paiement personnel à leur carte Worklife. De cette manière, plutôt que de payer l’intégralité de leur abonnement mensuel puis de se faire rembourser, ils payent désormais avec leur carte Worklife et la répartition employeur/employé est automatique.
Découvrir les résultats de l’étude
L’étude Worklife montre d’ailleurs qu’avec la généralisation du télétravail, 60% des salariés sont prêts à payer leurs trajets à l’unité avec cette carte plutôt que de prendre un pass mensuel, ce qui leur reviendrait moins cher dès 1 jour de télétravail par semaine. Les salariés choisissent leur mode de transport durable et optimisent leur budget de mobilité. Cela profite directement aux entreprises qui financent généralement 50% du dispositif. “Worklife réinvente la mobilité en lien avec les nouvelles pratiques de travail. Tout en permettant aux entreprises de faire des économies, la carte Worklife offre plus de flexibilité aux utilisateurs et les rend acteurs de leur mobilité” explique Benjamin Suchar, fondateur et CEO de Worklife. Un système gagnant-gagnant qui devrait séduire de nombreuses entreprises en 2021 !
1 Elabe, « Les Français et l’environnement », 15 novembre 2019