GL Events organise du 15 au 17 septembre 2015 la première édition de Smart Industries à la Porte de Versailles à Paris. Guy Fages, rédacteur en chef de la revue éponyme, a participé à l’élaboration des contenus de l’évènement.
Comment est venue l’idée de créer un évènement consacré à l’usine du futur ?
En tant que journaliste spécialisé dans ce domaine, j’ai remarqué que depuis trois ans on parlait beaucoup d’industrie 4.0. J’ai donc pensé qu’il serait intéressant de créer un évènement sur cette thématique. J’ai tout simplement soumis cette idée à GL Events et ils ont accepté. De son côté, ils apportent leur savoir-faire en tant qu’organisateurs de salons et de mon côté, je me charge de la partie éditoriale, principalement du programme des conférences. Nous avons mis deux ans pour préparer ce projet.
A quel public s’adresse Smart Industries ?
Nous voulons en toucher plusieurs. Ceux qui ne connaissent pas du tout le secteur, ceux qui le connaissent un peu mais qui ont besoin d’être accompagné dans leur transformation et ceux qui le connaissent parfaitement, à savoir les industriels. En fait, nous ciblons tout le monde industriel afin de créer un écosystème complet. Et les inscriptions nous le confirment : nous avons aussi bien des acteurs industriels comme Michelin, Alstom et Essilor que des acteurs aux enjeux plus variés, tels qu’Eiffage ou la Ville de Paris. Ce choix s’applique non seulement aux visiteurs mais aussi aux intervenants des conférences. Nous ne souhaitons pas donner la parole uniquement aux offreurs. Au contraire, nous privilégions les débats avec les utilisateurs car cela permet aux visiteurs de voir ce qui a marché et ce qu’ils peuvent appliquer chez eux. Il y aura des débats axés sur le numérique, sur la cybersécurité avec les témoignages d’Areva, de la RATP ou encore Renault, mais aussi des conférences plus « traditionnelles » sur l’organisation du travail et les problèmes liés à la réorganisation de la production.
Quels seront les temps forts ?
Nous organiserons le concours « Génération Smart Industries ». Il rassemblera une dizaine d’école d’Île-de-France avec des étudiants en Bac +2. Nous leur poserons une question : Comment transformer une usine d’hier en usine de demain ? A eux d’imaginer ce qu’ils veulent. Les lauréats pourront obtenir des stages et formations en entreprise, car c’est ce qu’ils demandent le plus ! Ils ne veulent pas gagner un iPad ou un smartphone mais sont à la recherche d’expériences professionnelles. Nous avons voulu mettre ainsi l’accent sur la jeunesse car l’image de l’industrie est souvent ternie dans leur esprit. Pour eux, l’usine est encore synonyme de copeaux de bois alors qu’aujourd’hui on ne cesse de parler de robotique ou d’innovations comme les lunettes immersives.
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